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L'astrologie grecque - Hellenistic Astrology

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420 CHAP. XII. — LA GÉNÉTHLIALOGIE<br />

Ce serait bien mal connaître Tesprit de l'astrologie <strong>grecque</strong><br />

que de supposer que, une fois fixés le point de départ et le point<br />

d'arrivée, le calcul de la durée de la vie se réduisît à une simple<br />

mesure de l'arc compris entre ces deux points. S'il y avait un<br />

sujet de consultation sur lequel les astrologues dussent être<br />

circonspects, c'était bien celui-là. Aussi le résultat brut donné<br />

par l'estimation des àvatpopat était-il retravaillé, soumis à des<br />

additions et soustractions diversement motivées. On faisait état<br />

de toute espèce d'influences intercurrentes, susceptibles d'accélérer<br />

ou de retarder le moment fatal : influences variables comme<br />

qualité suivant la nature des planètes interférentes, comme éner-<br />

gie suivant la position des dites planètes par rapport aux lieux<br />

aphétique et anœrétique, au Soleil (phases orientale et occiden-<br />

tale), aux « centres » et particulièrement à l'Horoscope, sans<br />

oublier les combinaisons dans lesquelles ces planètes se trou-<br />

vaient engagées avec les signes et les domaines planétaires<br />

inscrits dans ces signes. Au chiffre fourni par la mesure de la<br />

carrière vitale, les planètes bienfaisantes ajoutaient et les mal-<br />

faisantes retranchaient un certain nombre d'années, suivant des<br />

règles compliquées qui rendaient toujours la balance incertaine.<br />

Quand la carrière vitale était à l'O. du méridien, ayant son point<br />

d'arrivée fixe à l'Occident, les planètes malfaisantes rencontrées<br />

sur la route (corporellement ou par aspect) ne tuaient pas, parce<br />

qu'elles n'avaient pas leur dard ou rayon tourné du côté de<br />

l'àcfÉTT)? * ; mais elles retranchaient des années de vie, et d'autant<br />

plus qu'elles étaient elles-mêmes plus rapprochées de l'Horos-<br />

cope. Les planètes bienfaisantes allongeaient la course dans la<br />

nj pour X)) ne sont intelligibles que pour des mathématiciens. Ce sont des<br />

modèles de calcul pour les lieux aphétiques à la latitude ou climat où le plus<br />

long jour solstitial est de 14 h. Le point aphétique (irpoT,Yoû[i£vo(:) est placé en<br />

T 1% et le point anaerétique (éirôiJLEvoi;) en 1°- Suivant les positions occupées<br />

par ces points par rapport à l'horizon, leur distance (60 degrés du Zodiaque),<br />

convertie en degrés d'ascension droite, varie de 46 à 70 degrés ou années.<br />

A moins que Ptolémée n'intervertisse, sans le dire, les positions respectives<br />

de r àïjixTi; et de 1' ivatpÉTTii;, il me semble que tout est ramené à 1' à'feutç et;<br />

xà ÉTcôfiEva, comme l'ont compris plus tard les Arabes (cf. Junctinus, p. 380) ;<br />

aussi peut-on suspecter le dit chapitre d'avoir été remanié et interpolé. Ce<br />

qui nous importe, ce ne sont pas ces calculs empiriques qui suppléent à la<br />

trigonométrie ; c'est le principe, à savoir, que le nombre des années de vie<br />

est égal au nombre de degrés d'ascension droite compris entre le lieu aphé-<br />

tique et le lieu anaerétique.<br />

1. Oùx àvatpouffi Sià tô [l^ èuKospeJÔai tû dtpsTixû tôttw, àXk' Ixsîvov toTî aitwv<br />

{Tetrab., III, 14, p. 334 Junctinus). Voy. 'ci-dessus (pp. 249, 2. 2S1, 3. 377, 2) la<br />

théorie de l'àxttî et de l'ô^nî, souvent oubliée, utilisée ici.

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