Amtliches Bulletin der Bundesversammlung Bulletin officiel de l ...
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Loi sur l’asile et LSEE. Modification 1222 N 16 juin 1997<br />
Al. 4 (nouveau)<br />
Majorité<br />
La décision conformément aux alinéas 1er ou 3 doit être notifiée<br />
dans les 15 jours suivant le dépôt <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Si la<br />
procédure dure plus longtemps, l’office fédéral autorise l’entrée<br />
<strong>de</strong> la personne concernée. Si le requérant d’asile est<br />
renvoyé, il ne peut être détenu à l’aéroport que jusqu’au prochain<br />
vol régulier à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> son Etat d’origine ou <strong>de</strong><br />
provenance ou encore d’un Etat tiers, mais pas plus <strong>de</strong><br />
7 jours. L’article 107 reste réservé.<br />
Minorité<br />
(<strong>de</strong> Dar<strong>de</strong>l, Aguet, Bühlmann, Gross Andreas, Hubmann,<br />
Vollmer, von Felten, Zwygart)<br />
Rejeter la proposition <strong>de</strong> la majorité<br />
Al. 5 (nouveau)<br />
Majorité<br />
Rejeter la proposition <strong>de</strong> la minorité<br />
Minorité<br />
(Steinemann, Engler, Fehr Hans, Fischer-Hägglingen, Fritschi,<br />
Leu, Seiler Hanspeter, Stamm Luzi)<br />
Les compagnies aériennes qui transportent <strong>de</strong>s personnes<br />
sans documents <strong>de</strong> voyage ni visa sont tenues <strong>de</strong> rapatrier à<br />
leurs frais celles qui n’obtiennent pas d’autorisation d’entrer<br />
en Suisse.<br />
<strong>de</strong> Dar<strong>de</strong>l Jean-Nils (S, GE), porte-parole <strong>de</strong> la minorité:<br />
Nous abordons ici le problème <strong>de</strong> la procédure d’aéroport.<br />
Vous savez que, déjà actuellement, une procédure particulière<br />
est prévue pour les requérants d’asile qui arrivent par<br />
voie aérienne dans notre pays.<br />
Tout d’abord, nous constatons que le message du Conseil fédéral<br />
prétend à tort que la détention en aéroport jusqu’à dix<br />
jours ouvrables, c’est-à-dire jusqu’à quinze jours effectifs,<br />
n’implique pas nécessairement la possibilité d’un contrôle judiciaire<br />
en application <strong>de</strong> la Convention européenne <strong>de</strong>s<br />
droits <strong>de</strong> l’homme (art. 5 <strong>de</strong> cette convention).<br />
La commission a constaté que cette position du Conseil fédéral<br />
n’était pas exacte. Elle s’est notamment fondée sur une<br />
décision <strong>de</strong> la Cour européenne <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> l’homme, qui<br />
est une décision relativement récente. La commission a été<br />
confortée dans son appréciation <strong>de</strong>s choses, puisque, tout<br />
récemment encore, le Tribunal fédéral, dans un arrêt qui a<br />
été diffusé il y a une semaine environ, a répété, avec la Cour<br />
européenne <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> l’homme, que la détention en aéroport<br />
était bien une privation <strong>de</strong> liberté et que la Convention<br />
européenne <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> l’homme et son article 5 s’appliquaient.<br />
Qu’en est-il <strong>de</strong> la solution <strong>de</strong> la majorité <strong>de</strong> la commission? Il<br />
faut d’abord dire que cette solution est un progrès, il faut le<br />
reconnaître, puisque cette privation <strong>de</strong> liberté doit faire l’objet<br />
d’une décision écrite <strong>de</strong> l’administration remise au requérant,<br />
et qu’un recours à l’autorité judiciaire, c’est-à-dire à la Commission<br />
suisse <strong>de</strong> recours en matière d’asile, est ouvert dans<br />
un délai <strong>de</strong> 48 heures. C’est donc mieux que la situation actuelle,<br />
mais c’est encore tout à fait insuffisant, à notre avis, au<br />
vu <strong>de</strong>s nécessités <strong>de</strong> la Convention européenne <strong>de</strong>s droits<br />
<strong>de</strong> l’homme et <strong>de</strong> ce qui se pratique dans d’autres pays.<br />
Quinze jours <strong>de</strong> détention en aéroport, <strong>de</strong> l’avis <strong>de</strong> la minorité,<br />
c’est beaucoup trop long. En cas <strong>de</strong> recours, d’ailleurs,<br />
recours à interjeter dans les 48 heures, il faut y ajouter <strong>de</strong>s<br />
jours supplémentaires <strong>de</strong> détention en aéroport. Ensuite, il<br />
faut bien voir qu’avec la solution <strong>de</strong> la majorité, le recours<br />
n’est possible qu’au tout début <strong>de</strong> la détention en aéroport,<br />
c’est-à-dire dans les tout premiers jours. Puis le délai est<br />
passé, et au moment où la détention <strong>de</strong>vient trop longue, le<br />
requérant n’a plus la possibilité <strong>de</strong> faire valoir <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong><br />
contrôle judiciaire. Il est privé <strong>de</strong> tout droit, ce qui est tout à<br />
fait insatisfaisant du point <strong>de</strong> vue même <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong> la<br />
Convention européenne <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> l’homme.<br />
Ensuite, la proposition <strong>de</strong> la majorité implique la nécessité<br />
stricte <strong>de</strong> prévoir une voie <strong>de</strong> recours supplémentaire, ce qui<br />
est un défaut, parce que cela alourdit la procédure, et beaucoup,<br />
aujourd’hui, ont dit qu’il fallait si possible alléger les<br />
procédures.<br />
La proposition <strong>de</strong> la minorité est une solution qui allège les<br />
procédures, parce qu’elle évite la nécessité d’un recours. En<br />
effet, si, comme le préconise la minorité <strong>de</strong> la commission, la<br />
rétention en aéroport est <strong>de</strong> 72 heures au maximum seulement,<br />
c’est suffisamment long, à notre avis, pour que l’administration<br />
puisse prendre une décision <strong>de</strong> renvoi ou une décision<br />
d’entrer en Suisse, et c’est suffisamment court pour<br />
qu’un recours au juge <strong>de</strong>vienne inopérant, parce que ce<br />
temps <strong>de</strong> 72 heures est trop court pour permettre un contrôle<br />
judiciaire un tant soit peu sérieux. On peut donc se passer<br />
d’une voie <strong>de</strong> recours en limitant la rétention en aéroport à<br />
72 heures au maximum.<br />
Du côté du Conseil fédéral et <strong>de</strong> l’administration, on nous dit<br />
que 72 heures, c’est beaucoup trop court pour l’administration,<br />
pour examiner ce qu’il en est, pour entendre la personne<br />
en question et pour faire <strong>de</strong>s vérifications qui pourraient<br />
s’avérer nécessaires.<br />
Nous répondons à cette affirmation par la négative. La décision<br />
<strong>de</strong> renvoi à l’aéroport ne doit être prise que si l’on est sûr<br />
à 100 pour cent que la personne qui se présente ne constitue<br />
pas un cas d’asile. Si, après 72 heures, il y a encore inexistence<br />
d’une décision <strong>de</strong> renvoi, c’est alors qu’il y a un doute.<br />
Il y a un doute, et donc il faut permettre à cette personne<br />
d’entrer en Suisse pour poursuivre sérieusement la procédure<br />
d’asile et examiner exactement ce qu’il en est. Au fond,<br />
la décision en aéroport n’est qu’une décision prima facie pour<br />
éliminer tous les cas où, <strong>de</strong> toute évi<strong>de</strong>nce, à 100 pour cent,<br />
on peut dire: il n’y a pas <strong>de</strong> cas d’asile.<br />
Et puis, on peut se fixer <strong>de</strong> faire simplement comme d’autres<br />
pays, et d’autres pays importants, tout particulièrement<br />
comme l’Allemagne. En Allemagne, la détention en aéroport<br />
n’implique que 48 heures. Au bout <strong>de</strong> 48 heures, la décision<br />
doit être prise en première instance. Alors, ce que les Allemands<br />
peuvent faire, nous estimons que les Suisses peuvent<br />
aussi le faire, et qu’il n’y a pas <strong>de</strong> raison majeure d’étendre,<br />
aussi longuement que le préconisent la proposition <strong>de</strong> la majorité<br />
<strong>de</strong> la commission et le projet du Conseil fédéral, cette<br />
détention en aéroport. On peut tout à fait se contenter d’un<br />
délai beaucoup plus bref.<br />
Fehr Hans (V, ZH), Sprecher <strong><strong>de</strong>r</strong> Min<strong><strong>de</strong>r</strong>heit: Ich spreche im<br />
Namen einer sehr starken und be<strong>de</strong>uten<strong>de</strong>n Min<strong><strong>de</strong>r</strong>heit zu<br />
Artikel 22 Absätze 1 und 3.<br />
Es geht um die vorsorgliche Wegweisung am Flughafen;<br />
diese ist in <strong><strong>de</strong>r</strong> bun<strong>de</strong>srätlichen Fassung sehr klar geregelt.<br />
Aber lei<strong><strong>de</strong>r</strong> hat sie einen Nachteil: es ist eine Kann-Formulierung.<br />
All diese Kann-Formulierungen machen dieses Gesetz<br />
zu einem immer unwirksameren Instrument. Ich kann Ihnen<br />
neben diesen Kann-Formulierungen, die bei <strong><strong>de</strong>r</strong> vorsorglichen<br />
Wegweisung am Flughafen zum Zuge kommen sollen,<br />
noch etliche weitere Beispiele nennen. Ich nenne nur eines:<br />
Artikel 60, Wi<strong><strong>de</strong>r</strong>ruf <strong>de</strong>s Asyls. Immer dann, wenn klare Wegweisungen<br />
verhin<strong><strong>de</strong>r</strong>t wer<strong>de</strong>n sollen, hat die linke Ratsseite,<br />
zum Teil unterstützt von weiteren Kreisen, die Kann-Formulierung<br />
durchgesetzt; das können wir nicht tolerieren.<br />
Die vorsorgliche Wegweisung am Flughafen hat klare Kriterien;<br />
sie sind in Artikel 22 Absatz 1 Buchstaben a bis d abschliessend<br />
aufgezählt. Ich sehe nicht ein, warum wir durch<br />
die Kann-Formulierung noch eine weitere Verwässerung einführen<br />
sollen. Vielmehr soll es im Sinne unseres Min<strong><strong>de</strong>r</strong>heitsantrages<br />
schlicht und einfach heissen: «Wird die Einreise am<br />
Flughafen» – aus verschie<strong>de</strong>nen Grün<strong>de</strong>n – «nicht bewilligt,<br />
so weist das Bun<strong>de</strong>samt die asylsuchen<strong>de</strong> Person vorsorglich<br />
weg ....» Das ist eine klare gesetzliche Formulierung. Alles<br />
an<strong><strong>de</strong>r</strong>e ist schwammig, gummig, eine unbrauchbare<br />
Kann-Formulierung.<br />
Beim dritten Absatz ist es genau dasselbe; dort soll es wie<strong><strong>de</strong>r</strong><br />
nicht «kann» heissen, son<strong><strong>de</strong>r</strong>n: «Wird die Einreise nicht bewilligt<br />
und kann die asylsuchen<strong>de</strong> Person nicht in einen Drittstaat<br />
weggewiesen wer<strong>de</strong>n, so wird <strong><strong>de</strong>r</strong> sofortige Vollzug <strong><strong>de</strong>r</strong><br />
Wegweisung in <strong>de</strong>n Heimat- o<strong><strong>de</strong>r</strong> Herkunftsstaat angeordnet<br />
....»<br />
Zusammengefasst bitte ich Sie: Führen Sie in diesem Gesetz<br />
nicht noch mehr Verwässerungen, Relativierungen, Kann-<br />
Formulierungen ein. Wir müssen dort, wo klare Umstän<strong>de</strong><br />
<strong>Bulletin</strong> <strong>officiel</strong> <strong>de</strong> l’Assemblée fédérale