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les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

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Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> fil<strong>les</strong> <strong>lettrées</strong><br />

518 C’est-à-dire : qu’une femme qui se mêle de faire des vers faisait tort à la<br />

dignité des lettres.<br />

519 Littéralement : el<strong>les</strong> se correspondent mutuellement comme des pointes<br />

d’aiguil<strong>les</strong>. L’auteur ajoute : « El<strong>les</strong> ne laissent pas entre el<strong>les</strong> un demi fen<br />

(centième partie du pied chinois) de vide. » Cette locution ne pouvait passer<br />

dans notre langue.<br />

520 C’est-à-dire : de la jeune beauté.<br />

521 Littéralement : la servante qui est chargée du soin des livres et des<br />

histoires.<br />

522 Dans <strong>les</strong> six quatrains qui suivent, le premier vers se termine par hiu<br />

(vide), le <strong>deux</strong>ième par tchou (perle), et le quatrième par jou (comme, égal).<br />

Le dernier mot du troisième vers est ad libitum.<br />

523 C’est-à-dire : humble.<br />

524 C’est-à-dire : dépourvu d’instruction.<br />

525 Suivant le philosophe Tchoang-tseu, il y a un cheval-dragon qui vit au fond<br />

de la mer. Il porte sous la gorge une perle (un diamant) d’une valeur<br />

inestimable ; pour la lui enlever, il faut profiter du montent où il dort ;<br />

autrement, on s’exposerait à être mis en pièces.<br />

526 Si-wang-mou, la mère du roi d’Occident, est un personnage fabuleux. On<br />

raconte que Mou-wang, qui régna 1001 ans avant J.-C., fit un voyage au bout<br />

du monde vers l’Occident, et s’entretint longtemps avec Si-wang-mou.<br />

527 Yao-tch’i est un lac dont <strong>les</strong> bords sont, dit-on, habités par <strong>les</strong> dieux.<br />

528 C’est-à-dire : de composer à son tour sur <strong>les</strong> mêmes rimes.<br />

529 En chinois, la prunelle s’appelle la perle de l’œil (yen-tchou). Elle veut dire<br />

qu’elle rougit d’avoir été aveugle, c’est-à-dire de ne pas avoir reconnu tout de<br />

suite le talent du jeune étudiant.<br />

530 Le nom de Lîn-siang-jou n’a été amené ici que pour trouver le mot jou, qui<br />

doit être la finale du quatrième vers. Lîn-siang-jou était un général du<br />

royaume de Tchao, qui vivait sous le règne de Nan-wang, de la dynastie des<br />

Tcheou (314 avant J.-C.). Il avait été envoyé en ambassade auprès de Tchao-<br />

wang, roi de Thsîn, pour lui porter une pierre précieuse, en échange de quinze<br />

vil<strong>les</strong>. Le roi de Tsîn n’ayant pas voulu tenir sa promesse, Lîn-siang-jou<br />

renvoya la pierre précieuse à Hoeï-wang, roi de Tchao, et eut le courage de<br />

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