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les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

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Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> fil<strong>les</strong> <strong>lettrées</strong><br />

50 Les Chinois très instruits peuvent seuls saisir cette allusion. Le poète a en<br />

vue une danseuse nommée Tchao-feï-yen (l’hirondelle volante de la famille<br />

Tchao), qui devint la favorite, puis la femme de Hiao-wén-ti, de la dynastie des<br />

Hân. Il faut que le mot Tchao rappelle, au lecteur intelligent et érudit, le nom<br />

de la danseuse Feï-yên (l’hirondelle qui vole), et par suite le mot yen, qui est<br />

le sujet de la pièce.<br />

51 A peine Hiao-wén-ti eut-il épousé Tchao-feï-yên, qu’il se refroidit à son<br />

égard et s’éprit d’une autre maîtresse qu’il installa à sa place dans le palais de<br />

Tchao-yang. Le poète suppose que <strong>les</strong> sœurs, c’est-à-dire <strong>les</strong> compagnes de<br />

Tchao-feï-yên, doivent voir sa rivale d’un œil jaloux. C’est pourquoi il dit<br />

ensuite : « Ne l’envoyez pas voler dans le palais de Tchao-yang, allusion à<br />

Tchao-feï-yên (l’hirondelle volante de la famille de Tchao), et à l’hirondelle qu’il<br />

célèbre dans ses vers remplis d’énigmes littéraires.<br />

52 Lisez la note 1 de la page 380.<br />

53 Ce pavillon était situé à l’angle sud-ouest de la ville de Ou-tchang-fou. La<br />

tradition rapporte que Feï-wén-wei passa en cet endroit monté sur une cigogne<br />

jaune.<br />

54 De composer des vers en improvisant, à la manière de Tsao-tseu-kien, qui<br />

écrivit un poème après avoir fait sept pas.<br />

55 L’épithète chinoise sou est à double entente ; elle signifie à la fois blanc et<br />

candide, comme l’adjectif latin candidus.<br />

56 Le poirier que désigne le nom chinois a des fleurs blanches.<br />

57 L’épithète chinoise kie veut dire à la fois blanche et pure, comme l’adjectif<br />

latin candida, et renferme ainsi une dernière allusion à l’hirondelle blanche.<br />

58 Chân-tao, surnommé Kîn-youên, vivait sous le règne de Wou-ti, de la<br />

dynastie des Tsîn, entre <strong>les</strong> années 265-274 de notre ère. Après plusieurs<br />

promotions, il fut élevé au rang de président du Li-pou (tribunal de la<br />

magistrature) ; il savait si bien distinguer le mérite et le mettre en lumière,<br />

que chacun tournait <strong>les</strong> yeux vers lui, et ambitionnait l’honneur de sa<br />

recommandation.<br />

59 Pé-yu émit un magistrat du royaume de Weï ; il vivait sous Ling-kong, qui<br />

monta sur le trône l’an 492 avant Jésus-Christ. Il était renommé pour le zèle<br />

religieux qu’il apportait dans l’observation des rites.<br />

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