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L'astrologie grecque - Hellenistic Astrology

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CHAPITRE IV<br />

LES PLANETES ET LES TYPES PLANETAIRES<br />

Il est évident que le soleil et la lune ont attiré l'attention et les<br />

hommages des anciens peuples avant les minuscules flambeaux<br />

parmi lesquels des observateurs plus attentifs distinguèrent<br />

ensuite les étoiles fixes et les planètes, celles-ci animées d'un<br />

mouvement propre à contre-sens du mouvement diurne. Les<br />

étoiles fixes, à cause de leur fixité même, de leur moindre éclat<br />

et de leur distance supposée plus grande, n'ont pu prendre en<br />

astrologie une importance comparable à celle des planètes faites<br />

exprès, au dire des philosophes, pour brasser la matière et y<br />

semer la vie *. <strong>L'astrologie</strong> <strong>grecque</strong> prit même l'habitude d'éliminer<br />

de ses calculs l'influence des constellations autres que celles<br />

du Zodiaque, c'est-à-dire de celles qui ne se trouvaient pas sur<br />

la route des planètes et ne tiraient pas de leurs rapports avec<br />

celles-ci une vertu particulière ^. Les planètes, au contraire,<br />

prirent rang immédiatement après les deux « luminaires » (cpwxa-<br />

(etoaryîpsi;), qui OU sont Compris dans le nombre traditionnel des<br />

(sept) planètes ou n'en sont distingués que comme les chefs le<br />

sont de leurs subordonnés ^.<br />

1. La mythologie fournissait, pour disqualifier les étoiles fixes, un argument<br />

admirable, aperçu par Varron : Quod Caelum 'patrem Satwnus castrasse<br />

in fabulis dicitur, hoc significat pênes Satiirnum, non pênes Caelum semen<br />

esse divinum (August., Civ. Dei, VII, 19). L'époque cosmogonique une fois<br />

passée, finis factus est procedendi de caelo semina (Macr., Sat., I, 8, 8).<br />

2. Élimination incomplète; voy. ci-après, p. 125.<br />

3. Les planètes (T:XavT,Tat ou à'KT^-zai [àaTeps?] — erraticae ou erronés [slel-<br />

/ae],ou simplement àaTépe; — stellae, par opposition à âsTp a — astra, sidéra<br />

= constellations, cette dernière distinction souvent affirmée, souvent négligée<br />

par les auteurs (cf. Diels, Doxogr., p. 466. Macrob., S. Scip., I, 14, 21, etc.),<br />

les planètes, disons-nous, étaient proprement les astres à marche irrégulière,<br />

c'est-à-dire ceux qui avancent et rétrogradent (Hygin., P. A., IV, 14) ; à quoi<br />

Cicéron objecte que ces irrégularités sont régulières {stellae quae falso vocan-

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