Amtliches Bulletin der Bundesversammlung Bulletin officiel de l ...
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Initiative parlementaire (Rechsteiner Paul) 1014 N 5 juin 1997<br />
blées visant à lutter contre la corruption. Cette question est à<br />
prendre au sérieux, et l’initiative, sur le fond, mérite d’être<br />
soutenue. Cependant, suite au rapport final du groupe <strong>de</strong> travail<br />
«Contrôle <strong>de</strong> sécurité et corruption», le Conseil fédéral a<br />
déjà pris toute une série <strong>de</strong> mesures, montrant par là qu’il a<br />
conscience <strong>de</strong> la nécessité d’agir rapi<strong>de</strong>ment dans ce domaine.<br />
Il est donc pour l’instant inutile que l’Assemblée<br />
fédérale s’attelle elle-même aux travaux législatifs nécessaires.<br />
La commission craint en effet que la mise en oeuvre<br />
<strong>de</strong> l’initiative parlementaire entraîne <strong>de</strong>s doubles procédures.<br />
C’est la raison pour laquelle elle préfère proposer <strong>de</strong> transmettre<br />
au Conseil fédéral la motion Schüle 96.3457, «Cas <strong>de</strong><br />
corruption. Conséquences législatives», lui donnant ainsi un<br />
mandat obligatoire <strong>de</strong> présenter rapi<strong>de</strong>ment un projet pour<br />
les modifications législatives nécessaires.<br />
Si la majorité <strong>de</strong> la commission recomman<strong>de</strong> <strong>de</strong> ne pas donner<br />
suite à l’initiative, c’est donc pour <strong>de</strong>s raisons relevant <strong>de</strong><br />
la procédure, et non pas au motif qu’elle n’en approuverait<br />
pas le contenu.<br />
e. Considérations <strong>de</strong> la minorité <strong>de</strong> la commission<br />
Une minorité <strong>de</strong> la commission estime qu’il faut signaler clairement<br />
que ce problème doit être pris au sérieux. Elle recomman<strong>de</strong><br />
donc <strong>de</strong> donner suite à cette initiative, afin <strong>de</strong> permettre<br />
au Parlement d’intervenir lui-même au cas où le<br />
Conseil fédéral ne présenterait pas un projet <strong>de</strong> révision du<br />
Co<strong>de</strong> pénal dans un délai raisonnable (entre douze et dixhuit<br />
mois). Au vu <strong>de</strong>s considérations qui précè<strong>de</strong>nt, la minorité<br />
<strong>de</strong> la commission propose donc <strong>de</strong> donner suite à cette<br />
initiative.<br />
Antrag <strong><strong>de</strong>r</strong> Kommission<br />
Die Kommission beantragt mit 14 zu 9 Stimmen:<br />
Mehrheit<br />
Der Initiative keine Folge geben<br />
Min<strong><strong>de</strong>r</strong>heit<br />
(Jutzet, Aeppli, <strong>de</strong> Dar<strong>de</strong>l, Hollenstein, Jeanprêtre, Rechsteiner<br />
Paul, Thanei, Tschäppät, von Felten)<br />
Der Initiative Folge geben<br />
Proposition <strong>de</strong> la commission<br />
La commission propose, par 14 voix contre 9:<br />
Majorité<br />
Ne pas donner suite à l’initiative<br />
Minorité<br />
(Jutzet, Aeppli, <strong>de</strong> Dar<strong>de</strong>l, Hollenstein, Jeanprêtre, Rechsteiner<br />
Paul, Thanei, Tschäppät, von Felten)<br />
Donner suite à l’initiative<br />
Sandoz Suzette (L, VD), rapporteur: Votre Commission <strong>de</strong>s<br />
affaires juridiques est bien convaincue <strong>de</strong> l’importance matérielle<br />
<strong>de</strong> l’initiative Rechsteiner Paul. En revanche, sa préoccupation<br />
a été <strong>de</strong> trouver la procédure la plus efficace pour<br />
atteindre le but poursuivi par l’initiative. Il faut se rappeler, et<br />
c’est ce qu’a fait votre commission, qu’une initiative parlementaire<br />
est intéressante et utile dans la mesure, d’une part,<br />
où le Conseil fédéral ne voudrait pas, ou ne pourrait pas agir,<br />
et, d’autre part, où une commission parlementaire serait armée<br />
pour agir.<br />
Or, pour apprécier l’efficacité <strong>de</strong> l’initiative déposée, il s’agit<br />
bien <strong>de</strong> distinguer les <strong>de</strong>ux éléments qu’elle contient: un élément<br />
<strong>de</strong> droit national sur lequel je reviendrai, et un élément<br />
<strong>de</strong> droit international par lequel je commence.<br />
L’élément <strong>de</strong> droit international concerne l’introduction <strong>de</strong><br />
sanctions <strong>de</strong> la corruption active <strong>de</strong> fonctionnaires internationaux.<br />
Or, sur ce plan-là, la commission a reçu l’information que le<br />
problème préoccupait le Conseil fédéral, qu’il y avait <strong>de</strong>s<br />
questions qui <strong>de</strong>vaient être réglées sur le plan international,<br />
parce que la définition du fonctionnaire international n’est pas<br />
évi<strong>de</strong>nte et parce qu’hélas, dans un certain nombre <strong>de</strong> pays,<br />
la corruption est à peu près la seule manière d’assurer le salaire<br />
<strong>de</strong> certaines personnes. On sait que l’OCDE, d’une part,<br />
et le Conseil <strong>de</strong> l’Europe, d’autre part, cherchent à mettre sur<br />
pied une convention <strong>de</strong> manière à lutter efficacement dans<br />
plusieurs pays contre cette forme <strong>de</strong> corruption.<br />
Dans ce domaine, notre commission n’aurait aucun moyen<br />
particulier d’agir ou d’être efficace, raison pour ne pas donner<br />
suite à l’initiative sur ce plan-là.<br />
Sur le plan national, l’initiative Rechsteiner Paul <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />
que l’on renforce les peines contre la corruption, que l’on introduise<br />
une sanction <strong>de</strong> la corruption active, et que l’on modifie<br />
certains éléments objectifs <strong>de</strong> la corruption passive. Ces<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s correspon<strong>de</strong>nt parfaitement à ce qui est déjà entrepris<br />
par le Conseil fédéral, qui avait mandaté une commission,<br />
laquelle a déposé son rapport en automne <strong>de</strong> l’année<br />
<strong><strong>de</strong>r</strong>nière. L’administration est chargée par le Conseil fédéral<br />
<strong>de</strong> réaliser les buts qui sont en fait aussi ceux <strong>de</strong> l’initiative.<br />
Dès lors, si nous donnions suite à l’initiative parlementaire,<br />
nous ouvririons une <strong>de</strong>uxième voie pour réaliser un seul but,<br />
ce qui correspondrait à une perte d’énergie et, très probablement,<br />
à une moindre efficacité. Si nous voulons, et c’est une<br />
préoccupation <strong>de</strong> votre commission, maintenir une certaine<br />
pression sur le Conseil fédéral <strong>de</strong> manière qu’il accélère ses<br />
travaux, il ne s’agit pas <strong>de</strong> voter une initiative, mais <strong>de</strong> voter<br />
une motion.<br />
Or, une motion dont le contenu est très semblable à celui <strong>de</strong><br />
l’initiative sur le plan du droit national a été déposée au Conseil<br />
<strong>de</strong>s Etats, c’est la motion Schüle.<br />
Dès lors, votre commission vous propose, par 14 voix contre<br />
9, <strong>de</strong> ne pas donner suite à l’initiative parlementaire Rechsteiner<br />
Paul pour ne pas introduire une <strong>de</strong>uxième voie qui<br />
alourdirait le développement <strong>de</strong>s choses et le ralentirait peutêtre,<br />
mais, presque à l’unanimité, <strong>de</strong> soutenir la motion<br />
Schüle, <strong>de</strong> façon à maintenir la pression sur le Conseil fédéral.<br />
C’est ce que nous vous proposons, et je vous invite à suivre<br />
la proposition <strong>de</strong> la majorité <strong>de</strong> votre commission.<br />
Rechsteiner Paul (S, SG): Nach<strong>de</strong>m <strong><strong>de</strong>r</strong> Sprecher <strong><strong>de</strong>r</strong> Kommissionsmin<strong><strong>de</strong>r</strong>heit<br />
offenbar noch nicht anwesend ist, habe<br />
ich die Gelegenheit, jetzt als Initiant dieses Anliegen selber,<br />
auch als Mitglied <strong><strong>de</strong>r</strong> Min<strong><strong>de</strong>r</strong>heit <strong><strong>de</strong>r</strong> Kommission, zu begrün<strong>de</strong>n.<br />
Es geht um die Korruptionsbekämpfung. Das Phänomen <strong><strong>de</strong>r</strong><br />
Korruption fällt dabei nicht vom Himmel; sie ist gewissermassen<br />
<strong><strong>de</strong>r</strong> Spiegel einer Konkurrenzgesellschaft, in <strong><strong>de</strong>r</strong> alles als<br />
käuflich betrachtet wird. Die Korruption steht im Gegensatz<br />
zur Demokratie und zur Rechtsstaatlichkeit. In <strong><strong>de</strong>r</strong> Schweiz<br />
funktioniert zwar <strong><strong>de</strong>r</strong> Staat insgesamt recht gut. Trotz<strong>de</strong>m ist<br />
auch die Schweiz hinsichtlich Korruption keine Insel mehr.<br />
Die Regelung <strong><strong>de</strong>r</strong> Korruptions<strong>de</strong>likte im StGB stammt von<br />
1918, aus einem bun<strong>de</strong>srätlichen Entwurf für das Eidgenössische<br />
Strafgesetzbuch. Die Umschreibung dieser Delikte ist<br />
veraltet und muss dringend mo<strong><strong>de</strong>r</strong>nisiert wer<strong>de</strong>n – genauso<br />
wie an<strong><strong>de</strong>r</strong>e Teile <strong>de</strong>s StGB, wo das schon geschehen ist. Das<br />
gilt nicht nur für die technische Ausgestaltung <strong><strong>de</strong>r</strong> Delikte,<br />
son<strong><strong>de</strong>r</strong>n insbeson<strong><strong>de</strong>r</strong>e auch für <strong>de</strong>n Problemkomplex <strong>de</strong>s<br />
Einbezugs nichtschweizerischer Beamter, ein Umstand, <strong><strong>de</strong>r</strong><br />
im internationalen Verhältnis zunehmend zu Problemen führt<br />
und heute bei <strong><strong>de</strong>r</strong> internationalen Verflechtung <strong><strong>de</strong>r</strong> Schweiz<br />
und ihrer Be<strong>de</strong>utung als Finanz- und Dienstleistungsdrehscheibe<br />
nicht mehr haltbar ist.<br />
Die Kommission für Rechtsfragen hat <strong>de</strong>n Zielen <strong><strong>de</strong>r</strong> Initiative<br />
zugestimmt. Abgelehnt wor<strong>de</strong>n ist sie von <strong><strong>de</strong>r</strong> Mehrheit, weil<br />
das Ziel auch mit <strong><strong>de</strong>r</strong> vom Stän<strong><strong>de</strong>r</strong>at überwiesenen Motion<br />
Schüle (96.3457) erreicht wer<strong>de</strong>n könne, die ein halbes Jahr<br />
nach dieser parlamentarischen Initiative eingereicht wur<strong>de</strong>,<br />
und weil inzwischen, seit Oktober 1996, ein verwaltungsinterner<br />
Bericht vorliegt, <strong><strong>de</strong>r</strong> lächerlicherweise allerdings <strong>de</strong>n Vermerk<br />
«Vertraulich» trägt.<br />
Weshalb schlage ich Ihnen trotz <strong><strong>de</strong>r</strong> Motion <strong>de</strong>s Stän<strong><strong>de</strong>r</strong>ates<br />
(Schüle), trotz <strong>de</strong>m Bericht <strong><strong>de</strong>r</strong> Verwaltung vor, wenigstens<br />
im Vorprüfungsverfahren <strong><strong>de</strong>r</strong> Initiative zuzustimmen bzw. ihr<br />
Folge zu geben?<br />
1. Nach <strong>de</strong>m Entscheid <strong><strong>de</strong>r</strong> Kommission für Rechtsfragen<br />
En<strong>de</strong> Januar 1997 hat die Schweiz, vertreten durch eine prominente<br />
Delegation unter <strong>de</strong>m Vorsitz von Bun<strong>de</strong>srat<br />
Delamuraz, En<strong>de</strong> Mai in Paris an <strong><strong>de</strong>r</strong> OECD-Konferenz teilgenommen.<br />
Dort ist, sicher unter amerikanischem Druck,<br />
aber auch mit Hilfe von intensiven Bemühungen <strong><strong>de</strong>r</strong> Schwei-<br />
<strong>Bulletin</strong> <strong>officiel</strong> <strong>de</strong> l’Assemblée fédérale