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les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

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Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> fil<strong>les</strong> <strong>lettrées</strong><br />

254 Littéralement : dressa ses sourcils et tira la langue.<br />

255 L’empereur Wou-ti, de la dynastie des Hân, qui régna depuis l’an 140<br />

jusqu’à l’an 87 avant J.-C., avait fait dresser <strong>deux</strong> colonnes de cuivre sur<br />

<strong>les</strong>quel<strong>les</strong> on avait placé la statue d’un dieu, qui tenait sur la paume de sa<br />

main un bassin de cuivre pour recevoir la rosée. L’empereur buvait cette rosée<br />

après l’avoir mêlée avec de la poussière de jade. (Notes du poème intitulé : Si-<br />

tou-fou, dans le recueil Wén-siouên.)<br />

256 Animal fabuleux dont l’apparition annonçait, dit -on, l’avènement d’un prince<br />

vertueux.<br />

257 Confucius.<br />

258 Littéralement : et <strong>les</strong> porcs.<br />

259 Nom d’un parc impérial. Il était situé dans l’intérieur de la ville de Tchang-<br />

’an. Dans l’antiquité, il avait été établi par Thsîn-chi-hoang-ti. L’empereur<br />

Wou-ti, de la dynastie des Hân, l’avait considérablement agrandi.<br />

On remarquera que, bien que l’empereur dont il s’agit résidât à Pé-king,<br />

l’auteur affecte de le placer dans la ville de Tchang-’ân, qui fut la capitale de le<br />

<strong>Chine</strong> sous <strong>les</strong> Thsîn, <strong>les</strong> Hân et <strong>les</strong> Thang. Tchang-’ân était situé dans la<br />

province actuelle du Chên-si.<br />

260 Il y a ici une allusion historique. Liu-pou-wéï ordonna un jour à divers<br />

lettrés, qui étaient ses hôtes, de publier tout ce qu’ils avaient appris, sous<br />

forme d’une petite encyclopédie littéraire, qu’il intitula : Liu-chi-tch’un-t’sieou.<br />

Il la déposa à la porte du marché de Hiên-yang, et suspendit au-dessus un sac<br />

de mille onces d’argent. Il invita (au moyen d’une inscription) <strong>les</strong> princes<br />

feudataires, <strong>les</strong> lettrés voyageurs et <strong>les</strong> étrangers à examiner ce recueil,<br />

ajoutant qu’il donnerait cette somme à quiconque pourrait y ajouter ou en<br />

retrancher un seul mot. (Sse-ki, biographe de Liu-pou-wéï.) Il existe un<br />

dictionnaire classique, en quatorze cahiers, intitule : Hiouen-kin-tseu-weï, « le<br />

Dictionnaire des onces d’argent suspendues » pour dire : « Dictionnaire parfait<br />

qui n’est susceptible ni d’augmentation ni de retranchement. »<br />

261 C’est-à-dire : moi, Chân-taï.<br />

262 C’est-à-dire : ajouter des vers détestab<strong>les</strong> aux vers charmants que vous<br />

avez composés.<br />

263 En écriture de bureau. L’adjectif manque en français.<br />

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