Amtliches Bulletin der Bundesversammlung Bulletin officiel de l ...
Amtliches Bulletin der Bundesversammlung Bulletin officiel de l ...
Amtliches Bulletin der Bundesversammlung Bulletin officiel de l ...
Sie wollen auch ein ePaper? Erhöhen Sie die Reichweite Ihrer Titel.
YUMPU macht aus Druck-PDFs automatisch weboptimierte ePaper, die Google liebt.
20. Juni 1997 N 1569 Interpellation Tschopp<br />
96.3410<br />
Interpellation Tschopp<br />
Bun<strong>de</strong>samt für Zivilluftfahrt<br />
und kartellistische Absprachen<br />
Interpellation Tschopp<br />
Office fédéral <strong>de</strong> l’aviation civile<br />
et accords cartellaires<br />
___________________________________________________________<br />
Wortlaut <strong><strong>de</strong>r</strong> Interpellation vom 18. September 1996<br />
Ist <strong><strong>de</strong>r</strong> Bun<strong>de</strong>srat <strong><strong>de</strong>r</strong> Auffassung, dass die Einmischung <strong>de</strong>s<br />
Bun<strong>de</strong>samtes für Zivilluftfahrt in die Tarifpolitik <strong><strong>de</strong>r</strong> Luftfahrtgesellschaften,<br />
welche in seinen Kompetenzbereich fallen,<br />
mit Sinn und Buchstabe <strong>de</strong>s neuen Kartellgesetzes und <strong><strong>de</strong>r</strong><br />
gelten<strong>de</strong>n Bestimmungen im Bereich <strong><strong>de</strong>r</strong> Zivilluftfahrt noch<br />
zu vereinbaren sind? Ich <strong>de</strong>nke da insbeson<strong><strong>de</strong>r</strong>e an das,<br />
was Bun<strong>de</strong>srat Leuenberger zum Open-Sky-Konzept <strong>de</strong>s<br />
Bun<strong>de</strong>srates während <strong><strong>de</strong>r</strong> Sommersession 1996 gesagt<br />
hat?<br />
Texte <strong>de</strong> l’interpellation du 18 septembre 1996<br />
Le Conseil fédéral estime-t-il que l’immixtion <strong>de</strong> l’Office fédéral<br />
<strong>de</strong> l’aviation civile dans la politique <strong>de</strong> tarification <strong>de</strong>s compagnies<br />
d’aviation qui sont soumises à son autorité est compatible<br />
avec l’esprit et la lettre <strong>de</strong> la nouvelle loi sur les cartels<br />
et avec la législation sur l’aviation civile en vigueur, compte<br />
tenu notamment <strong>de</strong>s déclarations faites par M. Leuenberger,<br />
conseiller fédéral, concernant le concept Open Sky du Conseil<br />
fédéral, lors <strong>de</strong> la session d’été 1996?<br />
Mitunterzeichner – Cosignataires: Christen, Comby, Dupraz,<br />
Guisan (4)<br />
Schriftliche Begründung – Développement par écrit<br />
Le chef <strong>de</strong> section Daniel Ruhier, <strong>de</strong> l’Office fédéral <strong>de</strong> l’aviation<br />
civile (OFAC), a déclaré le 23 août 1996 à M. Charles<br />
Goldsmith, du «Wall Street Journal Europe»: «As long as our<br />
carriers cannot do what they (EU carries) are allowed to do in<br />
Europe, why should we allow them (Virgin) to do whatever<br />
they want here?» Quant à M. André Auer, directeur <strong>de</strong><br />
l’OFAC, il a déclaré au «SonntagsZeitung» du 1er septembre<br />
1996: «Wenn <strong><strong>de</strong>r</strong> Konsument diese absolute Freiheit will,<br />
dann muss er eben etwas mehr bezahlen. Je weniger Auflagen<br />
mit einem Ticket verbun<strong>de</strong>n sind, <strong>de</strong>sto teurer ist es. Das<br />
ist unsere Philosophie ....»<br />
On est bel et bien obligé d’interpréter ces propos comme l’expression<br />
d’une volonté <strong>de</strong> maintenir les prix pratiqués par les<br />
compagnies d’aviation <strong>de</strong>sservant la Suisse à un haut niveau,<br />
celui <strong>de</strong>s accords cartellaires prévus, mais non respectés,<br />
par toutes sortes <strong>de</strong> conventions tarifaires internationales.<br />
Schriftliche Stellungnahme <strong>de</strong>s Bun<strong>de</strong>srates<br />
vom 26. März 1997<br />
Rapport écrit du Conseil fédéral<br />
du 26 mars 1997<br />
1. Les bases légales relatives à l’obligation d’approuver les<br />
tarifs<br />
Selon les dispositions <strong>de</strong> la législation aéronautique, les entreprises<br />
<strong>de</strong> transport aérien titulaires d’une concession pour<br />
le trafic <strong>de</strong> lignes doivent soumettre leurs tarifs à l’approbation<br />
<strong>de</strong> l’Office fédéral <strong>de</strong> l’aviation civile (OFAC) et les rendre<br />
accessibles au public <strong>de</strong> façon appropriée. Elles sont tenues,<br />
par ailleurs, <strong>de</strong> s’assurer que leurs transports ne sont offerts<br />
et effectués qu’aux tarifs approuvés par cet office, sous réserve<br />
<strong>de</strong>s dérogations <strong>officiel</strong>lement admises.<br />
Lorsqu’il approuve <strong>de</strong>s tarifs pour les transports aériens internationaux,<br />
l’OFAC doit respecter du point <strong>de</strong> vue formel les<br />
dispositions déterminantes <strong>de</strong>s accords bilatéraux <strong>de</strong> trafic<br />
aérien. La majorité <strong>de</strong>s accords conclus par la Suisse comprend<br />
un article sur les tarifs, qui stipule notamment que<br />
<strong>Amtliches</strong> <strong>Bulletin</strong> <strong><strong>de</strong>r</strong> <strong>Bun<strong>de</strong>sversammlung</strong><br />
ceux-ci doivent être soumis à l’approbation <strong>de</strong>s autorités<br />
aéronautiques <strong>de</strong>s parties contractantes.<br />
2. Aperçu <strong>de</strong> la réglementation appliquée<br />
Actuellement, la règle dite <strong>de</strong> la «double approbation» est<br />
celle qui est encore appliquée le plus souvent: ainsi, pour entrer<br />
en vigueur, les tarifs doivent être approuvés par les autorités<br />
aéronautiques <strong>de</strong> l’Etat d’origine et <strong>de</strong> l’Etat <strong>de</strong> <strong>de</strong>stination.<br />
La règle dite «du pays d’origine» a été convenue avec<br />
plusieurs pays (p. ex. la Belgique, l’Angleterre): les tarifs ne<br />
doivent être approuvés que par l’Etat d’origine pour être mis<br />
en vigueur; l’autre Etat ne peut pas les refuser. Enfin, avec<br />
quelques rares pays (p. ex. le Canada, les Etats-Unis, Singapour),<br />
la Suisse a convenu <strong>de</strong> la règle dite <strong>de</strong> la «double désapprobation»:<br />
les tarifs entrent en vigueur, à moins d’avoir<br />
été désapprouvés par les autorités aéronautiques <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />
parties contractantes.<br />
L’accord international <strong>de</strong> 1987 sur les tarifs conclus dans le<br />
cadre <strong>de</strong> la Conférence européenne <strong>de</strong> l’aviation civile<br />
(CEAC) est applicable au trafic aérien entre la Suisse et plusieurs<br />
pays européens. Il prévoit l’approbation automatique<br />
<strong>de</strong>s tarifs s’ils se situent à l’intérieur <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux zones <strong>de</strong> flexibilité<br />
définies. Par rapport au prix <strong>de</strong> référence (le tarif normal<br />
aller-retour), les limites inférieures <strong>de</strong> ces zones sont fixées<br />
respectivement à 65 et 45 pour cent. Par la suite, l’accord a<br />
été modifié lors <strong>de</strong> la 17e session intermédiaire <strong>de</strong> la CEAC<br />
en 1989. Il définit désormais trois zones <strong>de</strong> flexibilité dont les<br />
limites inférieures sont respectivement <strong>de</strong> 85, 65 et 35 pour<br />
cent. A cet égard, le principe retenu est le suivant: plus un tarif<br />
est avantageux, plus ses conditions d’application sont restrictives.<br />
En fait, soucieux <strong>de</strong> libéraliser progressivement sa pratique,<br />
l’OFAC va plus loin que ces dispositions formelles:<br />
– il applique la règle dite «du pays d’origine» sur le plan mondial:<br />
ainsi, tous les tarifs pour le trafic au départ <strong>de</strong> l’étranger<br />
à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> la Suisse sont approuvés sans plus ample<br />
examen;<br />
– il évalue les tarifs pour le trafic au départ <strong>de</strong> la Suisse à <strong>de</strong>stination<br />
<strong>de</strong> tous les pays étrangers, conformément aux décisions<br />
et principes <strong>de</strong> la 17e session susmentionnée: ainsi,<br />
selon les conditions du marché, la limite inférieure <strong>de</strong> la<br />
zone 3 est fixée à 25 pour cent au lieu <strong>de</strong> 35 (exemple: si le<br />
tarif <strong>de</strong> référence s’élève à 1000 francs, le tarif spécial sera<br />
<strong>de</strong> 250 francs, au lieu <strong>de</strong> 350 francs);<br />
– enfin, il approuve également les tarifs se situant au-<strong>de</strong>ssous<br />
<strong>de</strong> la limite <strong>de</strong> 25 pour cent du tarif <strong>de</strong> référence, dans<br />
la mesure où il s’agit <strong>de</strong> campagnes <strong>de</strong> courte durée (la pério<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> vente et <strong>de</strong> voyage est limitée à un mois à l’intérieur<br />
<strong>de</strong> l’Europe et à six semaines en trafic international). Pour<br />
une même paire <strong>de</strong> villes, une telle campagne ne peut pas se<br />
répéter avant l’expiration d’un délai <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux et <strong>de</strong> trois mois,<br />
respectivement.<br />
L’objectif <strong>de</strong> ces règles détaillées repose sur la volonté d’appliquer<br />
les dispositions sur les tarifs <strong>de</strong> manière non discriminatoire<br />
vis-à-vis <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s compagnies aériennes.<br />
Nous envisageons <strong>de</strong> redéfinir la politique actuelle en matière<br />
d’approbation <strong>de</strong>s tarifs dès qu’un accord <strong>de</strong> trafic aérien<br />
aura été conclu avec l’UE.<br />
3. Réponses aux questions soulevées par l’auteur <strong>de</strong> l’interpellation<br />
Comme nous l’avons déjà mentionné, les compagnies<br />
d’aviation doivent soumettre à l’approbation <strong>de</strong> l’OFAC les tarifs<br />
applicables sur les vols à <strong>de</strong>stination et au départ <strong>de</strong> notre<br />
pays. Le niveau <strong>de</strong>s tarifs n’est pas fixé par cet office, mais<br />
par les compagnies. Les tarifs négociés au sein <strong>de</strong> l’Association<br />
internationale du transport aérien ou, <strong>de</strong> manière bilatérale,<br />
entre les compagnies ne tombent pas sous les dispositions<br />
<strong>de</strong> la loi sur les cartels, en raison <strong>de</strong> l’obligation légale<br />
selon laquelle ils sont soumis à l’approbation <strong>de</strong> l’autorité.<br />
Par ailleurs, lorsque nous avons pris notre décision le 8 mai<br />
1996, nous avons réaffirmé, en ce qui concerne la libéralisation<br />
<strong>de</strong> la politique aéronautique avec les Etats <strong>de</strong> l’UE,<br />
qu’une solution <strong>de</strong>vait être trouvée à la faveur <strong>de</strong>s négociations<br />
bilatérales sectorielles en cours. Nous n’avons jamais<br />
eu l’intention <strong>de</strong> donner par anticipation aux compagnies<br />
communautaires une complète liberté tarifaire sur les lignes