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t. II (PL 64)

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1413 BOET<strong>II</strong> VIT^ ET OPP. DESCRIPTIO GALLICE ADORNATA. 1414Ayant eti consacri h Louis le Grand, i qui iloit-U revenir, qu'au dipositaire de son auloriii touveraine? A quiVHistoire de Boece peut-elle ^lre prisentie avec plus de justice, qu'd un prince avec qui cel itlusire Romuiii a desrapports si marquis 7Boece eut loui le briWmt, ioule la soliditi, toiUe tilendue d'esprit que la France admtre dans votre AllesseRoyale. <strong>II</strong> aima les sciences el les beaux-arts, il fut ennemi de 1'oppression et de l'injusiice ; il s'appiiqua de toutson pouvoir d. pncifier les troubles qui s'ilaieni ilevis dans l'Eglise, et h rendre sa patrie keureuse et florissaiiie.La France, Monseiyneur, se flaite de foitir sous votre adminisiration de tous les biens qui font la gloire desEtats et la filiciti des peuples. La justice ei lapaix suivent vos pas : elles sont i'dme de vos conseils et la rcgle devos risolutions. Tout nous promel uue igale iranquilliii au dedans ei au dehors. Vitranger, qui pourrait iire jaloux(le notre bonlieur, craindra de le troubler. Timoin de volre intripidiii dans les combats, il a plii plus d'unefois sous votre valeur : et ioule VEurope sait que vous avez ile victorieux partout, lorsqu'il vous a iti permis decombailre.Continuez, grand prince! Tous nos ciEurs sont h vous, tous nos vosux sont pour vous. Le rejeton de la tige aug^siede Louis le Grand est le gage precieux de notre confionce et de notre amour.Ce jeune monargue ilevi sous vos yeux apprendra dans vos exemples tout ce qu'il doit savoir pour rendre sonrcgne aussi glorieux pour Sa Majesti, que voire administraiion va le rendre avaniageux d ses peuplet.Je tuis avec une entiere soumission et un tres profond respeci,Monseigneur,De Votre Alteaae Royale,Le Iris hunible ei Ires obeissanl serviteur, Gervaise, privdi de Suivre,en 1'egiise de Saini-Martin de Tours.ComirieBoece a v6cu dans un siecle oii les lettres A. tribuent pas pau k son ornement. Mais l'amourn'6taient pas cuUivees,peu d'ecrivains ont recueilii de la v6rite et le respect qui lui est du obligentses aclions, et oe n'a pas ete une obose aisee que de d'averlir le lecteur qu'elles ont paru plut6t fonpenetrerdunsrobscurite d'un tempa si eloigne du dees sur la vraisemblance que sur des monumentsn6tre, et de ramasser assez de laits pourenformer certains, d'oii les auteurs qui les ont inserees lesun corps d'bistoire. Cependant on Ta essaye, et en premiers dans Thistoire de Boece les onl tirees.cberchant avec soin ot avec pers^verance, on a Par exemple, on a dlt, sur rautoritfi du cardinaltrouve ce que Ton pr^sente aujourd'hui au pubiic. Baronius, que Boece avait passe dix-huit anneesOna d'abord parcouru avec exaclitude les ouvra- consecutives k Athenes pour se former dans lesges de ce grand homme, d'oil Ton a tire laplupart sciences ; cependant Baronius, pour preuve de cedes circonstances desa vie, du moins les plus im- fait,necite que le Trait6 de ladiscipline des ecoliers,portantes ; ensuite ceuxde Ga3siodore,secretaire de qu'il dit 6lre deBoece,et qu'on rejette comme uneTheodoric, et d'Ennode,ev6que de Pavie, qui ont eu piece supposee et tout k fait indigne de lui. Maisbeaucoup de liaison avec Boece; les historiens grecs etant certain d'aill6urs que Bo6ce a passe un tempBet latins, ses contemporains, ou les plus proches de considerable h. Athenes, on a cru pouvoir deferer h.son sieole, Jornandes, Prooope; rHistoire m^langee T» rautorite de BaroniuB, et d^terminer sur elle lede PauIDiaore, ranonyrae de M. de Valois, les con- nombre des ann6esqu'il y ademeure. La determicilesgeneraux et particuliers, les lettres des papes nation n'est pas eloignee de la vraisemblance, et celes anoiens compilateurs des ouvrages de Boece, doctecardinala pu avoir deslumieres quenous n'aquinous ont donne en differents temps des abr^gesvons plus, puisqu'il cile tres souvent des traites etde sa vio, tires des manuscrits, ajoutes au com- des historiens qu'il a eus apparemment entre lesmencement ou &, la fln de ses ouvrages. mains, et qui nous sont echappes, ou qui n'ont pasA larecherche des anciens monuments on ajoint encore eteimprimes.Ilpeut done serencontrer danscelle des modernes,Baronius, Bollandus,et ses con- cet ouvrage quelques circonstances peu importinuateurSjlepere Sirmond,le pere Pagi, M. de Til- tantes dont on ne doit pas 6tre garant ; raais elleslemont, M. Fleury, M. Baillet, M. Dupin et quel- ne sont pas en assez grand nombre ni assez conquesautres, et de tous les recueils qu'on en a faits, siderables pour donner la moindre alteinte S. laon a forme ce corps d'histoire, sans y rienajouter foi du corps de rhistoire.quelesreflexionsetles eclairoissemenlsuecessaires. Le mfime amour de la verite a oblig6 TauteurOn la donne donc au public comme une histoire d'entrer dans Texamen de quelques traites et decertaiiie etauthentique liree des auteurs contempo- plusieurs faits rapporles par des eorivains susrainset originaux, du moins pour ce qui regarde G pects de partialite avec moins de fldelite et d'exaclesfaits les plus considerables. On n'a pas la m6me titude qu'ils n'auraient du. Le lecteur qui seracertitude de quelques circonstances moins impor- sans prevention en jugera aisement, et reconnaitantesqu'on n'a pas cru devoiromettre,parce qu'el-tra sans peine de quel c6te la verite se trouve.les donnent beaucoup dejour a rhistoire,etne con- Cet ouvrage est partage en deuxparties : lapre-

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