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les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

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Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> fil<strong>les</strong> <strong>lettrées</strong><br />

circonstance. Il y a des actes sérieux, il y a aussi des actes de<br />

pure cérémonie. Épouser une femme est un acte sérieux, mais<br />

donner des présents de noces, c’est un acte de pure cérémonie.<br />

Vous ne devez pas, mon honorable ami, persister dans vos refus.<br />

Chân-hiên-jîn, témoin de leur discussion, crut devoir prendre la<br />

parole.<br />

— S. Exc. Wang, dit-il, veut obéir aux ordres du souverain ; c’est<br />

sans doute très convenable, et, p.641 d’un autre côté, M. P’ing, le<br />

Thân-hoa, veut absolument observer <strong>les</strong> rites, on ne saurait l’en<br />

blâmer ; si vous m’en croyez, il faudrait consulter l’empereur sur<br />

ce double devoir, et alors on aurait une décision péremptoire.<br />

Wang-kouên et P’ing-jou-heng l’approuvèrent d’une voix unanime.<br />

— Demain matin, dirent-ils, nous nous rendrons ensemble au<br />

palais, et nous demanderons <strong>les</strong> ordres de Sa Majesté.<br />

En apprenant cette résolution, Yên-pé-hân s’adressa au président du<br />

concours.<br />

— Votre disciple, dit-il, a aussi une affaire secrète. J’ose supplier<br />

mon vénérable maître de la joindre à sa requête.<br />

— Le Thân-hoa 649 , dit Wang-kouên, ayant déjà offert des<br />

présents de noces, on peut encore en parler ouvertement mais<br />

pourquoi révéler l’affaire secrète du Tchoang-youên 650 et<br />

l’exposer à l’empereur ? Sur ce point, il me serait décidément<br />

difficile d’obéir à vos instructions.<br />

Yên-pé-hân n’osa plus ouvrir la bouche.<br />

Après avoir encore bu ensemble quelques tasses de vin, ils s’en<br />

allèrent chacun de leur côté. Le lendemain matin, Wang-kouên et P’ing-<br />

jou-heng se rendirent an palais et se présentèrent devant l’empereur.<br />

Or, Téou-koué-i, préfet de Yang-tchéou, ayant appris que P’ing-jou-<br />

heng avait obtenu le titre de Ya-koueï et celui de Thân-hoa, se hâta<br />

d’en informer M. Ling, surnommé Ta-hou (le richard), et l’invita à<br />

prévenir promptement sa fille qu’il lui avait choisi un époux. Comme il<br />

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