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les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

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Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> fil<strong>les</strong> <strong>lettrées</strong><br />

Maintenant, retirez-vous et allez prendre part au banquet des<br />

docteurs 628 , afin de faire briller <strong>les</strong> grandes institutions de<br />

l’empire.<br />

Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> gens se retirèrent après avoir remercié l’empereur,<br />

et sortirent du palais appelé Wên-hoa-tiên. Mais bientôt une foule<br />

d’huissiers et d’employés vinrent remplacer leur vêtement et leur<br />

bonnet par ceux de docteur, et sortirent avec eux en leur formant un<br />

nombreux cortège.<br />

L’empereur appela ensuite Chân-hiên-jîn, et lui parla en ces termes :<br />

— Yên-pé-hân et P’ing-jou-heng se distinguent tous <strong>deux</strong> par <strong>les</strong><br />

avantages de la <strong>jeunes</strong>se et p.629 l’éclat du talent. Quand j’aurai<br />

terminé l’examen qui a lieu dans le palais, je veux vous choisir<br />

entre eux un gendre accompli ; vous reconnaîtrez alors que je<br />

n’ai point méconnu le talent et la réputation de votre fille.<br />

Chân-hiên-jîn remercia l’empereur de ce bienfait en se prosternant<br />

jusqu’à terre, et s’étant rendu aussitôt dans son hôtel, il raconta de<br />

point en point à Chân-taï tout ce qui venait de se passer. Chân-taï<br />

reconnut alors que Tchao-tsong et Tsiên-hong étaient réellement Yên-<br />

pé-hân et P’ing-jou-heng.<br />

— Mademoiselle, dit-elle alors à Ling-kiang-sioué, puisque MM.<br />

Yên et P’ing ont réussi dans le concours du printemps 629 et que<br />

l’empereur a promis lui-même à mon père de choisir parmi eux<br />

un gendre, vous épouserez P’ing-jou-heng et moi Yên-pé-hân. Si<br />

M. P’ing devient votre époux, on pourra dire que le ciel exauce<br />

<strong>les</strong> vœux des mortels ; si M. Yên et M. P’ing, qui ont tous <strong>deux</strong><br />

un égal mérite, peuvent nous épouser 630 , on ne pourra pas<br />

s’empêcher de dire que des femmes vertueuses se sont unies à<br />

des sages 631 ; seulement, je n’oublierai de ma vie la rencontre<br />

du jeune homme que j’ai vu au bas du pavillon. Si l’on n’avait pu<br />

le découvrir ces jours derniers, j’aurais encore pu m’en détacher ;<br />

mais je ne pouvais prévoir qu’après l’avoir fait chercher à l’aide<br />

des vers qu’il avait écrits sur le mur du jardin, il me prouverait,<br />

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