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L'astrologie grecque - Hellenistic Astrology

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; Mais,<br />

434 CHAP. XII. — LA aÉNÉTHLIALOfilE<br />

si lion. Ce torrent d'adjectifs est endigué et canalisé par une non<br />

moins étonnante série d'adverbes, qui ont pour but de caracté-<br />

riser les nuances et modifications apportées aux décrets par l'in-<br />

fluence concomitante de la Lune dans chacune de ses phases et<br />

du Soleil bien ou mal placé *. La seule idée nette qui ressorte de<br />

là, c'est que le vocabulaire grec est inépuisable et que les tra-<br />

ducteurs feront bien de poser la plume, sans même tenter une<br />

lutte inégale.<br />

comme le corps, l'âme a ses maladies ^, qui l'attaquent<br />

soit dans sa partie intelligente et active, soit dans sa partie pas-<br />

sionnelle et passive. Les maladies de l'entendement (toû StavoTjxi-<br />

xoù) rentrent toutes dans ce que les pathologistes modernes<br />

appellent les maladies nerveuses : elles vont de l'idiotie à la folie<br />

furieuse, en passant par l'exaltation, l'extase, la possession<br />

démoniaque ^. Toutes dépendent, aussi bien que les qualités, de<br />

Mercure et de la Lune, c'est-à-dire des assauts que subissent ces<br />

planètes de la part des planètes malfaisantes et des conditions<br />

plus ou moins favorables soit à l'attaque, soit à la défense. On<br />

conçoit que si les planètes assaillies ne sont pas associées entre<br />

elles ou avec l'Horoscope, et si les assaillants sont exaspérés par<br />

l'antipathie de secte, — celle qu'éprouvent les planètes nocturnes<br />

pour les génitures diurnes et inversement, — on doive s'attendre<br />

au pire. Les planètes bienfaisantes adoucissent pourtant le pronostic<br />

et rendent généralement les maladies curables, à moins<br />

1. Il avertit, du reste, que le sujet est compliqué : itoXuTpoTcoxdttou 81 ôvtoî<br />

TOÛ Tcspl xàç t]/uj(ixài; ôp[iàç eiSouî, sIxôtwi; àv xal t-)^v TotauxTivéïtîffxeij'tv OJy( àitî^ôj;<br />

ouS' wç Ixuj^e Koioiiisbn, 5ià irT^etdvwv 6è «cal icotxîXwv TrapatTipTiaEwv (p. 525 Junc-<br />

tinus). 11 y a là, comme toujours, de quoi intimider les profanes.<br />

2. nspt iraOûv d/uxtxwv {Tetrab., III, 14, pp. 607-608 Junctinus, avec<br />

commentaire, pp. 610-612). Cf. Anon., pp. 144-145.<br />

3. L'épilepsie figure ici comme èTrt>k-if)4'i£a, et comme Upà vôcoi; parmi<br />

les TtaOfi ffwjjiaTixdt. Les diverses espèces de folie ((xav£a-8at[jLOV'.oT:XT|^ta-2fcOtp&-<br />

pia-sÇayopta-uYpoxlcça>>ot, etc.) préoccupent aussi Manéthon (I, 229-238; VI,<br />

572-573, 595-603) : folie ou épilepsie (II, 498-499); folie prophétique (IV, 216<br />

sqq.; VI, 472 sqq., 569 sqq.). Prophètes et nécromants (IV, 545-559 ; VI, 491-<br />

493); Galles délirants et mutilés (IV, 221 ; VI, 295-299, 534-540). L'auteur décrit<br />

la folie religieuse des xâ-uoxoi ou reclus égyptiens qui s'enchaînent, portent<br />

des haillons, des cheveux en crinière de cheval, et se mutilent, sur un ton<br />

où le dédain se sent plus encore que la pitié. Il considère les pythies et autres<br />

énergumènes comme des victimes. Firmicus, qui connaît des cinaedi dans les<br />

tetoples (VIII, 16 Pr.), sait aussi que Vénus, au IX^ lieu (des religions), faciet<br />

eum qui sic habueriL Venerem assidua ciijusdam daemonis interpellalione<br />

pulsari; faciet autem in templis manere sordido et sic semper intercedere et<br />

qui nunquam tondeant comam, etc. (Ill, 6, 17 KroHj.

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