Amtliches Bulletin der Bundesversammlung Bulletin officiel de l ...
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Questions ordinaires N 1602 N Einfache Anfragen<br />
La Suisse réprime tant les corrompus que les corrupteurs indigènes.<br />
En revanche, il est admis <strong>de</strong> déduire <strong>de</strong>s revenus<br />
déclarés au fisc les pots-<strong>de</strong>-vin versés, à l’étranger par exemple.<br />
Cette pratique est fondée essentiellement sur une circulaire<br />
<strong>de</strong> l’administration <strong>de</strong>s contributions datant <strong>de</strong> 1946.<br />
Elle stipule que les <strong>de</strong>ssous-<strong>de</strong>-table versés dans le but d’obtenir<br />
<strong>de</strong>s travaux ou <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s sont déductibles au titre<br />
<strong>de</strong> l’impôt fédéral direct, à la condition d’en fournir la preuve.<br />
Cette pratique encourage voire donne une légitimité à la corruption<br />
active, comme s’il était normal que <strong>de</strong>s pots-<strong>de</strong>-vin<br />
soient versés, même si cela peut être l’usage dans <strong>de</strong>s pays<br />
étrangers.<br />
En 1993, il y a donc près <strong>de</strong> quatre ans, M. Carobbio, conseiller<br />
national, avait déposé une initiative parlementaire sur<br />
cette question après plusieurs autres interventions parlementaires<br />
sur le même sujet. En mars 1995, le Conseil national a<br />
décidé <strong>de</strong> donner suite à cette initiative. Le Conseil fédéral<br />
peut-il nous renseigner sur l’avancement <strong>de</strong> ses travaux<br />
dans ce domaine et sur le calendrier qu’il a fixé pour concrétiser<br />
les modifications légales qui s’imposent?<br />
Réponse du Conseil fédéral du 16 juin 1997<br />
1. Dans le cadre <strong>de</strong> l’initiative parlementaire Carobbio, la<br />
Commission <strong>de</strong> l’économie et <strong>de</strong>s re<strong>de</strong>vances du Conseil national<br />
(CER-CN) a fait appel à un groupe d’experts dirigé par<br />
M. P. Locher, professeur à l’Université <strong>de</strong> Berne. Le rapport<br />
<strong>de</strong> ce groupe d’experts daté du 8 février 1996 distingue entre<br />
les pots-<strong>de</strong>-vin et les commissions occultes. Ces prestations<br />
en argent doivent inciter leur bénéficiaire à violer les <strong>de</strong>voirs<br />
<strong>de</strong> sa charge en faveur <strong>de</strong> celui qui les verse. Pour les pots<strong>de</strong>-vin,<br />
le cercle <strong>de</strong>s bénéficiaires n’est pas précisé alors que<br />
pour les commission occultes, le bénéficiaire fait partie <strong>de</strong>s<br />
personnes qui exercent une charge publique.<br />
Le groupe d’experts propose <strong>de</strong> refuser la déduction fiscale<br />
uniquement aux commissions occultes qui ont conduit à un<br />
jugement passé en force ou à une décision <strong>de</strong> confiscation<br />
sur la base du droit pénal. Aussi longtemps que le Co<strong>de</strong> pénal<br />
suisse ne poursuit que la corruption <strong>de</strong> fonctionnaires<br />
suisses, les commissions occultes versées à <strong>de</strong>s fonctionnaires<br />
étrangers resteraient donc déductibles. Une modification<br />
ultérieure du droit pénal en fonction <strong>de</strong> l’évolution internationale<br />
restreindrait alors automatiquement le droit <strong>de</strong> déduire<br />
les commissions occultes. Le principe <strong>de</strong> l’unité du droit a inspiré<br />
ces dispositions. En outre, le groupe d’experts prévoit<br />
l’obligation <strong>de</strong>s autorités fiscales <strong>de</strong> signaler aux autorités <strong>de</strong><br />
poursuite pénale les commissions occultes qu’elles découvrent<br />
pendant leur travail.<br />
2. Le rapport <strong>de</strong> la CER-CN du 29 janvier 1997 sur l’initiative<br />
parlementaire Carobbio veut supprimer la déduction fiscale<br />
pour le versement <strong>de</strong> commissions occultes au sens du droit<br />
pénal aux personnes qui exercent <strong>de</strong>s charges <strong>officiel</strong>les et<br />
préconise d’adapter les articles concernés <strong>de</strong> la loi sur l’impôt<br />
fédéral direct et <strong>de</strong> la loi fédérale sur l’harmonisation fiscale.<br />
En fait, le rapport <strong>de</strong> la CER-CN diffère du rapport du groupe<br />
d’experts sur trois points: non seulement la corruption <strong>de</strong><br />
fonctionnaires suisses, mais aussi celle <strong>de</strong> fonctionnaires<br />
étrangers, doivent conduire d’emblée au refus <strong>de</strong> la déduction<br />
à tire <strong>de</strong> charge justifiée par l’usage commercial. En<br />
outre, la déduction doit également être refusée si le fonctionnaire<br />
fiscal constate une corruption. Enfin, la CER-CN veut<br />
renoncer à l’obligation <strong>de</strong>s autorités fiscales d’avertir les<br />
autorités pénales.<br />
3. La CER-CN a maintenant présenté son rapport au Conseil<br />
national, comme l’exige l’article 24quater alinéas 3 et 4 <strong>de</strong> la<br />
loi sur les rapports entre les Conseils, et l’a transmis au Conseil<br />
fédéral pour avis. Le Conseil fédéral est sur le point <strong>de</strong><br />
remettre son avis au Conseil national. Le Parlement pourra<br />
donc déci<strong><strong>de</strong>r</strong> prochainement <strong>de</strong> la suite à donner aux modifications<br />
légales envisagées.<br />
4. Lors <strong>de</strong> la réunion ministérielle <strong>de</strong> l’OCDE qui s’est tenue<br />
les 26 et 27 mai 1997, les ministres ont approuvé la recommandation<br />
révisée sur la lutte contre la corruption dans les<br />
transactions commerciales internationales. Ils ont <strong>de</strong>mandé<br />
l’application rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la recommandation <strong>de</strong> 1996 sur la déductibilité<br />
fiscale <strong>de</strong> ces paiements illicites. Ils ont souligné la<br />
portée mondiale <strong>de</strong> la corruption dans les transactions commerciales<br />
internationales et ils ont appelé les pays non membres<br />
à se joindre à la lutte contre ce phénomène.<br />
97.1041<br />
Einfache Anfrage Jaquet<br />
Sprachkurse an <strong><strong>de</strong>r</strong> ETH Lausanne<br />
Question ordinaire Jaquet<br />
Cours <strong>de</strong> langues à l’EPF <strong>de</strong> Lausanne<br />
___________________________________________________________<br />
Texte <strong>de</strong> la question ordinaire du 21 mars 1977<br />
L’EPF <strong>de</strong> Lausanne a décidé <strong>de</strong> confier à l’Ecole-Club Migros<br />
l’enseignement <strong>de</strong>s langues comme l’allemand par exemple.<br />
Le Conseil fédéral peut-il nous renseigner sur les accords<br />
conclus avec l’Ecole-Club Migros concernant la qualification<br />
<strong>de</strong>s enseignants, la surveillance et l’évaluation <strong>de</strong> la qualité<br />
<strong>de</strong> leur enseignement, leur rémunération et la relation qui<br />
existe ou non entre le prix payé par l’EPF et le salaire payé<br />
réellement à cette catégorie d’enseignants.<br />
Réponse du Conseil fédéral du 2 juin 1997<br />
Pour l’enseignement <strong>de</strong>s langues, l’EPFL a cherché le candidat<br />
le plus qualifié et le mieux apte à répondre aux besoins<br />
<strong>de</strong>s étudiants <strong>de</strong> l’école. Pour l’année académique 1996/97,<br />
les accords qui ont été conclus entre l’EPFL et le Département<br />
culturel <strong>de</strong> Migros-Vaud sont les suivants:<br />
1. La surveillance et l’évaluation <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’enseignement<br />
Les accords concernant la surveillance et l’évaluation <strong>de</strong> la<br />
qualité <strong>de</strong> l’enseignement sont concrétisés par <strong>de</strong>s clauses<br />
qui figurent, soit dans la convention entre l’Ecole polytechnique<br />
fédérale <strong>de</strong> Lausanne et la Société coopérative Migros-<br />
Vaud, signée le 23 août 1996, soit dans le cahier <strong>de</strong>s charges<br />
du Centre <strong>de</strong> langues à l’EPFL:<br />
– Convention:<br />
Point 6.2<br />
Gestion et administration<br />
«L’EPFL peut <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>r</strong> le renvoi d’un enseignant, si les circonstances<br />
l’exigent quant à la bonne marche du Centre <strong>de</strong><br />
langues.»<br />
– Cahier <strong>de</strong>s charges:<br />
Article 8<br />
Produits et portfolio<br />
Lettre h<br />
«Les métho<strong>de</strong>s d’enseignement sont choisies par le prestataire;<br />
elles sont présentées au début <strong>de</strong> l’année académique<br />
par le prestataire au délégué <strong>de</strong> la direction <strong>de</strong> l’EPFL.»<br />
Article 14<br />
Evaluation <strong>de</strong>s enseignants, actions correctives<br />
Lettre a<br />
«Les prestations <strong>de</strong> services <strong>de</strong>s enseignants et <strong>de</strong> l’enseignement<br />
sont évaluées par les clients, en principe à la fin <strong>de</strong><br />
chaque semestre, au moyen d’un questionnaire ad hoc.<br />
Cette évaluation sera également faite à l’issue <strong>de</strong>s cours<br />
intensifs .... Le résultat est analysé par le directeur ou la directrice<br />
qui déci<strong>de</strong> <strong>de</strong>s actions correctives éventuelles (visite<br />
du pédagogue, entretien <strong>de</strong> qualification).»<br />
Lettre b<br />
«Les actions correctives qui en découlent peuvent être <strong>de</strong>s<br />
conseils ou une formation pédagogique.<br />
Le délégué <strong>de</strong> la direction <strong>de</strong> l’EPFL peut aussi <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>r</strong> au<br />
directeur ou à la directrice une visite du pédagogue.»<br />
Lettre d<br />
«Le résultat <strong>de</strong>s évaluations est à la disposition du délégué<br />
<strong>de</strong> la direction <strong>de</strong> l’EPFL. Celui-ci peut <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>r</strong> le renvoi<br />
d’un enseignant.<br />
Les critères <strong>de</strong> renvoi sont en particulier: la non-satisfaction<br />
<strong>de</strong>s clients; une chute importante <strong>de</strong> l’effectif <strong>de</strong> la classe;<br />
une évaluation pédagogique défavorable.»<br />
<strong>Bulletin</strong> <strong>officiel</strong> <strong>de</strong> l’Assemblée fédérale