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les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

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Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> fil<strong>les</strong> <strong>lettrées</strong><br />

244 Allusion au célèbre poète Li-thaï-pé, qui, à la demande de l’empereur<br />

Hiouen-tsong, non seulement traduisit en chinois une lettre qui lui était<br />

présentée par un ambassadeur du roi de Po-haï, royaume voisin de la Corée,<br />

mais encore répondit au roi de Po-haï dans sa propre langue. Cet événement<br />

forme le sujet de la sixième nouvelle du recueil Kin-kou-khi-kouan.<br />

245 Je crois que ce passage fait allusion à Sou-hoeï, femme du général Teou-<br />

thao. Son mari ayant été exilé dans le désert appelé Cha- mo, elle fabriqua<br />

elle- même une pièce de soie où était tissée une ode dont <strong>les</strong> lignes étaient<br />

disposées en forme de labyrinthe. L’empereur fut ému de pitié pour Sou-hoei<br />

et accorda la grâce de son mari. P. Thoms a publié cette ode sous sa forme<br />

originale et l’a accompagnée d’une traduction. (<strong>Chine</strong>se courtship, p. 250-<br />

253.)<br />

246 Allusion à Wang-po. Voyez plus haut, p. 122, note 1, où le mot Thang doit<br />

être lu Teng, comme dans le texte.<br />

247 Allusion aux vers composés par Yang-ssé-tao, lorsque, profitant de ses<br />

loisirs, il se promenait dans une matinée de printemps. (Voyez P’ing-tseu-louï-<br />

pien, liv. LV, fol. 1.)<br />

248 Sur Pan-ki et Sié-niu, que l’on cite plus haut, voyez p. 121, notes 2 et 3.<br />

249 Cette locution signifie ordinairement : obtenir une charge, un emploi.<br />

250 C’est-à-dire que leur dignité s’effaçait devant elle.<br />

251 C’était la femme de l’empereur Hiao-hoeï-ti, de la dynastie des Hân, qui<br />

régna depuis l’an 194 jusqu’en 189 avant J.-C.<br />

252 Littéralement : sans trouver vile l’épine, aiguille de tête. Cette expression<br />

est tirée de l’histoire de Meng-kouang, qui portait une robe de toile, et dont<br />

l’aiguille de tête n’était autre c hose qu’une longue épine. On l’emploie souvent<br />

pour désigner une femme pauvre. (Yeou-hie-kou-sse-tsin-youen, liv. III, fol. 5,<br />

et liv. IV, fol. 6.)<br />

253 C’est-à-dire m’attacher à sa fille Chân-taï. Littéralement : former<br />

l’attachement des nuages bleus. Les expressions « marcher au milieu des<br />

nuages bleus, monter au ciel bleu, » signifient se rendre illustre par son talent<br />

littéraire et obtenir soit une charge élevée, soit un haut grade, par exemple<br />

celui de docteur (thsin-ssé) ou de tchoang-youen, le premier rang parmi <strong>les</strong><br />

hân-lîn (académiciens). (Yeou-hio-kou-sse-sin-youen, liv. VIII, fol. 22.)<br />

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