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L'astrologie grecque - Hellenistic Astrology

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CLASSIFICATION DE PTOLÉMÉE 153<br />

3° Les signes dits « bicorporeis » (8((ito(xa- 6i/brmia), qui, placés<br />

entre un signe « solide » antécédent et un signe « tropique »<br />

consécutif, participent à la nature de l'un et de l'autre. Chaque<br />

saison, représentée par un quadrant de cercle, a ainsi un commencement<br />

tropique, un milieu solide et une fin composite, où<br />

se fait sentir l'approche de la saison suivante.<br />

A la façon dont Ptolémée justifie cette division, on voit bien<br />

qu'il l'a reçue toute faite * et qu'il s'ingénie à trouver des raisons<br />

plausibles. De quel signe ne pourrait-on pas dire qu'il subit<br />

l'influence de ses deux voisins? L'explication du terme orepeôç<br />

n'est pas moins laborieuse. Tout cela fait soupçonner une adap-<br />

tation faite après coup, par des géomètres qui ont voulu forcer<br />

certains caractères des signes à se grouper en polygones réguliers.<br />

Les signes cardinaux obéissent d'eux-mêmes à la géométrie,<br />

n'étant tels que par position. Sur les huit signes restants, trois<br />

signes réellement bicorporeis (H >->)() se trouvaient former les<br />

trois angles d'un carré; les astrologues appelèrent également<br />

bicorporel la Vierge, formant le quatrième angle. Les quatre<br />

signes formant un troisième carré étaient à peu près « simples »<br />

par antithèse avec les précédents, y compris le Verseau, qu'on<br />

n'eût pas manqué de dédoubler, si la géométrie l'avait exigé. En<br />

dernier lieu sont intervenus les raisonneurs, qui ont prétendu trou-<br />

ver des raisons profondes aux fantaisies de leurs prédécesseurs*.<br />

1. Ptol., Telrab., I, 12. Manilius la connaît déjà, et avec les raisons alléguées<br />

par Ptolémée (cf. H, 175-196, 664-670). De même, S. Empiricus (p. 339) et<br />

l'auteur des Philosophiimena (V, 2, 13), qui ne paraissent pas avoir lu Ptolémée.<br />

Le Scoliaste {In Tetrab., pp. 28-29) dit que Ptolémée a ajouté à la division<br />

ordinaire (toî? T^oiirotî TuthonoX^) la distinction des xpoTzixi et luT^fxep ivâ.<br />

Le reste n'est pas de lui. Les explications du scoliaste n'expliquent rien. 11<br />

insiste sur ce qu'on appelle les StawfAa, oùy 8xi è% Sûo awixâxtov auvéarr^xev,<br />

àXX' oTi [iETaÇù 6ûo ôpwv sati (p. 29). Le croira qui voudra. L'influence<br />

est calculée d'après le sens officiel de ces épithètes : Signa tropica peregrinis<br />

nationibus praesunt et omnino motibus et consiliis subinde variantur algue<br />

permutantur . Biformia generaiione rerum omnium repelitionem significant e^<br />

intérim dilationem. Solida vehemenler et instanler efpciunt et ad exitiim vel<br />

prospéra, vel adversa perducunt (Schol. vett. ad German., II, p. 110 Buhle).<br />

Ptolémée insère dans une proposition incidente une allusion au zodiaque<br />

lunaire (prenant pour point de départ un nœud de l'orbite lunaire) : waTtcp yàp<br />

TTiV Twv TpOTTixôJv àpyT,v àitô Toû

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