les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

Les deux jeunes filles lettrées
vers, était pour Ling-kiang-sioué la chose la plus ordinaire et la plus aisée.
Voyez page 181, note 1.
233 Par le mot cérémonies, qui revient fréquemment dans la suite, il faut
entendre les salutations, les révérences que doivent faire réciproquement les
personnes des différentes conditions énumérées ci-dessus.
234 La première ode du Chi-king, ou Livre des vers, l’un des cinq livres
canoniques.
235 Le mont Nân-chân, le même que Tchong-nân-chân, est situé dans le
département de Fong-thsiang-fou, à cinquante li (cinq lieues) au midi du
district de Khi-chân. Cette comparaison, qui serait choquante en Europe, est
très respectueuse en Chine, où, dans les pièces d’anniversaire, on souhaite
ordinairement que la personne qui en est l’objet vive aussi longtemps que la
montagne du Midi. Ling-kiang-sioué, considérant l’âge du premier ministre, se
trouve beaucoup trop jeune pour lui tenir lieu de seconde épouse.
236 Littéralement : cette jeune fille a des dents fines.
237 Littéralement : lui répondrait par un bonheur.
238 L’expression chinoise tchéou-tso se dit ordinairement du maître de la
maison qui, dans un repas, offre du vin à l’hôte, et de celui-ci qui, ayant vidé
son verre, invite le maître à son tour. Elle s’applique ici à des questions
littéraires que le maître et l’hôte s’adressent tour à tour.
239 Dans cette longue dissertation, le mot thsaï, qu’on traduit ordinairement
par talent, signifie successivement : puissance, vertu, intelligence, mérite
littéraire, acceptions que ne saurait embrasser le mot français talent.
240 Mot à mot : parler en restant debout, c’est-à-dire sans m’arrêter, sans me
reposer.
241 Le principe mâle et le principe femelle, qui, suivant les Chinois, se sont unis
et combinés pour former tous les êtres.
242 Allusion à Tsao-tseu-kiên, qui improvisa un poème après avoir fait sept pas.
Voyez page 181, note 1.
243 Allusion à Youan-hong, qui vivait sous les Tsîn. Un jour qu’il voyageait à
cheval, il écrivit, sans quitter son pinceau, une proclamation qui formait
quatorze pages.
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