Amtliches Bulletin der Bundesversammlung Bulletin officiel de l ...

4. Juni 1997 N 953 Motion Comby
96.3627
Motion Comby
Winterolympiade 2006.
Unterstützung
der Schweizer Kandidatur
Motion Comby
Soutien à la candidature suisse
pour les Jeux olympiques d’hiver
en 2006
Diskussion – Discussion
Siehe Seite 516 hiervor – Voir page 516 ci-devant
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Comby Bernard (R, VS): J’aimerais en préambule exprimer
ma reconnaissance à Mme Dreifuss, conseillère fédérale,
pour son engagement remarquable en faveur de la cause
olympique ....
Cela dit, à tort ou à raison, la Suisse est soumise à de nombreuses
critiques, notamment en relation avec la problématique
des fonds en déshérence. A mon avis, la meilleure réponse
que notre pays puisse apporter consiste précisément
à reprendre l’initiative et à offrir à l’Europe et au monde quelque
chose de grand, un projet positif, qui véhicule des valeurs
humaines fondamentales, des valeurs culturelles, des
valeurs éducatives et démocratiques auxquelles nous sommes
profondément attachés.
L’organisation dans notre pays des XXe Jeux olympiques
d’hiver en 2006 s’inscrit parfaitement dans cette optique. Ce
projet financé en grande partie par des devises provenant de
l’étranger a le mérite aussi de constituer un formidable plan
de relance de l’économie valaisanne et suisse avec 1,2 milliard
de francs de revenus générés et la création de 2100 emplois
supplémentaires par année pendant sept ans.
J’aimerais citer un extrait qui a paru dans la «Sonntags-
Zeitung» de dimanche dernier sous la plume de Thomas
Senn:
«Hohe Arbeitslosigkeit, verunsicherte Bevölkerung, Ratlosigkeit.
Eine Woche vor der Abstimmung über die Walliser
Olympia-Kandidatur zeigt sich: Das Wallis ist wie die
Schweiz – kein Sonderfall.»
Et plus loin, à l’adresse des Valaisans:
«Sie sind die besten. Sie sind kämpferisch, sie sind innovativ,
sie sind unabhängig, und sie sind stolz wie ihre Kampfkühe.
(Hilarité) Die Walliser sehen sich – ganz unbescheiden – als
Sonderfall.»
Mais ce compliment flatteur et malicieux ne suffit pas. Les
Valaisannes et les Valaisans ont besoin de l’engagement solidaire
de la Confédération afin de gagner ce pari sur l’avenir.
Il s’agit d’une chance à saisir et non d’un obstacle à franchir.
Le tour de l’Europe est arrivé, le tour des Alpes aussi, après
Nagano en 1998 et Salt Lake City en 2002. Dans cette perspective,
la Suisse, qui est le berceau du ski alpin et qui n’a
plus eu l’honneur d’organiser les Jeux olympiques d’hiver depuis
1948, est le pays le mieux placé. Récemment, M. Denis
Oswald, qui est l’un des trois membres suisses du CIO avec
MM. Marc Hodler et René Fasel, déclarait justement que, depuis
1948, la Suisse n’avait jamais eu autant de chances
d’obtenir l’organisation de ces Jeux olympiques d’hiver.
Dans cette optique, l’appui de la Confédération ne doit pas se
limiter à l’octroi d’une simple garantie de déficit, comme ce fut
le cas pour 2002: la loi fédérale encourageant la gymnastique
et les sports, modifiée en 1994, lui en donne la compétence.
Dans cette optique, nous demandons à la Confédération
qu’elle manifeste sa solidarité à l’égard de l’Etat du Valais,
de la ville de Sion et des communes-sites, en apportant
son soutien technique et financier permettant la réalisation
en Suisse de ce projet d’importance mondiale.
Concrètement, nous souhaitons obtenir une garantie de déficit
de 30 millions de francs, des prestations en nature de
10 millions de francs et des subventions de 20 millions de
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francs. En outre, nous souhaitons un engagement solidaire
de la Confédération aux côtés de l’Etat du Valais, de la ville
de Sion et des communes-sites. Cet engagement demeure
dans les limites tout à fait supportables pour la Confédération
et serait bien sûr assorti d’un «controlling» très sévère et d’un
pouvoir de codécision qui serait accordé à la Confédération.
Le projet des Jeux olympiques Sion-Valais-Suisse 2006
aurait indéniablement des retombées bénéfiques dans
maints domaines, sportif d’abord, mais aussi culturel, environnemental,
économique et social. Il offrirait à la jeunesse
de notre pays de nouvelles raisons de croire et d’espérer en
l’avenir de la Suisse qui a besoin d’ouverture et de cohésion
pour survivre. Une contribution au développement durable,
avec un contrat nature, un contrat social qui a déjà été signé
et un contrat culturel, sera aussi très importante.
En conclusion, les Jeux olympiques d’hiver 2006 doivent être
l’affaire de l’ensemble de notre pays. Certes, un tel projet ne
constitue pas la panacée à tous les maux dont souffrent le
Valais et la Suisse. Mais il vaut la peine de s’engager pour ce
projet sportif et culturel, qui transcende toutes les frontières
raciales, ethniques, religieuses et politiques, un projet porteur
d’espoir pour l’économie et pour la jeunesse, un projet
porteur de cohésion nationale et de solidarité internationale.
Je vous remercie d’ores et déjà de l’appui que vous voudrez
bien apporter à cette motion.
Hollenstein Pia (G, SG): Ich bekämpfe die Motion für die
Kandidatur für die Winterolympiade 2006 nicht, weil ich etwas
gegen das Wallis hätte – einen der schönsten Kantone
unseres Landes –, und auch nicht, weil ich Olympiaden nur
schlecht fände. Doch eine grundsätzliche Zusage finanzieller
Unterstützung des Bundes ist zurzeit nicht gerechtfertigt, weil
zu viele Unklarheiten herrschen und weil die Walliser Regierung
den berechtigten Bedenken der Umweltorganisationen
bisher nicht glaubwürdig entgegengetreten ist. Zu viele Bedenken
stehen im Raum.
Zudem wissen wir nicht, worauf wir uns mit der Überweisung
der Motion einlassen. Die Motion fordert einen finanziellen
Beitrag, dessen Umfang aber nicht klar ist. Herr Comby hat
jetzt von 50 Millionen Franken gesprochen. In der Begründung
wird aber nur gesagt, dass die finanzielle Zusage über
eine Defizitgarantie hinausgehen müsse: also ein finanzielles
Abenteuer für die Bundeskasse. Dass Bundesrat Ogi Anfang
April dem Wallis uneingeschränkte Unterstützung versprochen
hat, macht die Sache überhaupt nicht bedenkenloser.
Frau Bundesrätin Dreifuss, ich möchte von Ihnen gerne wissen,
was der Bundesrat unter «uneingeschränkter Unterstützung»
versteht. Was heisst das genau, wenn der Bundesrat
sagt, er sei bereit, die Motion entgegenzunehmen? Viel magerer
als eine halbe Zeile hätte die Antwort des Bundesrats
nicht ausfallen können.
Der Erlebniswert einer Olympiade ist unbestritten. Doch wir
müssen auch so ehrlich sein und uns die Frage stellen, wieviel
uns so ein Erlebnis wert ist. Diese Frage ist meines Wissens
nicht gestellt worden; und schon gar nicht die Frage,
was mit dem angeblich vorhandenen Geld an nachhaltigen
Investitionen getätigt werden könnte. Dass heute investiert
werden muss und soll, mag niemand ernsthaft bestreiten.
Aber wenn schon mit der grossen Kelle angerührt wird, dann
wären doch Investitionen, die der Bevölkerung längerfristig
Nutzen bringen würden, eher gerechtfertigt.
Nun möchte ich einige Bedenken erwähnen, die heute ein
Nein zur Überweisung der Motion erfordern. Bis heute haben
sich die schweizerischen Umweltverbände bei der Kandidatur
2006 geweigert – nach den Erfahrungen der letzten Kandidatur
verständlich –, sich noch einmal auf ein Vertragswerk
einzulassen, denn die Versprechungen der Walliser Regierung
bezüglich Umwelt sind bis heute nicht eingehalten worden.
Ich spreche das Schutzdekret für den Pfynwald an und den
Massnahmenplan der Luftreinhalte-Verordnung, der noch
immer nicht vollständig ist. Die alpinen Wettkämpfe sollen in
der Region Crans und Veysonnaz ausgetragen werden. Damit
soll der Wintertourismus noch einmal angeheizt werden,