t. II (PL 64)

142S BOETII VITiE ET OPP. DESCRIPTIO GALLIGE ADORNATA. 1426venant h consid^rer l'instabilit6 des choses humaines, ^ de mauTaise humeur, le secret d'^viter les repas queles grands se doDoaient de temps en temps, oil 11 ^taitle peu d'61oigDen]eDt qu'il y a de la plus sublimevertu k l'excfe3 du vice, qu'en moins d'un sifecle cette invit^. S'il etait somptueux et magnifique quand laville iDfortuD^e, qui comptait dans son enceicte presqu'autantn6cessit6 le demandait, sa tahle dans son domestiquede saints et de martyrs qu'elle avaitd'babitants,fetait deveDue le s6jour des adorateurs de lafortune, il prit la risolution de renoDcer au mondepour se donner tout entier a Dieu. Jl se (29) h^ta dela contemplation des ouvrages de lanature et aus entretiensles plus s^rieux, 11 reprenait sans peine le filvisiter les tombeaux des ap6tres et des martyrs, etincontinent aprfes s'en relourna en Afrique, oil il ex6- ordinaire des affaires. L'aurore ne le tronva jamaiscuta le dessein qu'il avait formS.Cependant Bo6ce avangait tous les jours de plus enau lit, quoiqu'il se retirdtei!it pass^ la plus graadetoujours fortpartie de la auittard, et qu'ilh r6tude,plus dana les bonnes grclces de ThSodoric. Sa sagesse aux affaires, ou a contempler le cours des astres, ledans le conseil, sa pfenStration dans les affaires, sa nombre et la grandeur des fitoiles. 11 y apercevait desdroiture, qui ne lui permettait pas de dissimuler le Scoulements admirables de la beaut^ de Dieu, qui ravissaientson esprit (Boet. Cons. Phil. lib. i pros. 2).mal, beaucoup moins de flatter lespassioDS du prinoe,son dfisintfiressement, qui le portait toujours au bien Deja il avait donne au public plusieurs volumes,public saas aucun retour sur lui-m6me, furent les dont le moindre 6tait capable d'occuper la vie entiferecbataes qui lui attacbfirent Th6odoric d'une manifered'un homme par rapport a la difficulte et h. (33) l'abssifitroite.B traction des matiferes qu'jl ytraite. Je ne compte pointComme r^ducation de ce prince avait 616 trfes heureuse,quoique Goth et arien, il ne laissait pas d'a-parmi ces volumes les traductions qu'il fit, oommevoir de Tamour pour la gloire. II avait mfime un jugementassez bon et assez solide pour estimer la vertupartout ou il la trouvait. 11 fut