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Amtliches Bulletin der Bundesversammlung Bulletin officiel de l ...

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Questions ordinaires N 1592 N Einfache Anfragen<br />

97.1002<br />

Einfache Anfrage Rennwald<br />

Schliessung<br />

<strong>de</strong>s Schweizer Konsulates in Mülhausen<br />

Question ordinaire Rennwald<br />

Menaces<br />

sur le consulat suisse <strong>de</strong> Mulhouse<br />

__________________________________________________________<br />

Texte <strong>de</strong> la question ordinaire du 3 mars 1997<br />

Selon <strong>de</strong>s informations dignes <strong>de</strong> foi, la Confédération envisage<br />

<strong>de</strong> fermer le consulat général suisse <strong>de</strong> Mulhouse. Ce<br />

projet a mis en émoi l’importante communauté suisse <strong>de</strong> Mulhouse<br />

et <strong>de</strong>s environs. Le Conseil fédéral est, par conséquent,<br />

prié <strong>de</strong> répondre aux questions suivantes:<br />

1. Peut-il confirmer ces informations?<br />

2. Dans cette hypothèse, le Conseil fédéral ne pense-t-il pas<br />

que ce projet se heurte à la logique la plus élémentaire, dans<br />

la mesure où ce consulat rayonne sur un très vaste territoire<br />

(sud <strong>de</strong> l’Alsace, secteurs frontaliers <strong>de</strong>s Vosges, territoire <strong>de</strong><br />

Belfort et nord-est <strong>de</strong> la Franche-Comté) et qu’il touche<br />

14 300 personnes, contre 4500 seulement à Strasbourg?<br />

3. Le Conseil fédéral n’est-il pas d’avis qu’une telle mesure<br />

irait à l’encontre <strong>de</strong>s très nombreuses coopérations transfrontalières,<br />

tant entre entreprises voisines qu’entre les cantons<br />

suisses et les collectivités haut-rhinoises et leurs différentes<br />

institutions culturelles et économiques, sans oublier le<br />

cas particulier <strong>de</strong> l’Euro-Airport <strong>de</strong> Bâle-Mulhouse, dont la<br />

réussite témoigne <strong>de</strong> la vigueur <strong>de</strong> ce partenariat? Une véritable<br />

communauté d’intérêts se développe ainsi dans cet espace<br />

du Rhin supérieur, d’autant plus qu’il y a plus <strong>de</strong> 30 000<br />

travailleurs frontaliers en Suisse et que <strong>de</strong> nombreuses entreprises<br />

suisses se sont implantées dans l’arrondissement<br />

<strong>de</strong> Mulhouse.<br />

4. Enfin, le Conseil fédéral ne pense-t-il pas que cette décision<br />

couperait – <strong>de</strong>ux siècles après la réunion <strong>de</strong> Mulhouse<br />

à la France – le <strong><strong>de</strong>r</strong>nier lien institutionnel entre cette république<br />

et la Confédération?<br />

Réponse du Conseil fédéral du 16 juin 1997<br />

1. Il est <strong>de</strong> l’obligation permanente du Département fédéral<br />

<strong>de</strong>s affaires étrangères (DFAE) d’examiner la structure du réseau<br />

mondial <strong>de</strong> ses représentations et <strong>de</strong> l’adapter aux besoins<br />

et aux possibilités. Compte tenu <strong>de</strong> la situation budgétaire<br />

difficile <strong>de</strong> la Confédération, le DFAE se voit contraint <strong>de</strong><br />

mettre à disposition les moyens pour assurer <strong>de</strong>s tâches<br />

croissantes et nouvelles par une planification interne <strong>de</strong> renoncement<br />

et <strong>de</strong> rationalisation. Dans le cas <strong>de</strong> la France, le<br />

DFAE a conclu qu’il est possible <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s économies dans<br />

le domaine <strong>de</strong>s services consulaires et administratifs. Outre<br />

l’ambassa<strong>de</strong> à Paris, la Suisse a huit postes consulaires<br />

dans l’Hexagone. Ainsi, le réseau <strong>de</strong> consulats dans notre<br />

pays voisin à l’ouest est le plus <strong>de</strong>nse. C’est pourquoi le<br />

DFAE a élaboré un projet <strong>de</strong> réaménagement dudit réseau.<br />

Ce projet prévoit que les quatre consulats à Annecy, Besançon,<br />

Mulhouse et Nice cessent leurs services consulaires et<br />

administratifs et que ceux-ci soient concentrés dans d’autres<br />

postes existants. A l’exception <strong>de</strong> Besançon, ces postes seront<br />

dirigés dorénavant par <strong>de</strong>s consuls honoraires. A Besançon,<br />

un consul <strong>de</strong> carrière sera employé aussi dans le futur.<br />

A l’avenir, les services consulaires et administratifs seront regroupés<br />

pour l’ensemble <strong>de</strong> la France aux consultas généraux<br />

à Bor<strong>de</strong>aux, Lyon et Marseille ainsi qu’au consulat à<br />

Strasbourg. Ce <strong><strong>de</strong>r</strong>nier sera transformé en un consulat général<br />

pour les raisons citées ci-<strong>de</strong>ssous sous chiffre 2. En plus,<br />

afin <strong>de</strong> renforcer la présence <strong>de</strong> la Suisse en France, les<br />

agences consulaires actuellement existantes à Ajaccio, Toulouse,<br />

Nouméa (Nouvelle-Calédonie) et au Lamentin (Martinique)<br />

seront élevées au rang <strong>de</strong> consulats qui seront dirigés<br />

également par <strong>de</strong>s consuls honoraires. En outre, <strong>de</strong>s consulats<br />

sous la direction <strong>de</strong> représentants honoraires seront<br />

ouverts à Dijon, Montpellier et Nantes. Les tâches <strong>de</strong>s con-<br />

suls honoraires en France ainsi que du consul à Besançon se<br />

limiteront à la défense <strong>de</strong>s intérêts suisses et aux contacts<br />

avec la colonie suisse.<br />

Après que les autorités françaises avaient approuvé <strong><strong>de</strong>r</strong>nièrement<br />

ce projet <strong>de</strong> réaménagement, les services compétents<br />

du DFAE ont reçu l’ordre <strong>de</strong> réaliser ce projet d’ici la fin<br />

<strong>de</strong> l’année 1998.<br />

Une rationalisation <strong>de</strong> cette nature est judicieuse, car la mobilité<br />

agrandie et les moyens <strong>de</strong> communication et d’informatique<br />

<strong>de</strong> nos jours permettent d’offrir les mêmes services<br />

avec un nombre <strong>de</strong> postes plus faible et sans en diminuer la<br />

qualité. La dimension du réseau <strong>de</strong> représentations suisses<br />

sera encore élargie par cette restructuration.<br />

2. La question posée, à savoir pourquoi les services consulaires<br />

et administratifs seront concentrés à Strasbourg et non<br />

à Mulhouse, se justifie. Strasbourg a, du point <strong>de</strong> vue politique,<br />

économique et culturel, un rayonnement qui va bien au<strong>de</strong>là<br />

<strong>de</strong> la région et <strong>de</strong>vrait, pour cela, être maintenu en tous<br />

cas comme représentation professionnelle. Puisque, pour les<br />

raisons mentionnées sous chiffre 1, certaines mesures <strong>de</strong> rationalisation<br />

se révèlent indispensables, le maintien <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

représentations professionnelles dans cette région ne se justifie<br />

pas. C’est ainsi que le DFAE a décidé <strong>de</strong> transformer<br />

Mulhouse en consulat honoraire et <strong>de</strong> concentrer les services<br />

consulaires et administratifs dorénavant à Strasbourg.<br />

Pour tenir compte <strong>de</strong> l’importance ainsi accrue il est prévu<br />

d’élever ce poste au rang d’un consulat général. En outre,<br />

l’expérience a montré qu’une part toujours plus gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

services peut être fournie par courrier ou par téléphone <strong>de</strong><br />

sorte qu’il n’en découlera pas <strong>de</strong> désavantages sérieux pour<br />

les personnes immatriculées à Mulhouse.<br />

3. La collaboration transfrontalière dans la région <strong>de</strong> Bâle ne<br />

sera pas atteinte par la transformation du consulat à Mulhouse<br />

puisque celle-ci est garantie par d’autres organes.<br />

Ainsi, le Conseil fédéral a confirmé déjà en 1994, par sa décision<br />

<strong>de</strong> participer à l’initiative <strong>de</strong> l’Union européenne<br />

Interreg II, qu’il estime très importante la collaboration transfrontalière.<br />

Le soutien financier pour la région <strong>de</strong> Bâle s’élève<br />

à environ 6 millions <strong>de</strong> francs pour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1994 à 1998.<br />

Mais le consulat à Mulhouse tient un rôle <strong>de</strong> moindre importance<br />

dans le cadre <strong>de</strong> cette collaboration interrégionale. En<br />

plus, le fait <strong>de</strong> nommer un consul honoraire à ce poste permettra<br />

aussi dans le futur <strong>de</strong> défendre les intérêts suisses<br />

dans le domaine économique et culturel.<br />

4. Le Conseil fédéral est convaincu que, par la transformation<br />

du consulat à Mulhouse, les relations traditionnellement<br />

bonnes entre cette ville et la Confédération ne seront nullement<br />

atteintes. Au contraire, par l’importance croissante <strong>de</strong><br />

cette région, également dans le cadre paneuropéen, la collaboration<br />

transfrontalière dans la région Bâle-Mulhouse <strong>de</strong>vrait<br />

encore se renforcer.<br />

97.1005<br />

Einfache Anfrage Baumann Ruedi<br />

BSE-Entwicklung<br />

Question ordinaire Baumann Ruedi<br />

Evolution <strong>de</strong> l’ESB<br />

___________________________________________________________<br />

Wortlaut <strong><strong>de</strong>r</strong> Einfachen Anfrage vom 4. März 1997<br />

Von <strong>de</strong>n bisher neun BSE-Fällen in diesem Jahr waren vier<br />

sogenannte BAB-Fälle («born after ban»). Wenn diese Entwicklung<br />

so weitergeht, kommen gewisse Zweifel auf, ob und<br />

wie gut das Fütterungsverbot <strong>de</strong>s Bun<strong>de</strong>s für tierisches Eiweiss<br />

in <strong>de</strong>n Jahren 1991 bis 1995 eingehalten wur<strong>de</strong>. Die<br />

Vermutung liegt nahe, dass viele Bauern bis zur grossen Mediendiskussion<br />

1995 gar nicht gewusst haben, dass tierische<br />

Eiweisse nicht mehr an Wie<strong><strong>de</strong>r</strong>käuer verfüttert wer<strong>de</strong>n dürfen.<br />

Wie wur<strong>de</strong> das Fütterungsverbot, das 1990 ausgesprochen<br />

wur<strong>de</strong>, <strong>de</strong>n Bauern mitgeteilt? Wur<strong>de</strong>n die Rindviehhal-<br />

<strong>Bulletin</strong> <strong>officiel</strong> <strong>de</strong> l’Assemblée fédérale

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