les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

Les deux jeunes filles lettrées
559 La finale du premier vers est lien (lotus) ; celle du deuxième, mien
(coton) ; celle du quatrième, pien (composition) ; celle du troisième est à
volonté. La pièce que demande Chân-taï devra offrir les mêmes finales au
premier, au deuxième et au quatrième vers.
560 La vraie traduction serait : pour la frime, si cette locution n’était trop
familière.
561 Voyez p. 42, note 1, et p. 296, note 1.
562 Littéralement : était très maigre.
563 Les finales des vers 1, 2 et 4 sont les mêmes que plus haut, savoir : lien
(lotus) ; mien (coton), et pien (composition, composer). La finale du troisième
vers est à volonté.
564 Ici le mot mien (soie) est le même qu’on a employé plus haut pour coton.
Mais, ordinairement, les Chinois distinguent ce dernier mot de l’autre en
combinant le signe arbre avec le groupe phonétique mien, qui est le même
pour le mot soie.
565 Nom de la chronique du royaume de Lou, rédigée par Confucius.
566 Il est difficile pour nous de saisir les railleries mordantes que peuvent
renfermer ces vers.
567 Allusion au premier rang que doit obtenir Yên-pé-hân, dans le prochain
concours pour la licence.
568 Littéralement : d’un caleçon de soie, c’est-à-dire d’un homme qui porte un
caleçon de soie.
569 Littéralement : il fut effrayé au point que son âme s’envola au delà du ciel.
570 L’auteur ajoute : Comme s’il pilait des oignons.
571 C’est-à-dire : pour se donner du lustre.
572 Littéralement : dans la poitrine. Cette expression singulière signifie que son
esprit était dépourvu d’instruction. Les Chinois disent, par exemple : avoir de
l’instruction dans la poitrine au lieu de : dans la tête, dans l’esprit.
Quelquefois, ils employent le mot ventre dans le même sens.
573 Quelques dixièmes de lieue.
574 C’est le titre de la chronique du royaume de Lou, dont l’auteur est
Confucius, appelé ici Tchong-ni. Voyez plus haut, p. 541, note 4.
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