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L'astrologie grecque - Hellenistic Astrology

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ANNÉES DE VIE OCTKOYÉES PAR LES SIGNES 405<br />

Si les signes pouvaient déparlir des sommes fixes d'années, il<br />

n'y avait pas de raison pour refuser la même prérogative aux<br />

« lieux » ou cases du cercle de la géniture. Aussi Manilius passe-<br />

t-il immédiatement des signes aux « temples » ou lieux du cercle,<br />

assurant que la considération des signes « ne suffit pas ». Le lieu<br />

qui décide de la durée de l'existence est celui qu'occupe la Lune *.<br />

On comprend bien que le chiffre le plus fort (78 ans) soit dévolu à<br />

l'Horoscope, et le plus faible (12 ans) à la VI" case, réceptacle des<br />

maladies et station de Mars ; mais il est impossible de trouver<br />

une raison quelconque à la progression instituée par le poète ^.<br />

Ces modes de supputation pouvaient rester autonomes ou se<br />

combiner avec un autre plus savant, qui faisait de la planète<br />

« maîtresse de la géniture >> (olxoSeairÔTT); oux upto? t?, ; Y^''^"<br />

ueto;) la dispensatrice des années de vie. La première difficulté<br />

était de s'entendre sur la planète qui avait droit à cette dignité.<br />

Les astrologues ont fait ici assaut d'invention, et la multiplicité<br />

(S 2 : cf. Scaliger, p. 262; Valens ap. Salmas.,p.2l0j : le comput par les lieux,<br />

qui table sur le locus Lunae, présuppose un calcul symétrique et concurrent<br />

par le locus Solis. Manilius ne soupçonne sans doute pas la règle qu'il appli-<br />

que, car il opère sur des moitiés de cotes anaphoriques et n'avertit pas<br />

qu'elles sont variables suivant les climats. Firmicus, lui, sait qu'elles sont<br />

variables; mais il comprend le sujet tout de travers, s'imaginant qu'il s'agit<br />

de déterminer quoto anno unumquodque signum in geniluris orialur (II, 11<br />

Kroll), ce qui est proprement inintelligible, sauf pour Saumaise (p. 665 sqq.),<br />

qui reproche à Scaliger « de n'avoir pas compris Firmicus » (cf. ci-dessus,<br />

p. 261, 3).<br />

1. Manil., III, 581-617. C'est peut-être à ce système que Cicéron fait allu-<br />

sion : cum ortus nascentium luna moderelur, et ea notent sidéra Chaldaei<br />

quae cumque lunae juneta videantur (Cic. Divin., II, 43). Manilius, auteur de<br />

VOctolopos (ci-dessus, p. 276) et aussi du cycle duodénaire des àOXa (p. 297),<br />

suit ici la division normale en XII lieux, chaque « centre » ayant son àTtô-<br />

xXi[j.a devant, son sTravasiopâ derrière.<br />

2. Voici les tableaux (cf. Scaliger, p. 264 et 266) des années de vie en regard<br />

des signes occupés par le Soleil et des « lieux » dans lesquels se trouve la Lune,<br />

d'après Manilius (VII 33 - au lieu de 23. Scaliger - d'après le texte de Fr. Jacob).<br />

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