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L'astrologie grecque - Hellenistic Astrology

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CHRONOCRATORTES PLANÉTAIRES 477<br />

ne connaît d'autres patronages que ceux des planètes. Puisqu'il<br />

a survécu à l'astrologie et s'est incorporé aux religions des races<br />

supérieures, il y a encore un intérêt actuel à en comprendre<br />

l'économie.<br />

Il importe de distinguer tout d'abord entre la semaine consi-<br />

dérée comme période de sept jours et la semaine astrologique ^<br />

qui attribue le patronage de chacun des sept jours à une planète<br />

déterminée. La première, d'origine chaldéenne sans aucun doute,<br />

nous apparaît au début même de la Genèse ; c'est la mesure de la<br />

durée de la création dans la cosmogonie hébraïque. Elle est<br />

astrologique aussi, en ce sens que le nombre des jours de la<br />

période est réglé soit sur le nombre des planètes, soit plutôt sur<br />

la durée approximative des quatre phases lunaires, et représente<br />

probablement un accord jugé mystérieux et divin entre ces deux<br />

données astronomiques ^ Il se pourrait même que les Chaldéens<br />

l'eussent pourvue de patronages planétaires disposés dans un<br />

ordre invariable, comme ceux de la semaine actuelle ; mais nous<br />

et ?^ en ». Inutile d'essayer de comprendre : c'est un jeu de cartes que Ton<br />

bat ad libitum. Ici, nous sommes renseignés sur la dose d'intelligence des<br />

auteurs du système. Ils déterminent la position de l'Horoscope par celle du<br />

Soleil, en supposant entre les deux autant de signes que d'heures (30° au lieu<br />

de 15» par heure, et sans souci des àvaipopat). Ainsi, le Soleil étant en ss,<br />

l'Horoscope de la 4* heure est en ^ !<br />

1. Distinction déjà faite, et très bien faite, par Letronne {Œuvres choisies,<br />

2» série, I, pp. 232 et 432), qui insiste sur l'origine purement lunaire de la<br />

semaine orientale, simple période de sept jours.<br />

2. On ne compte plus les perfections du nombre 7 {qui mimerus rerum<br />

omnium fere nodus est. Macr., S. Scip., I, 5) et la part qui lui revient dans<br />

l'harmonie du monde. Varron (ap. Gell., III, 10) avait copieusement disserté<br />

sur le sujet in primo libro qui inscribitur Hebdomades : Philon {De opif. mundi,<br />

30-43) met toute sa science de pythagorisant à glorifier ce grand arcane<br />

cosmique, qu'il retrouve dans le ciel (sept cercles, sept planètes, sept étoiles<br />

dans les groupes régulateurs, l'Ourse et les Pléiades, etc.), dans l'âme<br />

humaine, dans le corps humain (cf. ci-dessus, p. 324, 2, et tous les commentaires<br />

du Timée). L'origine astronomique de la semaine dérive plutôt des<br />

phases de la Lune, connues de tout temps, que de la notion plus récente des<br />

sept planètes et de leurs chronocratories. Aristide de Samos (ap. Gell., 111,<br />

10), Philon {Leg. allegor., I, 4), Macrobe (S. Scip., I, 5, 48 sqq.) insistent sur<br />

la division du mois en quatre septénaires, encore qu'elle fût d'exactitutle<br />

approximative et décidément trop courte pour le mois synodique (Anon.,<br />

p. 81). Le nundinum romain (cycle de 8 jours) a été sans doute aussi une<br />

mesure du même genre, mais trop longue (les Kalendes, Nones, Ides et<br />

nundinae marquaient à l'origine les quatre phases de la Lune dans le mois<br />

romain). Aussi les séries hebdomadaires ou nundinales finirent-elles par<br />

courir indépendantes du mois, qui avait été leur raison d'être, et l'hebdomade<br />

eut désormais comme fondement logique le nombre des planètes.

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