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L'astrologie grecque - Hellenistic Astrology

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244 CHAP. VIII. RAPPORTS DE POSITION DES PLANÈTES<br />

Ptolémée ne trouvait guère plus à son goût les termes baroques<br />

de XajjiTc^vat et de Srpôvot *. N'osant les supprimer, il voulait tout<br />

au moins en faire des synonymes. Ils s'appliquent aux planètes<br />

qui ont deux ou plus de deux motifs de s'enorgueillir, quand elles<br />

se trouvent dans des domaines qui leur appartiennent à plusieurs<br />

titres, comme domicile, hypsoma, trigone, 6'pta et autres investi-<br />

tures analogues. Le scoliaste ^ prend la peine de rétablir la<br />

distinction que « le Vieux » a passée sous silence. Il nous ex-<br />

plique que la dignité de « siège brillant » est au-dessus de celle<br />

de « trône «, attendu que ce sont des noms métaphoriques em-<br />

pruntés à l'étiquette des magistrats, et que la XajxTiT^vrj est un siège<br />

élevé, en argent; le ^fpô^^oc;, un siège en bois et moins haut. Por-<br />

phyre, acceptant la synonymie, ne parle que des Xa[x7rfjvat, ajou-<br />

tant que les planètes ainsi honorées ont une puissance excep-<br />

tionnelle et la gardent même en phase occidentale ou perdues<br />

dans les rayons du Soleil ^.<br />

Il est probable que ces désignations venaient de Pétosiris,<br />

c'est-à-dire d'un Alexandrin qui, se souvenant peut-être des<br />

« trônes » sur lesquels Platon installe ses trois Mœres, aura subs-<br />

titué ce siège majestueux à la barque, véhicule ordinaire des<br />

dieux et des décans égyptiens *.<br />

II. Nous passons maintenant aux rapports exclusivement inter-<br />

planétaires, toujours mesurés sur le cercle zodiacal, mais sans<br />

connexion, ou sans connexion nécessaire, avec les signes qui<br />

l'occupent. Nous entrons dans le champ de courses des planètes,<br />

où la plus rapide de toutes, la Lune, est l'objet principal de<br />

l'attention, avec une ample provision de termes pour noter les<br />

incidents de ce sport silencieux d'où a disparu la musique pytha-<br />

goricienne. Il ne faut pas compter sur les astrologues pour intro-<br />

duire quelque ordre dans l'abondante nomenclature que nous<br />

allons affronter. De tous ces termes, Ptolémée n'en a retenu que<br />

deux, — les cruvaçat et les omôppoioLi, — et ce qu'il a dédaigné comme<br />

ne supportant pas d'explication scientifique est resté à l'état<br />

confus ^ Les astrologues d'ordre inférieur considèrent les cas<br />

1. Tetrab., 1, 22. Hephest., I, 19, p. 75 Engelbrecht.<br />

2. Anon., p. 49.<br />

3. Porphyr., Isag., p. 190. Cf. ci-dessus, p. 113, 1.<br />

4. C'est Proclus (in Anal, sacr., V, 2 p. 138, Pitra : cf. p. 84) qui rappelle<br />

les Srpôvoi de Platon, disposés en trigone, et qui, à ce propos, mentionne Pétosiris<br />

(dvt.p TravTofaiî Tâ^eji Srswv ts vcal àyyéXwv fjwoCkKs^zli) comme ayant<br />

adapté à l'astrologie le Sroôvoî ou x>.f,poî 'AvâyxT); (ci-après, ch. ix).<br />

o. Les Arabes, suivant Junctinus (pp. 40-45), comptaient jusqu'à 25 habi-<br />

Uidines planetarum ad invicem !

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