Amtliches Bulletin der Bundesversammlung Bulletin officiel de l ...

Politique du tourisme 1120 N 11 juin 1997
Sammeltitel – Titre collectif
Tourismuspolitik
Politique du tourisme
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96.046
Tourismuspolitik des Bundes.
Bericht
Politique du tourisme de la Confédération.
Rapport
Bericht des Bundesrates vom 29. Mai 1996 (BBl III 852)
Rapport du Conseil fédéral du 29 mai 1996 (FF III 822)
Beschluss des Ständerates vom 11. März 1997
Décision du Conseil des Etats du 11 mars 1997
Kategorie IV/III, Art. 68 GRN – Catégorie IV/III, art. 68 RCN
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Antrag der Kommission
Kenntnisnahme vom Bericht
Proposition de la commission
Prendre acte du rapport
96.115
Förderung
von Innovation und Zusammenarbeit
im Tourismus.
Bundesbeschluss
Encouragement
de l’innovation et de la coopération
dans le domaine du tourisme.
Arrêté fédéral
Botschaft und Beschlussentwürfe vom 9. Dezember 1996
(BBl 1997 I 1412)
Message et projets d’arrêté du 9 décembre 1996
(FF 1997 I 1346)
Beschluss des Ständerates vom 11. März 1997
Décision du Conseil des Etats du 11 mars 1997
Kategorie IV/III, Art. 68 GRN – Catégorie IV/III, art. 68 RCN
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Antrag der Kommission
Eintreten
Proposition de la commission
Entrer en matière
Ordnungsantrag der christlichdemokratischen Fraktion
Die Geschäfte 96.046 und 96.115 sind in Kategorie III/IV zu
behandeln.
Motion d’ordre du groupe démocrate-chrétien
Les objets 96.046 et 96.115 doivent être traités en catégorie
III/IV.
Loretan Otto (C, VS): Ich werde mich äusserster Kürze befleissigen.
Die CVP-Fraktion beantragt Ihnen, den Bericht
über die Tourismuspolitik des Bundes und den Bundesbeschluss
über die Förderung von Innovation und Zusammenarbeit
im Tourismus in Kategorie III/IV zu behandeln, und
zwar aus drei Gründen:
1. Der Tourismus hat einen bedeutenden Stellenwert in unserem
Land. Dies wird von vielen anerkannt und zumindest
in Lippenbekenntnissen dargelegt.
2. Der Bundesrat hat einen umfassenden Bericht dargelegt,
der es verdient, in diesem Rat diskutiert zu werden.
3. Es wäre unverständlich, wenn wir für diesen wichtigen
Wirtschaftszweig nicht ebensoviel Zeit aufwenden könnten
wie für viele andere, unbedeutende Geschäfte.
Ich bitte Sie, dem Antrag zuzustimmen.
Abstimmung – Vote
Für den Ordnungsantrag der CVP-Fraktion 50 Stimmen
Dagegen 64 Stimmen
Maitre Jean-Philippe (C, GE), rapporteur: Nous nous sommes
réparti la tâche avec M. Jans. Je m’exprimerai au nom
de la commission sur le rapport sur la politique du tourisme
de la Confédération et M. Jans parlera plus particulièrement
de l’arrêté fédéral sur l’encouragement de l’innovation et de
la coopération dans le domaine du tourisme.
Le rapport, dont il convient de souligner la qualité, est une occasion
de faire le point sur la situation actuelle de la branche
touristique en Suisse, avec ses forces et ses faiblesses.
Un premier rappel tout d’abord: le tourisme comme branche
économique en Suisse joue un rôle considérable. Il s’agit du
troisième secteur économique de notre pays, derrière l’industrie
des machines et la chimie-pharmacie, et juste devant
l’horlogerie. A ce titre, il est le troisième employeur du pays,
300 000 emplois. En outre, et c’est important de le souligner,
il a un effet multiplicateur: selon certaines analyses, 1 franc
dépensé dans le tourisme engendre 4 francs dans les différents
secteurs économiques pour lesquels le tourisme représente
un débouché.
Le tourisme joue par ailleurs un rôle considérable dans le
maintien d’une occupation décentralisée du territoire. En effet,
sans le tourisme, de nombreuses régions de montagne
seraient abandonnées par la plupart de leurs habitants, faute
d’y trouver emploi. On peut donc dire que le tourisme est un
secteur économique stratégique pour notre pays.
La commission a débattu de la qualification du produit touristique
en tant que tel. Il est évidemment difficile à définir, parce
qu’il est composite, complexe; en un mot, le produit touristique
est pluriel. Parmi ses différents composants, il y a bien
sûr les sites, dont la qualité représente en tant que telle la
matière première du tourisme, il y a les infrastructures, qu’elles
soient publiques, notamment en matière de transports, ou
privées, en particulier les hôtels, cafés-restaurants, etc.
Il y a l’animation, c’est-à-dire l’offre en matière culturelle,
sportive ou autre. Il y a bien sûr l’accueil, et là il s’agit d’un
élément extrêmement important et malheureusement parfois
négligé dans notre pays. Evoquer l’accueil, c’est d’ailleurs
mettre en évidence la prépondérance du facteur humain
dans la réussite d’une politique touristique. La commission a
eu l’occasion d’en débattre et de souligner à ce propos l’importance
décisive de la formation, d’une part, et, d’autre part,
de la valorisation des métiers du tourisme.
C’est parce que le produit touristique est composite qu’un accent
particulier doit être mis sur la coordination. On y reviendra
puisque c’est un des objectifs de l’arrêté fédéral.
Le tourisme fait face aujourd’hui à des problèmes complètement
nouveaux. Son environnement est très différent de ce
qu’il était il y a simplement une vingtaine d’années. On assiste
tout d’abord à une véritable explosion de l’offre et à son
extraordinaire diversification. On constate également que
cette explosion du nombre de destinations s’accompagne
d’une bataille sur les prix extrêmement vive, de sorte qu’il est
tout à fait possible aujourd’hui de se rendre dans les lieux les
plus exotiques à des prix qui défient toute concurrence. Mais
la qualité de l’offre touristique s’est également considérablement
améliorée, et il en résulte que la Suisse a peu à peu
gommé des avantages comparatifs dont elle pouvait encore
se prévaloir il y a quelques années.
Pour reconquérir et développer ses positions, la politique
suisse du tourisme a dû être très sérieusement remodelée.
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