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les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

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Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> fil<strong>les</strong> <strong>lettrées</strong><br />

pièces est le fruit du plagiat ; quand il viendrait lui-même, il est<br />

douteux qu’il vous plaise. Ainsi laissons-le de côté. Quant au<br />

jeune homme que vous avez vu au bas du pavillon, quoiqu’il<br />

s’élève au-dessus de la foule par son talent et ses avantages<br />

extérieurs, je crains qu’un lettré à figure blanche et délicate ne<br />

convienne pas davantage au premier ministre 456 ; il faut aussi le<br />

laisser de côté. Mais ce Yên-pé-hân, que le principal du collège<br />

de Nan-king a présenté en première ligne, et que l’empereur a<br />

mandé à la cour, serait-il possible qu’il ne vînt pas ? Et s’il vient,<br />

comme l’empereur a promis de vous le donner pour époux,<br />

craindriez-vous maintenant que votre mariage ne réussit point ?<br />

Voilà certainement le mari qui vous est destiné.<br />

— p.468 Les considérations que vous venez d’exposer, dit Chân-taï,<br />

me paraissent justes et fondées ; seulement j’ignore si ce Yên-<br />

pé-hân peut aller de pair avec le jeune étudiant que j’ai vu au<br />

bas du pavillon.<br />

— Mademoiselle, reprit Ling-kiang-sioué, le sujet que le principal<br />

du collège a présenté cette fois à l’empereur avait été cherché<br />

par ses soins, en vertu d’un décret spécial ; on ne peut donc le<br />

comparer aux hommes ordinaires. Si ce jeune homme n’était pas<br />

doué d’un véritable talent et d’une beauté réelle, et que<br />

l’empereur en fût mécontent, le principal ne pourrait échapper à<br />

un châtiment sévère. Ajoutez à cela qu’il a été présenté avec<br />

P’ing-jou-heng. Si c’est bien lui qui a écrit des vers dans le<br />

temple de Mîn-tseu 457 , je le connais parfaitement, et j’avoue que<br />

P’ing-jou-heng est obligé de lui céder le pas. Par là, on peut<br />

juger d’avance de M. Yên. Pourriez-vous craindre qu’il ne fût<br />

inférieur au jeune étudiant que vous avez vu au bas du pavillon ?<br />

Les <strong>deux</strong> amies n’avaient pas encore achevé leur entretien,<br />

lorsqu’une servante apporta un numéro de la gazette officielle.<br />

— Mademoiselle, dit-elle, Son Excellence (votre père) m’a<br />

chargée de vous apporter ce journal et de vous prier de le lire.<br />

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