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1481 APPENDIX AD BOETIUM. 1452riI6, ou qui lui en demandaient de nouvelles marques.A.Rome ne fut pas la seule ville qui les ressentit,toutes les provinces de l'empire y eureut part ;et ce qn'il ne pouvait faire de son propre fonds, tout(120) grand qu'il ^tait, il y supplSail par soci crfidit, parson autorit^, par ses conseili ou par ses remoutrances.Ou le vit exposer plus d'ui]e fuis non-seul^imeutsou repos, mais encore ses bieus et sa vie pour leBoulagemeat du peuple. La Gampauie et les provincesvoiiiuej de Rome avaient depuis quelques anniSessouffert une cruelle sl6rilit6 ; I'e3p6ce manquant,le prix du bM montait de jour ea jour et lafamiue avec ce qu'elle a de plus horrible se faisaitdSja sentir de tous c6t6.-. (Boet. de Cons. Phil. lib.I, pros. 4). Le pr6fel du pretoire («;, qiii avuitla suriutendance dea deniers royaiix et le soinde pourvoir a la sub:iistance des armi'es, nelaissa pas d'ordonnor qii'on en traDsporldt hors deces proviuces uue quanlite trfes-considerable. Ou nepouvait le faire saus les rfiduire a la dernifere e.\triSmit6;et Boe';e ne pOt (121) rapprendre sans 6tre touch^Beasiblemeat de Titat d^plorable ou elles allaientfitre riSduiles. II s'opposa k rexScution des ordres dupr6fet, lui reprocha si vivement son iujustice, qu'iln'osa passer outre; mais le consul eut a assuyer toutela fureur et tous les emportements dont cet bomuieavare et cruel fitait capable. Gomme il couvrait soaentreprise du prfitexte spficieux des iut6r£ts duprince et des besoins de l'Etat, Taffaire fit grandbruit, et fut port^e aux oreilles de Theodoric. II envoulut conuaitre lui-mfime, et Boiiee dSfeudit si bienla cause publique, que le roi fut oblig6 de se rendre& ses raisous.Gette actiou d'6clat lui acquit tant