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Histoire et glossaire du normand de l'anglais et de la langue ...

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VIeddig nu Maxime le Fort dans un songe très poéliiiuc.<br />

Vespasien a eu en N. le sort <strong>de</strong> Maxime , <strong>et</strong> vaspasu.^ y<br />

veut dire mauvais suj<strong>et</strong>, vagabond.<br />

ORIGINES LATINES.<br />

A. Par un remarquable abus, le gén. a pris prescjue<br />

partout en fr. <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>du</strong> possessif; il n'en était pas ainsi<br />

en V. f. : « Pro Deo amur. » (Serment <strong>de</strong> 84^.) « Li Deo<br />

inimi (ennemis <strong>de</strong> Dieu); (Cant, <strong>de</strong> S. Eu<strong>la</strong>lie.) <strong>et</strong> « La loi<br />

Deo » (loi <strong>de</strong> Dieu), f li. <strong>de</strong> Bomcivals.) « Que frum <strong>de</strong>l<br />

arcbe al Deu di Israel. » (Les A liv.<strong>de</strong>s Rois, 18.) « Filz<br />

a putains.» ( R. <strong>de</strong> Rou.) De même le n. dit : « La<br />

maison à Pierre, » ainsi que les enfans : « Le livre à p<strong>et</strong>it. »<br />

On dit encore : « Le <strong>de</strong>nier à dieu , » à <strong>la</strong> fête <strong>de</strong>s Rois.<br />

On pourrait r<strong>et</strong>rouver un rapport <strong>de</strong> ce genre dans <strong>de</strong><br />

vieilles expressions a., telles que Jack a lent, (Mernj wives<br />

of Windsor.) John a dreams, (Haml<strong>et</strong>.) c. à d. Jean aux<br />

rêves , Jean à <strong>la</strong> <strong>la</strong>nterne , si off ne se changeait en aff, a<br />

dans plusieurs pat. a. Devant un autre A, c<strong>et</strong>te iirép.<br />

se liquéfie par un I euphonique : « A-i-A ranches , à<br />

Avranches.<br />

ABAICE , s. f. bufl<strong>et</strong>, gran<strong>de</strong> assi<strong>et</strong>te, (Val.) iïAbaciis,<br />

buff<strong>et</strong> : « Super unum bass<strong>et</strong>um mappam ponebat; » (Act.<br />

SS. Mai IV.) en v. f. Abace. On dit encore en fr. Abaisse,<br />

croûte <strong>de</strong> pâtisserie en forme <strong>de</strong> p<strong>la</strong>t, <strong>et</strong> Abaque, probabl.<br />

venu <strong>de</strong> <strong>la</strong> Renaissance, ainsi que l'a. Abacus; d'Abaque<br />

pourrait dériver l'a. Bea/cer, coupe, god<strong>et</strong>, comme aussi<br />

<strong>de</strong> Beak, bec. Cf. <strong>la</strong> Bouil<strong>la</strong>baice <strong>de</strong>s ports. Le 1. Discus<br />

a <strong>la</strong>issé dans l'a. Disk, p<strong>la</strong>t, <strong>et</strong> Desk, p<strong>la</strong>teau, pupitre,<br />

<strong>et</strong> peut-être Deck, pont <strong>de</strong> navire.<br />

ABBAIE ABBiE , , abbaye, d'Abbada , en a. Abbey;<br />

M. Coch<strong>et</strong> a signalé divers « Chemins <strong>de</strong> l'abbie, » en<br />

H.-N. On disait abbaie en v. n. : « Un monastère <strong>et</strong> abbaye<br />

éminente, » est un vers <strong>de</strong> dix pieds <strong>de</strong> le Rocquez. (3Iir. <strong>de</strong><br />

l'Etern.) Oa disait aussi le dim. Abbay<strong>et</strong>te, dont le I. était<br />

Abbatio<strong>la</strong>, qu'on trouve dans un Ms <strong>du</strong> Mt St-M., comme<br />

on trouve Ecclesio<strong>la</strong> dans le Dom'sday. Il y a encore plusieurs<br />

loc. dites l'Abbay<strong>et</strong>te en N., plusieurs ont aussi<br />

Abbé pour suffixe, le Pont-l'Abbé (Manche), le Mont à<br />

l'Abbé (Jersey); abbé en n. désigne ordinairement le<br />

vicaire.<br />

v

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