11.07.2015 Views

t. II (PL 64)

t. II (PL 64)

t. II (PL 64)

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

•condiiite1591 APPENDIX AD BOETIUM. 1592ne sont pas meill3ures. Cette leltre, dit-il encore,commence par des lambeaux des lettres de saint L6on,et le reate n'est qu'un tissu de passages tirSs de la secondeEpitre de saint Paul aux Corinthiens. Quoidonc I les expressions les plus pures de l'Esprit deDieu seront-elles indignes d'fitre employ6es daus leslettres des saints pontifes, les successeurs des ap6treset du grand saint L6on ? N'ont-ils pas toujours affectfide s'exprimer dans les mfimes termes que ces grandshommes avaient fait ? Pouvaient-ils en choisir deplus propres, de plus ^nergiques, et qui eussent plusd'autorite et plus de force pour convaincre, pourpersuader ? Les r^flexions de ce eritique iraient afaire rejeter toutes les lettres les plus certaines despapes, oil nous trouvons partout ces mfimes expressionsemployfies. Mais (282) enfin dira-t-il, la dateanimait ces grands fevfiques, les successeurs inomi- ^ question embarrasse le nouveau critique, et il n'adiats des ap6tres.pas trouvfe de meilleurs moyens de se tirer d'a£faireLes autres raisons qu'il allfegue pour la combattre qu'en ravissant a ce ponlife et Thonneur de la saintet^,et la gloire du martyre. <strong>II</strong> le fait contre le Ikmoignagede toute rantiquit^, et contre rautoritS deTEglise uoiverselle. Mais Tune et Tautre ont dStermineles plus eavants critiques de ces derniers sifecles(Vide Baron. ad an. 525 et 526) a rejeter unanimementle tfemoignage d'Anastase, pour embrasser celuide saint Gr^goire de Tours. Et quoique M. Baillet,dont Texamen est des plui sSvferes, y trouve (284)de la diflicult(5, cependant, aprfes avoir compar^ lesentiment de saint Giegoire, suivi par le cardinalBaronius, avec celui d'Anaetase, et exposfi simplementce qui pourrait faire rejeter le premier pourembrasser le second, il conclut en faveur du saintpontife, et s'en explique ainsi {M. Biiil. Vie de saintJean, P., 17, mai) : « Mais d'un autre c6t6, dit-il,r^v^nement el les suites de rambassade sembleestmanifestement fausse. EUe est datfee sous le g raient faire juger qu'Ana8tase, qui ne vivait que 350consulat de .Maxime et d'01ibrius : le premier ^taitconsul en 523 et Tautre en 526, et ils ne l'ont jamais6t6 tous deux ensemble. J'avoue que cetteobjection parait mieux fondie que toutes les autres ;mais elle n'aura pas plus de soliJit6 lorsqu'on aurad6couvert l'ori;;ine de Terreur. Ce pape a 6crit deuxans aprfes notre saint, aurait pu avoir 6te mal informfelo;squ'il a cru que Tempereur Justin avaitrenda aux ariens, par tout Tempire, les Sglises qu'illear avait 6t6e3, suivant Tavis de notre saint papeet des autres ambassadeurs romains. » Et nouobstantce doute, il finit aiusi sa narration : « Lorsque le papearriva en Italie de son ambassade de Constantinople,lettres : Tune k rSv^que Zacharie, peu de mois aprfesson 61ection, au mois d'octobre de Tann^e 523 et et qu'il se disposait k venir rendre compte au roidat6e du consulat de Maxime ; Tautre dans sa prison de sa n^gociation, ce priuce Tenvoya prendre et leau mois de mai 526, datee sous le consulat d'01ibrius.fit conduire dans les prisons de Ravenne ; il fit aussiCeux qui dans la suite ont copi6 ces lettres, arrfiter les trois ambassadeurs du corps du s6nat. Lane trouvant qu'un consul h chaque date, se sont crainte qu'il eut de faire r^volter ouvertement lesimaginfis apparemmeiit que c'6tait une omission, Romaios et une partie de ritalie, qui tendait dfejil lesparce qu'il ^lait d'usage de mettre deux consuls k bras k Tempereur, rempficha de faire (285) mourir tantchaque ann^e. Pour rSparer ce qu'ils regardaienteomme une faute, ils oat joint ces deux consuls, etdes deux differentes dates de ces deux lettres ils n'enont fait qu'une sans faire r^flexion que Maxime etOlibrius avaient exerc6 le consulat s6par6ment h. n pape se vit en peu de jours consumfe de faim et detrois ans Tun de Tautre, et sans aucun collfegue. Cestainsi qu'ils ont datA (283) ces deux lettres du consulatde Maxime et d'01ibrius. Ces bfevues de copistes sontsi communes, que ceux qui sont tant soit peu vers^sdans rbistoire, et qui ont quelque teinture des anciensmanuscrits n'en sont point surpris, et y supplfeentais6ment. Quelle raison aurait eu rEglise demettre le pape Jean au rang des saints et des martyrs,s'il n'avait pas 6te jelS dans les fers pour avoirBoutenu g6n6reusement I'int6r6t de Dieu et de la religionauprfes de rempereur Justin et contre les intentionsde Theodoric? On ne trouve point qu'il aiteu quelque autre occasion de signaler son zfele. Lad'illustres prisonniers par T^p^e mais il prit le partid'une autre cruaut6 eacore plus grande, en leur faisantsouffrir toutes sortes d'inconimodit6s pour 8'endfelivrer sans 6clat. Cest ainsi que le bienheureuxmisferes dans cette prison, ju9qu'i ce que, succombantsous le poids de tant de souffrani es, il fut heureusementaffranchi des liens du corfis par une mortprScieuse devant Dieu, et alla recevoir de ses mainsla couronne du martyre. »M. Baillet reconnait donc avec toute rantiquiti5,dans la mort de ce saint pape, des causes de religion,et non pas seulement des vues de politique etdes raisons d'Etat, comme M. Dupin Ta avanc6 ; etBoSce (a) ayant it& en\e\oy\ii dans le mfime fait et misa mortpourla mfime cause, comme tous les historiensen conviennent, on ne peut regarder l'un commemartyr sans accorder k Tautre la mfime prfirogative(a) M. Fleury avoue que Thfiodoric fit arrfiter 1Hist. tom. yil, p. 286.pape Jean, parce qu'il le crut complice de Boece,TABLE DES MATIERES *DE LA PHEMlfiRE PARTIE DE L'h1ST0IRE DE BOECE.Acace, patriarche de Constantinople, regoit et agit pourfaire recevoir rEuolique de Zenon, 134. <strong>II</strong> fait arrfiterles l^gats du pape Ffelix, 153. Est condamn^ et excommuni(5par deuxfois, 154, 158. Sescrimes, 181, 182, Estjustifi6malaproposparM. Dupin, et reconnu criminelparM.Nicole, 183 et suivantes.Ataric, gendre de Theodoric, 71. Ses differends avecClovis, sa dfefaite, 71, 72.Albin, faussement accusfi par Cyprien, etd^fendu parBoece, 261.Amalaric, fils d'AtarJc, est conduit en Espagne aprfes ladefaite d'Alaric, 73.Amalazonte, fille de Thfiodoric, 313. Ses vertus, ihid.EUe gouverne le royaume d'ltalie pendant la minorit^ deBon fils Atalaric, ibid. Elle rStablit la mSmoire de Boeceet de Symmaque, 313. Sesfegards pourRusticienne ;ellese dfimet de ses Etats en faveur de Thtodat, 316. Sa morttragique, ibid. L'empereur Justinien la vengej 317.Anastase, pape. Ses soins pour procurer la paix de TEglise,159 et suiv.Anastase, empereur, favorise les manich^ens, 91. Sadppuis qu'il fut 6lev6 a rempire, 160. Ennemid^clarfe de l'Egli8e, 161. Est frapp^ de la foudre, 1<strong>64</strong>.Andronique, prfefetde Rome, favorise le crime, 102.Arrjoliquc, pr^fet de Rome, 95.Antioche, thsatre defhfirfesie et du schisme, presquedfitruite par une temp^te et par le feu, 256.Arigerne (le comte), commissaire contre les magiciens,\i^.Arles, sa risistance, 76. Th6odoric lui accorde desexemptions, ibid. Les fcroupes de Clovis t&chent de la surprendreet sont repoussfees, 129, 76.Arles (Sv^quesdV, 16gats-n6s du pape dans les Gauleset en Espagne, 140.* In hoc indice revocatur lector an numeros intra parentheses in tsitu opusculi preecedentia inclusos. Edit,

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!