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les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

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Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> fil<strong>les</strong> <strong>lettrées</strong><br />

souvient et que nous adressions un rapport sur lui seul, pourra-t-<br />

on dire qu’ils ont concouru ensemble ? Si Tchéou-kong-meng,<br />

Hia-tchi-tchong et autres se rappelaient réellement (ces<br />

chansons) et qu’ils <strong>les</strong> lui copiassent ouvertement ou <strong>les</strong> lui<br />

communiquassent à la dérobée, on pourrait plaider pour eux.<br />

p.106 Comment se fait-il qu’aucun d’eux ne s’en souvienne ? Nous<br />

nous verrons obligés de tenir le langage de la justice et de la<br />

vérité.<br />

— Les observations du seigneur Tchao sont pleines de sens, dit<br />

Téou-koué-i. Pour le moment, voyons comment a écrit<br />

mademoiselle Chân-taï ; nous jugerons ensuite de ce qu’il faut<br />

faire.<br />

Avant qu’il eût fini de parler, Chân-taï avait achevé ses quatre pages<br />

d’écriture en caractères réguliers, en caractères cursifs, en caractères<br />

de bureau et en caractères antiques.<br />

— Conformément au décret impérial, dit-elle à son père, j’ai<br />

fini d’écrire <strong>les</strong> quatre chansons. Les présentera-t-on de suite à<br />

Sa Majesté, ou bien <strong>les</strong> soumettra-t-on à ces illustres<br />

magistrats ?<br />

Chân-hiên-jîn éprouva quelque hésitation. Tchao-kong, qui avait<br />

entendu la question, ne lui donna pas le temps de répondre, et s’écria<br />

en riant :<br />

— Eh quoi ! mademoiselle Chân-taï s’est rappelé (<strong>les</strong> chansons)<br />

et a déjà fini de <strong>les</strong> écrire ? C’est merveilleux ! c’est merveilleux !<br />

Ce ne sont pas de ces pièces officiel<strong>les</strong> qu’on présente à<br />

l’empereur sous une enveloppe cachetée. Rien n’empêche,<br />

messieurs, que nous n’y jetions d’avance un coup d’œil.<br />

Chân-hiên-jîn fit placer aussitôt au milieu de la salle une table<br />

particulière et y étendit <strong>les</strong> quatre feuil<strong>les</strong> de papier. Puis il invita tous<br />

<strong>les</strong> magistrats à quitter leurs places et à venir <strong>les</strong> examiner ensemble.<br />

Sur la première feuille ils virent la chanson intitulée I-lân-thsao, écrite<br />

en caractères réguliers. p.107<br />

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