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les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

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Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> fil<strong>les</strong> <strong>lettrées</strong><br />

Les <strong>deux</strong> amis l’ayant remercié plusieurs fois, rédigèrent un placet<br />

où ils disaient que s’ils ne répondaient pas à l’appel de l’empereur,<br />

c’était pour aller subir l’examen de licence. Ils remirent ce placet au<br />

président du concours et le quittèrent tous <strong>deux</strong> le lendemain. De son<br />

côté, Son Excellence Wang partit pour aller rendre compte de sa<br />

mission.<br />

Yên-pé-hân et P’ing-jou-heng voyagèrent sans s’arrêter. Ils<br />

arrivèrent justement dans la ville de Song-kiang au moment où le<br />

nouveau président du concours allait p.581 procéder à l’examen de<br />

licence. Comme Yên-pé-hân faisait partie des bacheliers du district de<br />

Hoa-ting, il va sans dire qu’il alla se présenter au concours. Mais P’ing-<br />

jou-heng était de la province du Ho-nân ; quand il aurait voulu usurper<br />

le titre d’indigène, <strong>les</strong> règlements sévères de la ville de Song-kiang<br />

l’auraient empêché de faire une telle fraude. Il conféra de cette<br />

difficulté avec le proviseur P’ing. Il aurait voulu prendre part au<br />

concours comme un neveu qui a accompagné (son oncle) dans ses<br />

fonctions, mais P’ing, sentant le peu d’importance de sa charge, ne se<br />

soucia point d’assumer cette responsabilité. Il aurait voulu retourner<br />

dans le Ho-nân, mais il serait arrivé trop tard. Yên-pé-hân lui fit part de<br />

ses idées.<br />

— Il vaut mieux, lui dit-il, entrer comme pensionnaire au collège<br />

de Nan-king.<br />

— Ce parti est excellent, sans doute, reprit P’ing-jou-heng,<br />

seulement, il faudra dépenser beaucoup d’argent.<br />

— Peu importe, dit Yên-pé-hân ; je prends tout cela sur moi.<br />

Le proviseur P’ing écrivit une lettre et l’envoya par un domestique<br />

fidèle, qu’il chargea de la somme nécessaire. Arrivé au collège impérial<br />

de Nan-king, il y fit entrer P’ing-jou-heng.<br />

Quelques jours après, on afficha la liste des candidats admis à<br />

concourir pour la licence, et Yên-pé-hân se trouva au premier rang.<br />

Après avoir obtenu ce succès, il fit préparer ses bagages et se rendit à<br />

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