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les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

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Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> fil<strong>les</strong> <strong>lettrées</strong><br />

prononçât leur jugement. Le lendemain matin, ils adressèrent à<br />

l’empereur un rapport où ils disaient :<br />

p.619<br />

côtés.<br />

— Tchao-tsong et Tsiên-hong sont déjà sous la main de la<br />

justice ; nous supplions Votre Majesté de fixer le jour de leur<br />

jugement.<br />

L’empereur rendit ce décret :<br />

« Puisque <strong>les</strong> coupab<strong>les</strong> sont tous réunis, il est inutile d’indiquer<br />

une époque. Le jour où je me trouverai dans le palais, peu<br />

importe que ce soit le matin ou le soir, vous pouvez me<br />

présenter votre rapport ; je <strong>les</strong> jugerai de suite. Comme Chân-taï<br />

et Ling-kiang-sioué demeurent à une grande distance, je <strong>les</strong><br />

dispense de venir.<br />

Dès que le tribunal des rites eut reçu ce décret, il le répandit de tous<br />

Or l’empereur songeait constamment à choisir des hommes de<br />

talent. Le jour où l’on devait publier la liste 626 , de grand matin, il se<br />

rendit en personne au palais appelé Wên-hoa-tiên, pour y attendre le<br />

résultat du concours. Pour obéir à un décret précédent, le tribunal des<br />

rites avait fait conduire tous <strong>les</strong> prévenus dans le palais. Après que tous<br />

<strong>les</strong> magistrats eurent fini d’offrir leurs respects à l’empereur, le<br />

président du tribunal des rites sortit des rangs, et se prosternant à ses<br />

pieds, lui adressa un rapport ainsi conçu :<br />

— Tchang-hia-chi, président du ministère de la magistrature, a<br />

accusé, devant Votre Majesté, Chân-taï, fille de Chân-hiên-jîn,<br />

l’ancien chef du ministère, ainsi que Tchao-tsong et Tsiên-hong,<br />

de s’être mutuellement provoqués à la débauche par des<br />

discours licencieux. Toutes <strong>les</strong> personnes compromises sont sous<br />

la main de la justice. Avant-hier, vous avez daigné m’adresser ce<br />

décret : « Le jour où je me trouverai dans le palais, présentez-<br />

moi votre rapport ; je jugerai de suite (<strong>les</strong> coupab<strong>les</strong>) ». Or,<br />

comme Votre Majesté p.620 donne audience aujourd’hui 627 , j’ose,<br />

conformément à son décret, la supplier de prononcer la sentence.<br />

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