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L'astrologie grecque - Hellenistic Astrology

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268 CHAP. IX. — LE CERCLE DE LA GÉNITURE<br />

Il est inutile de critiquer ou de réviser les solutions diverses<br />

apportées par des astrologues plus compétents que Manilius, mais<br />

moins intéressants à suivre. On trouvera celles de Ptolémée<br />

dans son Almageste et foison de tables rectifiées, d'après les an-<br />

ciens ou les modernes, dans les gros livres des Junctinus et des<br />

Petau. Il suffît, pour donner une idée de l'outillage réellement<br />

employé par les astrologues, d'insérer ici un tableau des àva-<br />

«popat dites Pétosiriaques, calculées pour le premier et le deuxième<br />

climats (Alexandrie et Rhodes) *.<br />

Avec un canon de cette espèce, l'astrologue devait être en mesure<br />

de déterminer les « centres » du cercle de la géniture. Étant<br />

donné la position d'un point quelconque du Zodiaque par rapport<br />

au méridien ou à l'horizon, il pouvait savoir quel degré affleurait<br />

à ce moment à l'Horoscope et quel passait au méridien. Ces<br />

deux centres déterminaient la position des deux autres, en oppo-<br />

sition diamétrale avec eux.<br />

des signes, mais des quadrants : x6 TtpodtaaaôvTwv f,|xticû)t>viov, xb àitô Y V-^X?^<br />

Wji wpoaxoTtoûv, àtl xà àTtT,)vtu)Ttvci Texaptriiiôpia [jLsfÇova irotEÏ Tta'vxa xwv ç^[jLOtpûv,<br />

xà 5è >a6uxà èXdtxxova (Demoph. ap. Porphyr., p. 297). Je ne sais à quoi riment<br />

ces 6», les quadrants subissant des variations d'amplitude beaucoup plus<br />

grande (cf. ci-dessus, p. 259, 2). Mais l'exposé de ces méthodes empiriques n'en<br />

fait pas comprendre l'esprit. Voici comme je me représente la marche du<br />

raisonnement. Il est entendu que les signes couplés par des parallèles per-<br />

pendiculaires à la ligne des équinoxes sont de même ascension (ÎTaviipopa,<br />

voy. ci-dessus, fig. 17, p. 161) et que la durée de l'ascension va croissant du<br />

point vernal à l'équinoxe d'automne. Les signes sont donc partagés par la<br />

ligne des solstices en deux groupes de six, les signes de courte ascension<br />

(ôX'.yoavGtcpopa) et les signes de lente ascension (ppaSuavi'fopa). D'autre part,<br />

on sait que la diflérence des uns aux autres croît avec la latitude, laquelle<br />

s'exprime par la différence entre le jour le plus long et la nuit la plus courte.<br />

On attribue donc en bloc au groupe des six ,8pa5uava»opa la durée du jour le<br />

plus long, au groupe des six autres la durée complémentaire. Si la répartition<br />

devait être égale, il suffirait de diviser chacune de ces deux quantités par 6.<br />

Ce 1/6, quotient moyen, est attribué au couple de signes qui occupe dans<br />

chaque groupe la position moyenne {\j is d'un côté, SI m de l'autre). Comme<br />

ces deux groupes sont à trois signes l'un de l'autre, on obtient la raison de la<br />

progression supposée régulière (ôiialr^) en prenant le tiers de la différence<br />

entre les deux àva-fopat moyennes. En résumé, soit/ le jour solstitial, ti la<br />

nuit complémentaire, on aboutit aux formules : àva-f opi de Si m = -g-; àva'-popd<br />

de ^ œr r=-^. L'aù^o[j.etwaii: ou raison r =i (-^ — —j : 3. La conversion du<br />

temps en degrés, ou inversement, se fait à raison de 4 minutes de temps par<br />

degré ([AOÏpa /povtxTi).<br />

1 . La première colonne reproduit les chiffres d'Hypsiclès. Le scoliaste de<br />

Ptolémée (Anon., p. 41) blâme la progression régulière {b\i.ci.\-f\w itapau^TtSw)<br />

et signale l'inexactitude des chiffres égyptiens. Mais, comme pour les opta,<br />

c'est la tradition « égyptienne » qui a prévalu.

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