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t. II (PL 64)

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1361 BOET<strong>II</strong> VIT^ ET OPP. DESGRIPTIO GALLIGJ3 ADORNATA. 1362les novalieus de ue pas gurder dans radministrationdu baptfime la vSritable forme de ce sacremenl. Cepeudaiitlorsqu'uu uovatiea ou quelqu'autre h6r6tique,dout lu foi touchaut le mystcre de la sainte Triuiten'iStait pas orthodoxe, demandait d'etre rega dansTEylise catholique, il les baptisait tout de nouveau.Par consequeul saiut Basile a cru que le baptfime,admiuistrfe par ct;s hiiritiques, mfime sous la formeusiLfie dau3 rEglise catholique, ctait nul et devait6tre r6Uer6. Cest pourquoi il traite souvent les arieusde paifus et d'inBdc;les, comme n'ayant point eu depart a la r6g6u6ration des chretiens.H n'est pas moios certain que ?'a k\.b aussi le scutimentde saiut Athauase, puisqu^il eujeigne en plusieursoccasions qiie le baptfime des ariens 6tait vaiuet cclui de l'Eglise calholique qu'il y a entre leCreateur et la cr6ature. Qui guxso igitur. nonne plunevanum ac inuiile fuerit baptisma qui ab iliis datur cumvl non nisi species fit cl (lS4) inane simulacrum. Sicutiiyilur creutura diversum quiddam est a Fiiio, itadiversum quiddam a vero bnptismate est (Athan., serm.3, contr. Arian) quod ab illis existimatur dari.Mais peut-^tre dira-t-ou que ces herfetiques corrnmpaieutla forme prescrite par Jesus-Christ dans ]'adniiuiitrationdu bapl6uie, et que ce defaut le reudaitinutile ; mais rautiquit^ couvicut que les arieos ne D-reut aucun changemeut daus sa forme du vivant desaint Athanase, et ce ne fut que lougtemps aprfis samort que quelques ariens s'aviserent de la chaugerpour cxprimer leur dogme impie, coutraire k lacoijsubslautiuliti du Verbe, daus radmiuistrationmfime du baplfiuie. Saint Alhauase reconnnit quc deson temps ils ne se servaieut point d'autres termesque oeu.x qui nous sout prescrits daus TEvaugile ;'mais eu recouuaissant que ces paroles sout saintes,comme 6tant prescrites par J6sus-Ghriot, il leur reprochequ'elle3 devieuuent inutiles dans leur bouche; de nifime que le uom de Dieu dans celle de cesimpios qui s'6crieDt souveut : Seigueur, SeigQOur, etS(5s au nom du P6rc, du Fils, et du SaiQt-Esprit,puis- ^ cont. Purmen.), n'excepte Je la regle gfin^rale de re"qiie vous croycz que le Pere est l'auteiir du mal, baptiser tous les herfetiques qu'oa recevait dans TEglisecalholique que les seuls schismatiques, parcecomme le croieut les marciouites. Et (183) jamaissaint Basiie uj aucuu Pere de l'Egli?e n'ont accuf6 que tous les sacrements, dit-il, sout commuus cntretre eux et nous, et comme ils ies ont recus dans TEglisecatholique, ils peuvent les conferer aux autres.Aux autorit^s des Pferes ces thSologiens ajoutentdes raisons qui ne paraisaent pas moins solides. Lafoi, disent ils, nous apprend qu'il n'y a qu'un bapl^me; or, celui que les ariens donnaient fetait di£f6-rent du n6tre, il ne pouvait donc pas etre le v^ritablebaptfime. Cerlaiiiemeut il 6tait differeut dunotre, puisqu'ils rcbaplisaieut les catholiques quiembra^saient leur secte, comme nous Tassure saintAmbroise et saint Autjustio (Ambros. serm. de Basil.non trad. Aug. l. de hac hseresi. 49) ; el ils ne les auraientpas (187) rebaptises s'ils avaient administrfi lemfime sacrement qui se doune dans l'Eglise catholiqu'ilet iuutile, qu'il u'etait qu'uu fanl6me de baplfime, et ti q„g_y avalL autaut de difference eutre leur baptfimeEn second lieu, ils ne baptisaient qu'au Dom d'unefausse Trinitfe, puisqu'ils regardaient le Fils de Dieucomme une crfiature. Enlin comme il n'y a qu'unDieu, qu'une foi et uue Eglise, il n'y a de memequ'un baplfime ; et hors TEglise n'y ayant qu'une foifausse, corrompue, incapable de sauver Thomme, ilfaut par consfequent que hors de cette Eglise, 11 n'yait qu'un faux baptfime, et tout k fait inutile pour lesalut. Cest ce qui a donn6 lieu a saint Ambroise dedire que les ariens d^truisaieut le baptfime de JSsus-Christ. Auxentius sotvit baptismum Christi (Ambros.utsup.)D'ailleur3 le ooncile de Treute aprfes plusieurs autres,a d68ui qu'il ne suffit pas de baptiser au nomdu P6re, du Fils, et du Sainl-Esprit, si le miuistre quiconffere ce bapleuie n'a pas riutentiou de faire oe querEglise catholique fait. Et peut-on dire que les arienseusseut cette intention ? Ne faisaient-ils pas connaitreau coutraire qu'ils eu avaient une lout opposSeen rebaptisaut les chrfetiens dSserteurs de la vraie foi.Ne convient-on pas que rEglise a (188) toujoursrejete le baptfime des sabellienB, parce que ces h6ri5-tiques avaient des seotiments erron^s touchant lemyslere de la saiute Trinit^ (Conc. i Constant. can. ~l).qui serout pour jamais baums du royaume des cieu.x. Ceux des ariens ^taient encore pliis monstrueux ; iliametsi nomen Potris et Fitii, quia et (185) iila in est donc vis'ble que rEglise a rejet6 leur bapteme,Scripturis hident, simutent se nominare... etiamsi r-cilinlcomme elle a fait de celui des sabelliens. On !es rece-scripta, protoquanttrque ipsa nomina, frustrantur vra, dit le premier concile de Constantinople, enitiu-luniqm iis qui ab ipsis baptisma accipiunt. Non parlant des sabelliens, lorsqu'!ls demanderont d'entrerenim qui simpticiter ait : Domine,is est qui donat legiiuiumdans TEglise catholique de la m^me maniferobaptisina, sed qui nomen exprimil et fidem reciamqu'on roQoit les paiens. D'abord on leur imposera lesliabet (Id. ibid.)niaius pour leur donuer le nom de chrSliens; ensuiteGe u'e3t pas assez, dans le sentiment de saiut Athauase,on les uieltra au rang des catfichumfenes ; on lesexor-de prononcer les paroles que rEvangile nous cisera en leur Boufflaut trois fois sur le visage et daiispropose comme la forme de ce sacrement, mais il les oreilles, on les catSchisera, on les laissera longtempsfaut eucore que celui qui les prononce les entendevenir a T^glise pour y entendre la parole dedans uu sens calholique, conime il faut que celui qui Dieu, et enfin on les baptisera. Cependant quelleveut avoir part au royaume de ))ieu ne se conteuto D couiparaison des sabellieus avec les ariens? Geux-la,pas de dire du bout des Ifevres : Seigneur, Seigueur, coufondant les personues, avouaieut cependant quemais qu'il prououce ce nom adorable avec Tamour et le Verbe 6tait Dieu aussi bien que le Saint-Espritle respect que la chariL6 forme dans le coeur. Ainsi,pouisuit te taiut docteur, le Fils de Dieu u'a pas ditsimplement a ses apotres, Allez et baptisez, mais illeur a command^ d'instruire d'abord les peuples, etlorsqu'il3 les trouveraieut bien disposSs par riustructionet par la foi, de les baptiser au nom du PSre, duFils, du Saiut-Esprit : llt ex doctrina recta fides orireturet cum fide baptismaiis {186} integra initiatio perficeretur[Id. ibid.).Saint Cyrille de Jirusalem (Frssf. in Caie.) ne s'exprimepas dans d'auLres termos, et dit nettement quele baptfimc des hereligues n'i5tait pas un veritablebaplfime : Soli hsereiici rebaplizantur, siquidem priusitlud non irat baptisma. Ge seiitiment passa bient6tde rOrient dans rOcoident, et nous voyons que lefameux Oplat, fivfique de Milfeve en Afrique (l. i,ils refusaient seulement de leur donner le nom deper.-onues, pour u'6tre pas obliges de dire quec'etaient trois Dieux ; et les ariens niaient la divinitSdu Verbe, (189) et par cons^quent n'admettaient niP6re uiFils: puisque, selon la remarque fort judicieusede saint Athanase, celui-la n'est poiot pfere quine produit pas un fils de mfime uatureque lui ; et celuila n'est pointfils qui n'est poiiit consubstantiel ason P6re. Si cela est vrai de tous les ariens qui vivaieutau temps de saint Athanase, et qui baptisaientau nom du Pfere, du Fils, et du Saint-Esprit, que nedoit-on pas dire de ceux qui les ont suivis et qui outchaug^ la formc de ce sacrement pour en substituerune nouvelle a la place, qui '6tait comme la professionexpresse de leur impi^t^ que faisait le n^ophyteen souffrant qu'on le baptisdt au nom du P6re plus

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