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les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

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Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> fil<strong>les</strong> <strong>lettrées</strong><br />

disputaient la possession de l’empire à des chasseurs qui poursuivent<br />

ensemble un cerf.<br />

589 C’est la première ode de la section Siao-ya, du Livre des vers. On la chante<br />

dans le banquet qu’on offre aux nouveaux licenciés.<br />

590 La liste de ceux qui ont obtenu <strong>les</strong> premiers rangs dans un concours. Le<br />

dragon et le tigre sont l’emblème de la supériorité. Voyez p. 287, note 1.<br />

591 Il y a ici une curieuse allusion. Sous la dynastie des Thang, un homme,<br />

nommé Weï-kou, étant à la recherche d’une épouse, rencontra, dit -on, un<br />

vieillard qui était assis sur un sac et parcourait un livre au clair de la lune. Il<br />

demanda quel était ce livre et ce que renfermait le sac ; le vieillard répondit :<br />

« C’est le livre du mariage ; le sac renferme des cordons rouges pour lier <strong>les</strong><br />

pieds de l’homme et de la femme (dont le ciel a décrété l’union). Lorsqu’ils<br />

sont une fois liés ainsi, ajouta-t-il, quoiqu’ils vivent séparés par une immense<br />

distance, ils ne peuvent échapper aux liens du mariage. »<br />

592 En chinois Hiang-ché ; c’est l’examen triennal ; on y admet <strong>les</strong> Sieou-thsaï<br />

(bacheliers) qui veulent obtenir le grade de Khiu-jîn (la licence).<br />

593 Le premier jour, on reçoit des thèmes tirés des quatre livres classiques ; le<br />

<strong>deux</strong>ième jour, des thèmes tirés des cinq livres canoniques ; le troisième jour,<br />

on doit traiter des questions sur l’histoire et l’économie politique de la <strong>Chine</strong>.<br />

594 Littéralement : <strong>les</strong> pièces de style élégant (composées) dans l’arène<br />

littéraire, ressemblaient à une monnaie de bronze choisie entre dix mille. C’est<br />

la comparaison dont se servit Youen-pouan-thsien pour exprimer l’excellence<br />

des compositions littéraires de Tchang-tso. (Youen-kien-louï-han, liv. CCCLXII,<br />

fol. 23.)<br />

595 Le premier des Khiu-jîn ou licenciés.<br />

596 Littéralement : second coryphée. Quoique le mot Koueï signifie tête, chef,<br />

on peut l’appliquer aux premiers de la liste (Morrison, Dict. chin., part. I).<br />

Autrement, on ne pourrait appeler Yu-koueï (second coryphée) celui qui n’a<br />

obtenu que le sixième rang.<br />

597 Littéralement : du banquet de Lou-ming, c’est-à-dire du banquet où l’on<br />

chante l’ode Lou-ming du Chi-king (liv. II, sect. 1, ode 1), en l’honneur des<br />

licenciés nouvellement élus. On peut voir des détails sur ce banquet dans le<br />

Dictionnaire de Morrison, part. I, clef 39, p. 777, § LXIX.<br />

587

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