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les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

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Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> fil<strong>les</strong> <strong>lettrées</strong><br />

497 Les expressions pilon de jade, gelée bleue, neige rouge, sont souvent citées<br />

dans <strong>les</strong> recettes employées par <strong>les</strong> Tao-ssé pour obtenir l’immortalité.<br />

L’histoire suivante en offre un curieux exemple. P’eï-hang passant devant la<br />

porte du pont bleu (lan-kiao), se sentit pressé par la soif et demanda à boire.<br />

Il aperçut une jeune fille nommée Yun-ing, et eut le désir de l’épouser. Il lui fit<br />

de riches présents et se maria avec elle. S’étant procuré à force de recherches<br />

un pilon et un mortier de jade, il pilèrent tour à tour des simp<strong>les</strong> pendant cent<br />

jours. Après quoi, une déesse vint au devant de Feï-hang et le mena dans un<br />

grand édifice, où il s’acquitta des rites prescrits. Aussitôt, sous la conduite de<br />

la déesse, il alla prendre sa femme et la fit entrer dans la grotte de la<br />

montagne de jade. Là il mangea de la neige rouge, but de l’ambroisie<br />

composée avec <strong>les</strong> fleurs de l’arbre khiong, et s’éleva ensuite au rang des<br />

immortels.<br />

498 Suivant <strong>les</strong> Tao-sse, <strong>les</strong> spécifiques <strong>les</strong> plus précieux pour obtenir<br />

l’immortalité, sont la gelée bleue et la neige rouge. (Peï-wen-yun-fou, liv. XXII,<br />

fol. 16.)<br />

499 Allusion historique. Voyez p. 113, note 1.<br />

500 Allusion historique. Lorsque l’empereur Wou-ti (de la dynastie des Hân)<br />

était encore très jeune, l’empereur King-ti lui demanda s’il désirait se marier.<br />

Je voudrais, dit-il, épouser la princesse (c’était la sœur cadette de l’empereur).<br />

Comme King-ti était assis sur son trône, il la montra du doigt et lui dit :« ’O-<br />

kiao vous paraît-elle belle ? » — Si j’obtenais ’O-kiao, répondit-il, je la mettrais<br />

dans un palais d’or. »<br />

501 Allusion historique. Kiang-yên ayant rêvé qu’un homme lui donnait un pince<br />

au de cinq couleurs, commença, par suite de cet évènement, à faire des<br />

compositions élégantes. Quelque temps après, il rêva que Kouo-pou lui<br />

disait : « Rendez- moi mon pinceau. » Il fouilla dans un sac, trouva le pinceau<br />

et le lui rendit. Mais depuis ce moment, il cessa de pouvoir écrire avec<br />

élégance.<br />

502 Voyez p. 25, note 1, et p. 181, note 1. Tout en le comparant à Tsao-tseu-<br />

kien, qui improvisa un poème après avoir fait sept pas, elle suppose qu’il ne<br />

saurait aller au delà de cette limite, c’est-à-dire, composer encore des vers.<br />

503 Comme s’il disait : Si je ne savais pas reconnaître votre talent et que je<br />

voulusse aller rendre hommage au talent d’une autre personne…<br />

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