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L'astrologie grecque - Hellenistic Astrology

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LE THÈME DE LA CONCEPTION 379<br />

des partisans des périodes septénaires, sans donner de démenti,<br />

grâce à l'ingénieuse explication des enfants attardés, à ceux qui<br />

plaçaient la naissance normale au neuvième mois *.<br />

Mais Censorinus n'était pas un homme du métier, et il ne nous<br />

donne qu'un fragment de la théorie complète, celle qu'on attribue<br />

aux disciples de Néchepso et Pétosiris ou d'un Zoroastre tout<br />

aussi authentique ^ c'est-à-dire élaborée de compte à demi par<br />

les écoles rivales. Égyptiens et Chaldéens. Il ne faut pas oublier<br />

que la vie physique procède surtout de la Lune, et il y aurait<br />

hérésie notoire à exclure du débat l'astre qui règle et suspend la<br />

menstruation. Le luminaire dont il fallait avant tout déterminer<br />

la position au moment de la conception, c'était la Lune ; et comme<br />

l'action de la Lune dépend étroitement de ses phases, c'est-à-dire<br />

de ses rapports de position avec le Soleil, l'astrologue devait,<br />

pour déterminer la phase, connaître aussi la position du Soleil.<br />

En ce qui concerne le Soleil, nous venons de voir qu'il doit être,<br />

lors de la naissance, en aspect défini — quadrat, le plus souvent<br />

— avec le lieu qu'il occupait sv aTiopqi. Pour la Lune, la règle péto-<br />

siriaque portait que l'Horoscope de la conception se trouve être le<br />

lieu occupé par la Lune lors de la naissance; et inversement, le<br />

signe horoscope de la naissance est celui dans lequel se trouvait<br />

1 On rencontre parmi les dissidents l'astrologue Épigène de Byzance et<br />

Hippocrate (— [Epigenes] neque nono fiein passe contendit, nec Hippocrates<br />

Cous decimo. Censorin., op. cit., 7). Aristote acceptait le septième, neuvième,<br />

dixième et même, seul de son avis, le onzième mois {undecimum mensem Aristoteles<br />

soins recipit). Hérophile, Philostrate et autres ne croyaient pas aux<br />

naissances à sept mois, qui étaient les plus naturelles aux yeux des Pytha-<br />

goriciens, disant tôv êTtxijjiTjvov Ti7:aTT|jj.lvwv uTïoXfitpOfivat yuvatxwv (Proclus,.<br />

in Anal, sacra, V, 2, p. 163 Pitra). Polybe, Dioclès et les « Empiriques «<br />

soutenaient, contre tous les astrologues, que les fœtus du huitième mois sont<br />

viables (Plut., Plac. phil., V, 18, 3). On comprend l'importance de la question<br />

pour les jurisconsultes, qui discutaient sur la légitimité des enfants nés<br />

undecimo mense (Gell., III, 16). Hadrien, astrologue amateur, tira les conséquences<br />

juridiques de la date de la conception substituée à celle de la nais-<br />

sance (Cf. Gains, I, 92. 94. Dig., I, 5, 18, etc.).<br />

2. Démophile (ap. Porphyr., Isag., p. 194) et Héphestion (II, 1 et 111, 10, ap.<br />

Riess, p. 358) ne mentionnent que Pétosiris. Proclus, grand clerc en « oracles<br />

chaldéens », ajoute Zoroastre et l'approbation de Ptolémée : Oî 6è irepl Ilexd-<br />

atp'.v AlvÛTCTioi xal ZwpoiatpTiî SiaTet'vovtat xal nxo'ke\i.7.io

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