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les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

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Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> fil<strong>les</strong> <strong>lettrées</strong><br />

Téou, Yên-pé-hân, le Kiaï-youên 601 et P’ing-jou-heng, le Ya-koueï 602 . Il<br />

ajouta que, possédant dans la fleur de l’âge un talent si distingué, ils<br />

étaient sûrs d’obtenir au concours du printemps le titre de Hoeï-<br />

youên 603 ou de Tchoang-youên 604 . Le préfet avait gravé tous p.588 ces<br />

détails dans sa mémoire. Dès que <strong>les</strong> chefs du pays l’eurent informé de<br />

leur arrivée, il eut aussitôt le désir de <strong>les</strong> attirer et de gagner leur<br />

amitié. Aussi alla-t-il, sur-le-champ, leur rendre visite ; mais Yên-pé-<br />

hân et P’ing-jou-heng s’empressèrent de lui faire répondre qu’ils étaient<br />

absents.<br />

Le préfet une fois parti, Yên-pé-hân consulta avec son ami.<br />

— Puisque le préfet connaît déjà notre arrivée, lui dit-il, le sous-<br />

préfet ne manquera pas de venir nous rendre visite. Dans le<br />

principe, nous voulions rester ici incognito. Maintenant que voilà<br />

le préfet et le sous-préfet avertis, comment pourrons-nous<br />

demeurer en paix ?<br />

— Le mieux, dit P’ing-jou-heng, est de nous transporter ailleurs.<br />

Aussitôt il chargea un domestique d’aller leur chercher une demeure en<br />

dehors de la ville, dans un lieu calme et retiré. Puis, il en envoya un<br />

autre épier l’absence du préfet. Ils allèrent alors pour lui rendre sa<br />

visite, et après avoir laissé <strong>deux</strong> cartes, ils se rendirent à leur nouvelle<br />

habitation.<br />

A son retour, le préfet ayant appris leur visite, leur fit porter de suite,<br />

par son secrétaire, une carte d’invitation pour <strong>les</strong> prier de venir dîner<br />

avec lui.<br />

Après avoir remis la carte du préfet, le secrétaire vint lui rendre<br />

réponse :<br />

— J’ignore, dit-il, si MM. Yên et P’ing ont changé de demeure, ou<br />

s’ils sont allés à la capitale ; ils ne sont plus dans le couvent de<br />

Khiong-hoa.<br />

En entendant ces paro<strong>les</strong>, le préfet se dit en lui-même :<br />

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