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L'astrologie grecque - Hellenistic Astrology

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CHAPITRE XV<br />

LA MEDECINE ASTROLOGIQUE<br />

11 est un chapitre des xa-capj^af que Ptolémée a laissé complètement<br />

en dehors de son astrologie scientifique ;<br />

c'est la médecine<br />

dirigée suivant les opportunités astrales ou « iatromathéma-<br />

lique ». Il renonçait par là à flatter Tespérance qui entretient le<br />

plus sûrement la foi des croyants, qui la ferait naître au besoin<br />

et qui, de son temps, assurait encore la vogue des oracles médicaux.<br />

Ce n'est pas qu'il crût le fatalisme astrologique incompatible<br />

avec la médecine, car il la cite précisément comme exemple<br />

de ce que l'homme peut faire pour restreindre la part de la<br />

fatalité dans son existence, et il classe la médecine astrologique<br />

parmi les bienfaits de la science des astres. Seulement, il laisse<br />

aux « Égyptiens, qui ont fait faire le plus de progrès à cette<br />

branche de l'art », le soin d'enseigner et d'appliquer ces utiles<br />

conséquences de la doctrine *. Il renonce à faire concurrence aux<br />

Pétosiris et aux Néchepso, qui avaient amplement pourvu le<br />

1. Kai o'. ixâX'.jTa x^v "coiaÛTT.v Sûvajitv xfi; t£J(vt,î TtpoayaYÔv-eî AlyôirTioi<br />

a'jW;t]/av TzoL^Txyr^ xôi Si' àaTpovo}JLiaî irpoyvwffxtxw xV la x p ixtjv. Où yip 5v t:ox£<br />

àTtoxpoTTiaffixo-Jî xtvaî xal !puXaxxT,pta xal Erspanetaç auvtaxavxo, irpôî xi; è% xoû<br />

-Epié^^ovxoç ÈTTioûffaî •?, xapoûaaî TiEpiaxâacK xaeoXixàç xal jjispixâi;, et xi; aCxoîî<br />

àxtvTiaiaî xal àu.exaxpEij'faî xwv 6(ïO(ji£vwv ÛTrripÇe SôÇa [Telrab., I, 3, p. 56 Junctinus).<br />

Cf. Anon., p. 15. Ptolémée se couvre ici d'une autorité dont il fait peu<br />

(le cas quand il n'en a pas besoin. La réputation médicale des Égyptiens était<br />

déjà faite au temps d'Homère (Odyss., IV, 229-232). Tliot était censé avoir<br />

lédigé, ne varietw, les préceptes de l'art : ou bien c'était Isis qui les avait<br />

enseignés à Horus. 11 est question d'un livre sacré : ^i^loi lepa, xa>>ou[i.évTi<br />

à [iSp.Tiî, d'après lequel on jugeait si le malade guérirait ou non, et cela è%<br />

xf,î xaxaxXtacWî xoû àp^ciaxou (Horapoll., I, 38). Cette indication ne suffît pas<br />

pour décider si ce grimoire était astrologique. Il fallut, en tout cas, pour<br />

opérer la soudure de l'astrologie avec l'ancienne médecine, invoquer de même<br />

des révélations divines. Les papyrus du Fayoûm ont ajouté de nouveaux<br />

fragments de traités médicaux remontant à la XII^ dynastie (cf. G. Maspero,<br />

Jo«rna/rfe5 Sai^an/s, avril 1897, février et mars 1898).

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