Amtliches Bulletin der Bundesversammlung Bulletin officiel de l ...

Transport public. NLFA 1340 N 18 juin 1997
Art. 3
Antrag der Kommission
Aufheben
Proposition de la commission
Abroger
Angenommen – Adopté
Art. 4
Antrag der Kommission
Zustimmung zum Beschluss des Ständerates
Proposition de la commission
Adhérer à la décision du Conseil des Etats
Angenommen – Adopté
Art. 4bis (neu)
Antrag der Kommission
Titel
Neat-Konzept
Wortlaut
Das Neat-Konzept umfasst den Ausbau der Transitachsen
Gotthard und Lötschberg-Simplon als Gesamtsystem sowie
den besseren Anschluss der Ostschweiz an die Transitachse
Gotthard.
Antrag Pelli
«Lötschberg-Simplon» durch «Lötschberg» ersetzen
Antrag der liberalen Fraktion
Titel
Neat-Konzept
Wortlaut
Das Neat-Konzept umfasst den Ausbau einer Transitachse
durch die Alpen.
Art. 4bis (nouveau)
Proposition de la commission
Titre
Projet de la NLFA
Texte
Le projet de la NLFA prévoit la construction des lignes de
transit du Saint-Gothard et du Lötschberg-Simplon en tant
que système global, ainsi qu’un meilleur raccordement de la
Suisse orientale à l’axe du Saint-Gothard.
Proposition Pelli
Remplacer «Lötschberg-Simplon» par «Lötschberg»
Proposition du groupe libéral
Titre
Projet de la NLFA
Texte
Le projet de la NLFA prévoit la construction d’une ligne de
transit à travers les Alpes.
Pelli Fulvio (R, TI): Pardonnez-moi si je me suis permis de
vous proposer cette petite correction du texte de l’article 4bis
proposé par la commission. Seulement dans cet article, on
prévoit la ligne de transit du «Lötschberg-Simplon» en tant
qu’axe de transit à construire. Le projet du Conseil fédéral
prévoyait, à l’article 3 lettre a, «l’amélioration» des axes de
transit du Saint-Gothard et du Lötschberg-Simplon, et non la
«construction». Dans la version allemande, la situation est
différente, car on n’a pas changé de mot et on a gardé celui
d’«Ausbau», qui est un peu moins clair.
Dans le projet du Conseil fédéral, le texte était correct. Parallèlement,
est correct le texte de l’article 5bis proposé par la
commission, où l’on dit qu’il est nécessaire de garantir le raccordement
de la ligne du «Lötschberg» à la ligne du Simplon.
Pourquoi donc, à l’article 4bis, on a prévu la construction
d’une ligne Lötschberg-Simplon? Faute d’attention? Réserve
mentale? Arrière-pensée? Dans ce sens, petite gaffe? Ce
n’est pas important de le savoir. L’important, c’est de corriger
le texte en éliminant une ambiguïté qui pourrait laisser penser
qu’il y a, dans ce Parlement, quelqu’un qui dit vouloir une
variante en réseau, mais ne veut qu’une solution, la ligne
Lötschberg-Simplon. C’est peut-être l’absence de clarté de
beaucoup de nos collègues vis-à-vis de la solution de fond,
dont le réseau, qui a empêché jusqu’à maintenant de conduire
sur le projet des transversales alpines une discussion
rationnelle et transparente, et de débattre sérieusement des
avantages et des inconvénients des différentes solutions.
Cela a donné l’impression qu’on essaie de prendre des solutions
réversibles en renvoyant au futur tout ce qu’il est difficile
de décider maintenant. Ce régime de fiction dans lequel s’insèrent
aussi certaines tentatives de profiter des bilatérales,
de l’accord de transit avec l’Europe et des difficultés géologiques,
connues depuis toujours dans la faille de Piora, pour
forcer nos décisions, risque de nous faire perdre de vue l’importance
de la décision qu’on doit prendre pour l’avenir de
notre pays et des générations futures. La variante en réseau
est une nécessité technique et politique.
Die Netzlösung ist eine technische und staatspolitische Notwendigkeit.
Dass sie staatspolitisch notwendig ist, verstehen
wir alle, auch wenn manche von uns glauben – und meines
Erachtens irren sie sich –, das Volk sei vielmehr wegen der
Kostenfrage besorgt als wegen den Beziehungen zwischen
unseren Landesteilen. Dass zur Schweiz auch das Tessin,
das Wallis und die Welschen gehören, wissen alle Schweizer
sehr gut. Im Falle einer Volksabstimmung wird es einleuchtend
erscheinen.
Aber auch technisch brauchen wir die Netzlösung, insbesondere
weil trotz aller europäischen Widerstände und aller
Kämpfe, die die Interessenvertreter führen werden, die Zukunft
von Alptransit nicht den Lastwagen, sondern den Bahnen
gehört. Nur wer kurzfristig denkt, nur wer so denkt wie diejenigen,
die sich schon während des letzten Jahrhunderts dem
Ausbau des Bahnnetzes widersetzt haben, kann behaupten,
die heutigen Rentabilitätsstudien seien vollständig glaubwürdig.
Es sind Studien, die politisch motiviert sind. Sie sind Mittel
zum Zweck und deshalb schlecht ausgegebenes Geld.
Eine gute Lösung des Problems Alptransit ist heute nur möglich,
wenn wir an die Zukunft glauben, wenn wir eine bessere
Zukunft bauen wollen und wenn wir weder vor der Zukunft
noch vor dem Volk Angst haben. Das Volk war vor einigen
Jahren viel mutiger, als wir es heute sind!
Leuba Jean-François (L, VD): Bien que la proposition du
groupe libéral que j’ai l’honneur de défendre ici comporte la modification
de 13 articles de l’arrêté, elle est en réalité très simple.
Elle revient à ne construire pour le moment qu’une seule transversale
alpine, sans préciser laquelle, exactement comme le
propose la Commission des finances de notre Conseil.
Monsieur le Conseiller fédéral, le moment est venu de parler
vrai, comme disait Michel Rocard. Il faut se demander de
quoi il s’agit.
Pour le groupe libéral, la NLFA doit poursuivre un seul objectif:
transporter à travers les Alpes les marchandises, et subsidiairement
les voyageurs, du trafic nord–sud en déchargeant
autant que faire se peut le trafic routier pour des motifs
écologiques et politiques. Nous adhérons donc, en moins de
mots, mais intégralement, à l’article 1er de l’arrêté.
Mais les dérapages ont commencé lorsqu’on a voulu, audelà
du but clair de la NLFA, donner un sucre à chaque région
pour s’attirer les faveurs des citoyens de tout le pays. Au
lieu de réaliser – je cite l’article 1er – «un projet de grande
ampleur» qui devait servir un intérêt national supérieur, on a
déclenché une misérable guerre, puérile et dispendieuse, entre
«gothardistes» et «lötschbergiens».
M. Villiger, conseiller fédéral, a déclaré lundi que le ménage
fédéral ressemblait à un avion s’approchant dangereusement
d’une falaise et dans lequel les passagers se disputeraient
sur le menu ou pour une place à la fenêtre. Aucune
image ne nous paraît plus judicieuse pour décrire ce qui se
passe ici depuis le Conseil fédéral jusqu’au Parlement, et
vous verrez dans la suite de la discussion que ce ne sera pas
triste.
Avec nos deux lignes de faîte et un tunnel de base, nous
sommes en mesure de faire passer à travers les Alpes tout
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