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L'astrologie grecque - Hellenistic Astrology

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408 CHAP. XII. LA GÉiNÉTHLIALOGIE<br />

bienfaisantes, octroie le maximum des années dont il dispose. Il<br />

n'accorde que le minimum quand il est mal placé et mal entouré,<br />

et plus ou moins entre ces deux limites extrêmes, suivant qu'il<br />

est plus ou moins contrarié. Il y a donc, dans cette échelle chronographique,<br />

trois degrés: le maximum [tUbiol exy)), la moyenne<br />

( [jiÉda £X7)), le minimum (î'ôta I'xt)) '.<br />

Reste à fixer les chiffres qui mesurent l'énergie vivifiante de<br />

chaque planète. Les astrologues en quête d'un principe intelli-<br />

gible durent tâtonner longtemps. Les physiciens demandaient<br />

sans doute que l'énergie des planètes fût calculée à la fois d'après<br />

leur grosseur et leur distance à la Terre. Mais ces données étaient<br />

mal connues, et ce raisonnement était contraire aux principes<br />

astrologiques et philosophiques qui faisaient descendre le feu<br />

vital des sphères supérieures. On pouvait raisonner autrement et<br />

penser que, la vie étant un mouvement, sa durée se réglait, par<br />

analogie sympathique, sur le mouvement de la planète d'où par-<br />

tait l'impulsion. Mais ce théorème de mécanique, qui s'accordait<br />

fort bien avec l'idée de la solidarité du monde et du microcosme,<br />

avait l'inconvénient de réserver la longévité aux clients des pla-<br />

nètes tardigrades, qui étaient, chose contradictoire, en majorité<br />

malfaisantes et « meurtrières », Les astrologues ne donnèrent ni<br />

tort ni raison à aucune théorie. Ils affirmèrent que, en pratique,<br />

la solution du problème se trouvait toute faite dans le tableau<br />

des 6'pta dressé par la science infuse ou acquise des sages Égyp-<br />

tiens, laissant chacun libre de chercher si les chiffres des 6'pia<br />

représentaient bien les périodes de révolution des planètes. Quand<br />

on leur demandait la raison d'être de ces chiffres, ils répondaient<br />

que les opia correspondent aux années de vie imparties par<br />

chaque planète; et quand on voulait savoir comment on avait<br />

trouvé le nombre de ces années, ils disaient que la somme était<br />

préfixée par les ô'pia ^. Le cercle vicieux est le cercle astrologique<br />

par excellence.<br />

Les totaux partiels des opia, dont la somme fait 360, furent donc<br />

pris comme maximum pour le nombre des années dévolues aux<br />

clients des planètes « maîtresses de la géniture » ''.<br />

1. On voudrait savoir quel est rhomme d'esprit qui a imaginé que les pla-<br />

nètes donnaient la moyenne juste quand l'Horoscope était dans la Balance<br />

(Firmic, II, 23, 10 Kroll) !<br />

2. Voy. ci-dessus, pp. 208-209. J'imagine qu'un jeu de mots fait sur opia =<br />

fines =: « limites de la vie » a pu suggérer aux astrologues cette solution et<br />

servir ensuite à la confirmer.<br />

3. Ci-dessus (p. 208, 2), le texte du scoliaste. De même, Paul d'Alexandrie :

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