01.07.2013 Views

L'astrologie grecque - Hellenistic Astrology

L'astrologie grecque - Hellenistic Astrology

L'astrologie grecque - Hellenistic Astrology

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

212 CUAP. VII. — COMBINAISONS DES SIGNES ET PLANÈTES<br />

deux de ces litres passe avant celle qui n'en a qu'un. A titres<br />

égaux, une planète bienfaisante prend rang avant une malfai-<br />

sante, sauf dans le Cancer et dans le Lion, où sont les domiciles<br />

de la Lune et du Soleil. Là, la Lune est remplacée par Mars, qui<br />

fait partie de la secte (a'îpsjtç) lunaire ou nocturne, et le Soleil<br />

par Saturne, qui est planète diurne. Pour la quantité des degrés<br />

occupés par chaque planète, — quantité dont Ptolémée ne<br />

modifie pas le total, — la règle est des plus rassurantes. Elle con-<br />

siste à avantager les planètes bienfaisantes, toutes les fois que<br />

l'astrologue n'a pas les mains liées par la prédominance d'une<br />

planète à deux titres trônant soit dans le signe visé, soit dans le<br />

quadrant auquel ce signe appartient. Ptolémée alloue 7 degrés à<br />

Jupiter et à Vénus, contre 5 à Saturne et à Mars. Mercure, tou-<br />

jours hybride, en reçoit 6. Enfin, comme on n'aboutirait pas, en<br />

appliquant cette règle, aux mêmes totaux que le tableau égyptien,<br />

Ptolémée dispose encore d'unités aberrantes qu'il ajoute ou<br />

retranche çà et là pour des raisons passablement compliquées et<br />

obscures. Le lot des planètes à titre double peut être augmenté<br />

d'un degré prélevé sur le lot des autres. D'autre part, il arrive<br />

qu'on retranche un degré à Saturne, et même à Jupiter, sous<br />

prétexte que ceux-ci, étant à marche lente, ne tiennent pas à<br />

avoir un grand nombre d'opta*. Enfin, on aboutit de cette façon à<br />

une ordonnance qui redresse les erreurs de détail sans changer<br />

la valeur totale des propriétés possédées par chaque planète,<br />

ainsi qu'on le voit par le tableau suivant :<br />

Système égyptien et ptolémaïque :<br />

ï) 570 _^ :^ 790 _|_ ^ 660 _j_ ç 82° + ^ 760 _ 360°<br />

780 {diurne)<br />

Système chaldéen (avec permutation àc f) et ^) :<br />

, ^ ^^^<br />

-f d^<br />

69° + 9 75» + ? !<br />

66° ^f [nocturne] ~ ^ ^ ^ ~ ^ ^^(78°<br />

= 360»<br />

Tandis que, sur 360 degrés, le tableau chaldéen accorde 141°<br />

en moyenne aux planètes malfaisantes et 219° aux trois autres,<br />

le tableau égyptien abaissait à 123° la part des malfaisantes et<br />

haussait à 237° le lot des autres. La plus grande différence entre<br />

1. Ptolémée, qui masque autant qu'il peut les puérilités de la doctrine, se<br />

contente de dire : Stà xô PpaS^jxspov ajxwv xf^ç -xivtitewi;. C'est le scoliaste qui<br />

ajoute : ppa8uxtvT|X0t yàp ôvxsi;, txâXîiOv aùxol y^CLipou^i -zr^ icpaipéac-., Stà xà xal<br />

xàv IXi/iffxov xÔTTOv èv xXstovt SteÇiÉvat XP'^'-'V (Anon., p. 44). Ces podagres aiment<br />

les petits coins. Ce chapitre du scoliaste (p. 44-47) est un spécimen curieux<br />

des tours de force de la logique obligée de justifier un dogme préexistant.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!