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les deux jeunes filles lettrées - Chine ancienne

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Les <strong>deux</strong> <strong>jeunes</strong> fil<strong>les</strong> <strong>lettrées</strong><br />

bureau des astronomes de choisir un jour heureux pour célébrer le<br />

mariage, et ordonna aux trois cents docteurs de la même promotion<br />

d’accompagner le Tchoang-youên et le Thân-hoa 659 lorsqu’ils iraient<br />

au-devant de leurs épouses. De plus, il fit détacher dix paires de<br />

flambeaux précieux ornés de lotus d’or et <strong>les</strong> leur donna. Tous <strong>les</strong><br />

officiers civils et utilitaires, voyant <strong>les</strong> faveurs et <strong>les</strong> marques d’affection<br />

dont <strong>les</strong> comblait l’empereur, ne purent se dispenser de venir <strong>les</strong><br />

féliciter. L’or, <strong>les</strong> pièces de soie, <strong>les</strong> présents de cérémonie<br />

remplissaient leur maison ; des magistrats en grand costume, <strong>les</strong> uns à<br />

cheval, <strong>les</strong> autres montés sur des chars, se pressaient en foule à leur<br />

porte. Les habitants de la capitale, ayant appris que <strong>deux</strong> hommes de<br />

talent, choisis par l’empereur, avaient épousé <strong>deux</strong> fil<strong>les</strong> de talent,<br />

accoururent tous, <strong>les</strong> grands comme <strong>les</strong> petits, et se disputèrent le<br />

plaisir de <strong>les</strong> voir. Au jour fixé pour la cérémonie, des musiciens avec<br />

des tambours et des flûtes se trouvèrent rangés depuis la ville jusqu’à<br />

la villa impériale. Sur toute la ligne, on voyait flotter des bannières et<br />

des étendards, et l’on entendait éclater le bruit du canon.<br />

p.650<br />

Yên-pé-hân et P’ing-jou-heng, coiffés d’un bonnet de crêpe noir,<br />

vêtus d’un manteau de soie pourpre, et <strong>les</strong> cheveux ornés de fleurs et<br />

de rubans rouges qui flottaient le long de leurs épau<strong>les</strong>, s’avancèrent<br />

de front sur de magnifiques chevaux. Wang-kouên, Téou-koué-i et <strong>les</strong><br />

trois cents docteurs de la même promotion, couverts de brillants<br />

costumes, marchaient derrière eux et formaient leur cortège. Des <strong>deux</strong><br />

côtés du chemin, <strong>les</strong> gens du peuple, voyant la <strong>jeunes</strong>se et la figure<br />

distinguée de Yên-pé-hân et de P’ing-jou-heng, laissaient échapper des<br />

murmures flatteurs et des cris d’admiration. D’un autre côté, l’on voyait<br />

Chân-taï et Ling-kiang-sioué, chargées d’or et de jade, resplendissantes<br />

de per<strong>les</strong> et d’azur, et parées comme des déesses. Chân-hiên-jîn, vêtu<br />

d’un manteau brodé qu’il avait reçu de l’empereur, et Ling le richard<br />

avec le bonnet et la ceinture de Tchong-chou (secrétaire du palais), <strong>les</strong><br />

attendaient pour <strong>les</strong> recevoir. Au bout de quelques instants, <strong>les</strong> <strong>deux</strong><br />

époux arrivèrent à la porte. Après qu’ils eurent été reçus avec des<br />

marques de respect, Chân-hiên-jîn et madame Lo, sa noble épouse,<br />

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