17.12.2012 Aufrufe

Amtliches Bulletin der Bundesversammlung Bulletin officiel de l ...

Amtliches Bulletin der Bundesversammlung Bulletin officiel de l ...

Amtliches Bulletin der Bundesversammlung Bulletin officiel de l ...

MEHR ANZEIGEN
WENIGER ANZEIGEN

Sie wollen auch ein ePaper? Erhöhen Sie die Reichweite Ihrer Titel.

YUMPU macht aus Druck-PDFs automatisch weboptimierte ePaper, die Google liebt.

5. Juni 1997 N 1009 Schutz <strong>de</strong>s Menschen. Übereinkommen<br />

discuté <strong>de</strong> l’arrêté fédéral portant approbation <strong>de</strong> cette convention.<br />

Considérations <strong>de</strong> la commission<br />

Lors <strong>de</strong> sa séance du 21 avril 1997, la commission a entendu<br />

le préposé fédéral à la protection <strong>de</strong>s données. A la lumière<br />

<strong>de</strong> ses explications et du message du Conseil fédéral, la<br />

commission est arrivée aux conclusions suivantes:<br />

La Convention du Conseil <strong>de</strong> l’Europe pour la protection <strong>de</strong>s<br />

personnes à l’égard du traitement automatisé <strong>de</strong>s données à<br />

caractère personnel constitue une avancée importante en<br />

vue <strong>de</strong> l’harmonisation <strong>de</strong>s différentes législations nationales.<br />

Elle a pour objectifs <strong>de</strong> garantir un niveau élevé <strong>de</strong> protection<br />

<strong>de</strong>s données, et <strong>de</strong> permettre la libre circulation <strong>de</strong>s<br />

informations entre les Etats contractants.<br />

La Convention, que la Suisse a contribué à élaborer, a été<br />

adoptée en 1980 par le Comité <strong>de</strong>s ministres du Conseil <strong>de</strong><br />

l’Europe; elle est entrée en vigueur le 1er octobre 1985. A<br />

l’heure actuelle, 17 Etats l’ont ratifiée, dont la plupart <strong>de</strong>s<br />

Etats d’Europe occi<strong>de</strong>ntale, dans lesquels une législation nationale<br />

sur la protection <strong>de</strong>s données est en place. En Suisse,<br />

la loi fédérale du 19 juin 1992 sur la protection <strong>de</strong>s données<br />

est en vigueur <strong>de</strong>puis le 1er juillet 1993. La majorité <strong>de</strong>s cantons<br />

et <strong>de</strong>s communes disposent aussi aujourd’hui d’une loi<br />

ou d’une réglementation sur la protection <strong>de</strong>s données.<br />

Le 24 octobre 1995, l’Union européenne a édicté une directive<br />

sur la protection <strong>de</strong>s données qui, si elle ne lie certes pas<br />

la Suisse, n’en contient pas moins différentes dispositions qui<br />

règlent l’échange <strong>de</strong> données avec les pays non membres <strong>de</strong><br />

l’UE. Si ces pays, appelés Etats tiers, ne connaissent pas un<br />

niveau suffisant en matière <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s données, leurs<br />

échanges <strong>de</strong> données avec l’UE pourront être soumis à <strong>de</strong>s<br />

restrictions considérables. Dans ces circonstances, pour les<br />

pays n’appartenant pas à l’Union européenne, comme la<br />

Suisse, l’adhésion à la Convention du Conseil <strong>de</strong> l’Europe<br />

constitue une garantie qui atteste d’un niveau <strong>de</strong> protection<br />

<strong>de</strong>s données satisfaisant; le flux <strong>de</strong> données avec les pays<br />

membre <strong>de</strong> l’UE s’en trouverait gran<strong>de</strong>ment facilité.<br />

La convention fixe les principes <strong>de</strong> base pour la protection<br />

<strong>de</strong>s données que les Etats parties doivent reprendre dans<br />

leur droit interne. Ces principes prévoient notamment que les<br />

données doivent être traitées <strong>de</strong> manière licite et que leur<br />

traitement doit être conforme aux principes <strong>de</strong> la finalité et <strong>de</strong><br />

la proportionnalité. La convention précise <strong>de</strong> plus que les personnes<br />

concernées doivent avoir un droit d’accès aux données<br />

traitées à leur sujet et doivent jouir d’une protection juridique<br />

adéquate. La législation suisse en matière <strong>de</strong> protection<br />

<strong>de</strong>s données est conforme à ces exigences. Dans les<br />

cantons qui n’ont pas <strong>de</strong> loi propre réglementant cette question,<br />

la loi fédérale sur la protection <strong>de</strong>s données s’applique<br />

lorsqu’ils agissent en exécution du droit fédéral, <strong>de</strong> même<br />

que d’autres prescriptions sectorielles: ces dispositions, que<br />

complètent les exigences minimales posées par la jurispru<strong>de</strong>nce<br />

du Tribunal fédéral pour la protection <strong>de</strong> la personne<br />

et pour l’égalité <strong>de</strong>vant la loi, permettent d’assurer un niveau<br />

<strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s données suffisant pour adhérer à la Convention<br />

du Conseil <strong>de</strong> l’Europe.<br />

La convention n’est pas directement applicable: les Etats<br />

parties doivent adopter dans leur droit interne les mesures<br />

nécessaires à sa mise en oeuvre. Les particuliers ne peuvent<br />

invoquer la convention pour faire valoir <strong>de</strong>s droits. Aucune réserve<br />

matérielle n’est admise aux dispositions <strong>de</strong> la convention.<br />

Certaines restrictions sont néanmoins possibles concernant<br />

le champ d’application. Pour la Suisse, il découle <strong>de</strong><br />

l’article 2 alinéa 2 <strong>de</strong> la loi fédérale sur la protection <strong>de</strong>s données<br />

que doivent être exclus du champ d’application <strong>de</strong> la<br />

convention: les fichiers <strong>de</strong> données personnelles qu’une personne<br />

physique traite pour un usage exclusivement personnel,<br />

les fichiers constitués et utilisés par les parlements fédéral<br />

et cantonaux dans le cadre <strong>de</strong> leurs délibérations, et les<br />

fichiers du Comité international <strong>de</strong> la Croix-Rouge (art. 2<br />

let. b <strong>de</strong> l’arrêté fédéral). En revanche, la convention peut<br />

parfaitement s’appliquer en Suisse aux données personnelles<br />

concernant <strong>de</strong>s personnes morales et aux fichiers <strong>de</strong> données<br />

personnelles ne faisant pas l’objet d’un traitement auto-<br />

<strong>Amtliches</strong> <strong>Bulletin</strong> <strong><strong>de</strong>r</strong> <strong>Bun<strong>de</strong>sversammlung</strong><br />

matisé (art. 2 let. a <strong>de</strong> l’arrêté fédéral), puisque la législation<br />

suisse en la matière règle aussi ces cas.<br />

La convention interdit en principe toute restriction du flux<br />

transfrontière <strong>de</strong> données entre les Etats parties (art. 12). La<br />

convention pouvant être dénoncée à tout moment et, n’entraînant<br />

ni une adhésion à une organisation internationale, ni<br />

une unification multilatérale du droit, elle n’est pas soumise<br />

au référendum (art. 89 al. 3 cst.).<br />

Enfin, la convention prévoit, dans son article 13, que les<br />

Etats contractants s’accor<strong>de</strong>nt mutuellement assistance pour<br />

sa mise en oeuvre et désignent à cette fin une ou plusieurs<br />

autorités. Pour la Suisse, cette mission reviendra au préposé<br />

fédéral à la protection <strong>de</strong>s données, conformément à<br />

l’article 2 lettre c <strong>de</strong> l’arrêté fédéral.<br />

Le flux <strong>de</strong> données circulant sur le réseau mondial Internet<br />

n’est concerné par la convention que dans la mesure où <strong>de</strong>s<br />

dispositions <strong>de</strong> droit interne sur la protection <strong>de</strong>s données s’y<br />

appliquent. L’adhésion à la convention ne dispense donc pas<br />

<strong>de</strong> chercher à l’échelon international <strong>de</strong>s solutions aux problèmes<br />

spécifiques que pose l’échange <strong>de</strong> données au niveau<br />

mondial.<br />

En conclusion, on peut dire que l’adhésion <strong>de</strong> la Suisse à la<br />

convention s’impose, pour <strong>de</strong>s motifs tant juridiques que politiques,<br />

et que le droit suisse est conforme aux exigences <strong>de</strong><br />

la convention. Le Conseil fédéral a exprimé à plusieurs reprises<br />

sa volonté d’adhérer à cette convention. La commission<br />

partage les positions du Conseil fédéral, qui estime que l’adhésion<br />

<strong>de</strong> la Suisse à cette convention constituerait une<br />

avancée décisive en vue <strong>de</strong> l’harmonisation et <strong>de</strong> la coopération<br />

internationales dans le domaine <strong>de</strong> l’échange et <strong>de</strong> la<br />

protection <strong>de</strong>s données, ce qui est <strong>de</strong> la plus haute importance<br />

pour l’économie, la recherche et la culture dans notre<br />

pays.<br />

Le 13 mars 1997, le Conseil <strong>de</strong>s Etats a approuvé à l’unanimité<br />

le projet d’arrêté.<br />

Antrag <strong><strong>de</strong>r</strong> Kommission<br />

Die Kommission beantragt einstimmig, auf die Vorlage einzutreten<br />

und <strong>de</strong>m Beschlussentwurf zuzustimmen.<br />

Proposition <strong>de</strong> la commission<br />

La commission propose, à l’unanimité, d’entrer en matière et<br />

d’approuver le projet d’arrêté.<br />

Eintreten wird ohne Gegenantrag beschlossen<br />

L’entrée en matière est décidée sans opposition<br />

Bun<strong>de</strong>sbeschluss betreffend die Genehmigung <strong>de</strong>s<br />

Übereinkommens <strong>de</strong>s Europarates zum Schutz <strong>de</strong>s<br />

Menschen bei <strong><strong>de</strong>r</strong> automatischen Verarbeitung personenbezogener<br />

Daten<br />

Arrêté fédéral portant approbation <strong>de</strong> la Convention du<br />

Conseil <strong>de</strong> l’Europe pour la protection <strong>de</strong>s personnes à<br />

l’égard du traitement automatisé <strong>de</strong>s données à caractère<br />

personnel<br />

Detailberatung – Examen <strong>de</strong> détail<br />

Titel und Ingress, Art. 1-4<br />

Antrag <strong><strong>de</strong>r</strong> Kommission<br />

Zustimmung zum Beschluss <strong>de</strong>s Stän<strong><strong>de</strong>r</strong>ates<br />

Titre et préambule, art. 1-4<br />

Proposition <strong>de</strong> la commission<br />

Adhérer à la décision du Conseil <strong>de</strong>s Etats<br />

Angenommen – Adopté<br />

Namentliche Gesamtabstimmung<br />

Vote sur l’ensemble, nominatif<br />

(Ref.: 0740)<br />

Für Annahme <strong>de</strong>s Entwurfes stimmen – Acceptent le projet:<br />

Al<strong><strong>de</strong>r</strong>, Baumann Alexan<strong><strong>de</strong>r</strong>, Baumann Ruedi, Bäumlin, Bin-

Hurra! Ihre Datei wurde hochgeladen und ist bereit für die Veröffentlichung.

Erfolgreich gespeichert!

Leider ist etwas schief gelaufen!