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les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

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Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> fil<strong>les</strong> <strong>lettrées</strong><br />

On n’a plus besoin de colonnes de cuivre pour puiser la rosée<br />

au milieu des nuages 255 .<br />

En une seule nuit, <strong>les</strong> branches supérieures des pins se<br />

couvrent de dix mille per<strong>les</strong>.<br />

QUATRIÈME FEUILLE.<br />

Sujet. — Le Khi-lîn 256 est apparu.<br />

Depuis que <strong>les</strong> saints hommes occupaient le trône, on a vu<br />

passer des milliers d’automnes. p.253<br />

La vertu de notre saint empereur égale celle du ciel, elle n’a pas<br />

besoin de culture.<br />

Jadis, Ni-chân 257 demanda (le Khi-lîn) sans jamais le voir<br />

paraître.<br />

Mais aujourd’hui il se promène avec <strong>les</strong> cerfs et <strong>les</strong> sangliers 258<br />

au milieu du parc de Châng-lîn 259 .<br />

Après avoir fini de lire, Chân-taï fut transportée de joie et<br />

d’admiration.<br />

— Mademoiselle, s’écria-t-elle en frappant sur la table, vous avez<br />

un talent divin, un pinceau divin ! Moi, Chân-taï, j’avais des yeux<br />

et je n’ai pas su vous connaître. Je suis bien coupable !<br />

A ces mots, elle descendit de son siège et voulut saluer Ling-kiang-<br />

sioué en se prosternant jusqu’à terre, mais celle-ci, l’arrêtant :<br />

— Mademoiselle, lui dit-elle, je vous prie d’achever (l’exécution<br />

du) décret impérial ; vous aurez tout le temps ensuite de m’offrir<br />

vos civilités.<br />

— Vous avez raison, lui dit Chân-taï en faisant un signe de tête ;<br />

et aussitôt elle resta droite, sans bouger ; puis elle prit des<br />

feuil<strong>les</strong> de papier ornées de dragons et se disposa à écrire.<br />

— Je crains, dit Ling-kiang-sioué, que mes expressions vulgaires<br />

ne méritent point d’être mises sous <strong>les</strong> yeux de p.254 l’empereur.<br />

Maintenant, mademoiselle, il faut encore que vous composiez<br />

208

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