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Les' ingénieurs des âmes'. Savoirs académiques ...

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pas de la psychologie » 60 , même si comme on l’a vu, le statut n’est pas toujours à la hauteur<br />

<strong>des</strong> espérances pour les cliniciens. Selon la même enquête, les débouchés se partageaient à<br />

cette date à parts à peu près égales entre trois secteurs : l’enseignement supérieur et la<br />

recherche qui accueille à eux seuls environ un tiers <strong>des</strong> diplômés ; la psychologie industrielle<br />

(30% <strong>des</strong> diplômés) ; et la psychologie clinique – qui peut s’exercer en centre hospitalier, en<br />

cabinet libéral ou dans <strong>des</strong> centres pour enfants inadaptés – : 30% <strong>des</strong> diplômés. Si l’on<br />

s’intéresse maintenant aux tâches effectuées tableau 22 infra), la tâche la plus souvent<br />

mentionnée est « la psychologie clinique et pathologique » (23% <strong>des</strong> répondants) ; viennent<br />

ensuite les missions de « sélection/orientation » (18%), puis la « psychopédagogie » (15%).<br />

D’autres missions sont évoquées comme « les applications psychosociologiques » (16%),<br />

« les métho<strong>des</strong> de formation » (6%) ou « l’ergonomie » (6%).<br />

tel-00096116, version 1 - 19 Sep 2006<br />

Tableau 22 – Types d’activités déclarés par les anciens étudiants de l’Institut de psychologie, 1967<br />

TACHES EFFECTUEES HOMMES (49 REPONSES) FEMMES (49 REPONSES) TOTAL<br />

Psychologie clinique et pathologique 11% 35,6% 23,3%<br />

Sélection/orientation 18% 18,4% 18,2%<br />

Psychopédagogie 11% 19,5% 15,2%<br />

Applications psychosociologiques 22% 10% 16%<br />

Métho<strong>des</strong> de formation 13,5% – 6,2%<br />

Ergonomie 12% – 6%<br />

Source : GEPUP, 1967<br />

Ces éléments confirment bien que la psychologie pathologique est loin d’avoir dans<br />

les années 1960 la place prépondérante qu’elle occupe aujourd’hui sur le marché du travail<br />

<strong>des</strong> psychologues 61 . Les psychologues cliniciens et les psychologues du travail se distinguent<br />

surtout par leur profil socio-démographique : alors que la psychologie clinique est féminine,<br />

la psychologie industrielle est davantage investie par les hommes 62 : 11% seulement d’entre<br />

eux disent exercer <strong>des</strong> tâches relevant de la psychologie clinique et pathologique contre 36%<br />

<strong>des</strong> femmes. A l’inverse, les femmes sont peu présentes dans le domaine de l’ergonomie<br />

(aucune d’entre elles ne déclare exercer cette activité contre 12% <strong>des</strong> hommes) ou <strong>des</strong><br />

applications psychosociologiques en entreprise (22% <strong>des</strong> hommes contre 10% <strong>des</strong> femmes).<br />

60 Ce constat doit toutefois être modéré par deux éléments : d’une part le faible nombre de répondants à<br />

l’enquête : 98 réponses sur 331 envois (soit 30% de réponse) ; d’autre part le fait que les répondants sont<br />

certainement aussi ceux dont la pratique professionnelle les a le moins éloigné de la psychologie.<br />

61 Selon la DEP-MENESR, en 2001, 48% <strong>des</strong> DESS délivrés étaient <strong>des</strong> DESS de psychologie clinique (pour les<br />

autres spécialités : 16% en psychologie du travail, 12% en psychologie de l’enfant, 4% en ergonomie)<br />

62 Précisons que le questionnaire du GEPUP a reçu autant de réponses d’hommes que de femmes (49 réponses de<br />

chaque sexe).<br />

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