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les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

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264 C’est-à-dire : à moi, Chân-taï.<br />

Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> fil<strong>les</strong> <strong>lettrées</strong><br />

265 Il y a dans le texte trois cent six, mais comme on verse dix tasses de vin<br />

dans chacun des trente-six palais, leur multiple donne trois cent soixante. Le<br />

vers aurait eu une syllabe de trop, si l’on eût ajouté dix après six, le mot<br />

soixante s’écrivant en chinois par lou-chi (six-dix ou six fois dix).<br />

266 Littéralement : vous êtes une personne du ciel.<br />

267 C’est-à-dire : moi, Chân-taï.<br />

268 Li-thaï-pé, nom du plus célèbre poète de la <strong>Chine</strong>.<br />

269 Allusion à Liên-po, général du roi de Tchao, qui fut longtemps en rivalité<br />

avec le premier ministre, nommé Siang-jou. Oubliant ses injures particulières<br />

pour ne songer qu’aux dangers du royaume, il déc ouvrit ses épau<strong>les</strong>, et<br />

portant lui- même un paquet de verges, il alla à sa porte pour lui demander son<br />

châtiment. Depuis ce moment, ils devinrent amis à la vie et à la mort. (Yeou-<br />

hio-kou-sse-tsin-youen, liv. III, fol. 15.)<br />

270 Le texte chinois présentait ici une grande difficulté. En voici le sens littéral :<br />

Par hasard, du vol de Fang et de Yu, je me réjouis (je me réjouis d’avoir volé<br />

jusqu’au sommet des arbres Fang et Yu) ; c’est-à-dire : je suis heureuse<br />

d’avoir obtenu quelque élévation, d’avoir reçu un accueil honorable. Le poète<br />

Thou-fou fait dire à un faucon : « Dans mon vol hardi, j’effleure la voûte du<br />

ciel ; j’en suis fier et heureux. Je n’ai rien de commun avec Fang et Yu, c’est-<br />

à-dire avec ces faib<strong>les</strong> oiseaux, qui peuvent à peine s’élever jusqu’au sommet<br />

de ces arbres. »<br />

271 Montagne qui, suivant <strong>les</strong> poètes, est habitée par des déesses.<br />

272 C’est-à-dire : quand elle me ferait descendre à la condition d’une servante.<br />

273 Date le texte, l’idée de « prendre un époux » est exprimée par Kie-li,<br />

attacher un sachet d’odeur (à sa ceinture).<br />

274 Sterculia tomentosa (Hoffmann). Cet arbre donne un vernis très estimé, et<br />

on se sert de son bois pour fabriquer des instruments de musique. Il y ici une<br />

allusion à un homme du royaume de Ou, qui brûla un jour un tronc de thong<br />

pour faire la cuisine. Thsaï-pe-kiaï ayant entendu le craquement du bois qui<br />

brûlait, s’écria : « Voilà un bois excellent ! » Il demanda le reste, le ratissa et<br />

en fit une guitare qui rendait des sons harmonieux ; mais l’extrémité de cet<br />

instrument était encore noircie par le feu. Par suite de cette circonstance, il<br />

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