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terme de « Psychologue »
Cadres et employés d’entreprise 5.6%
Conseil en RH et recrutement 10%
Insertion / conseil en formation 29.4%
Sanitaire et social 50%
Ensemble 17%
tel-00096116, version 1 - 19 Sep 2006
On constate dans le tableau précédent que c’est dans le secteur sanitaire et social que
la référence au titre est la plus forte (50%), ce qui s’explique aisément par la présence de
nombreux psychologues cliniciens dans ce groupe. La dénomination de psychologue constitue
un référent largement reconnu dans ce secteur, où il est institutionnalisé au sein de statuts
(secteur hospitalier) ou de grilles de classification (secteur conventionné). La mention du titre
est nettement plus faible si l’on se limite au seul champ du travail ou de l’insertion
professionnelle. Le secteur qui vient alors en tête est celui des professionnels de l’insertion ou
du conseil en formation, qui se désignent comme psychologues dans 30% des cas. Cette
prégnance du titre tient à la reconnaissance dont il fait l’objet dans les administrations
publiques (AFPA et Education nationale). En dehors de ces organismes, la référence au titre
est plus rare et il est fréquemment accolé à un autre intitulé qui vient préciser la nature du
poste occupé : « Psychologue et conseiller bilan » ; « psychologue et conseiller en
insertion » ; « psychologue et responsable d’une structure d’insertion ». La référence au titre
est rare dans le secteur privé, où il subit la concurrence d’intitulés plus solidement ancrés
comme « responsable de ressources humaines » ; « directeur de ressources humaines »,
« consultant en RH » ; « consultant en recrutement ». Il arrive toutefois que certains
consultants jouent de leur titre dans les intitulés (« Psychologue-conseil » ; « Consultant en
psychologie des RH » ; « Psychologue consultant en recrutement ») mais le rattachement au
titre de consultant reste nettement plus fréquent puisqu’il concerne 75% des membres de la
catégorie.
Si l’intitulé de psychologue fait rarement partie des catégories officielles de
présentation de soi, il n’en prend pas moins un sens dans les trajectoires biographiques des
individus et semble être un élément structurant de l’identité « pour soi ». Il était bien entendu
plus difficile de saisir les éléments de cette identification personnelle à partir du
questionnaire. Nous avons néanmoins pu l’approcher à partir des réponses apportées à la
question suivante : « Vous définissez-vous professionnellement comme psychologue ? ». De
façon surprenante, cette question n’a pas été interprétée comme faisant référence à l’intitulé
professionnel (demandé en début de questionnaire) mais davantage en termes d’identité
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