Histoire et glossaire du normand de l'anglais et de la langue ...

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îaire; ma>et , manoir, dans la topog. , du 1. mancriuvi :
« D'un maner à l'autre corut. • (R. de Rou) ; il y a aussi
des villages de menieb; masière (H.-NJ. lisière d'un bois;
MAisoG?iEu, bâtir des maisons : Avoir bois pour maisouner
et ardoir (Aveu de l'Hôtel-D. de Vernon. 13* s.l; manable
(maison), d'habitation, par opposition aux étables; du reste,
dans l'hist. de la langue fr.. on trouverait plus de 150 mots
pour l'idée d'habitation; ménager (Guer.) . petit proprié-
taire; à Av. MÉNAGÈRE, pHs en mauvaise part, l'épouse et
plussouventlamaîtresseduchefdela maison; le fr. Mâtin, en
a. mastijf, du v. f. mestif, sign, le gardien de la maison ,
en b. 1. massaticus; on dit prov. : Faut obéi au mâtin pour
passer le quemin ; Mâtin se dit en mauvaise part comme
chien : Menti coume un mâtin ; on dit même par pléonasme
: Mâtin n'chien! Dans la Conquête de l'Espaigne ,
Rolandin ou Roland enfant mange « comme un mâtin. »
(p. 405) ; Masière se contr. en maièbe. en v. n., etsign. une
brasserie; son syn. était la Cambe; maxcel (G1. n. ) manoir;
le fr. Meneau vient du v. f. magneau. tour extérieure
, litt. maisonnette; menet, dans les saUnes de l'Av..
barre en terre entre deux foyers; aj. le fr. Menin, litt.
homme de la ménie. d'un prince; le v. fr. maindrc, rester,
semble subsister daos une loc. de l'Av. en parlant d'un
objet instable : Cha n'tient ni ne maine. Le fr. Mâtin
donne
chiens.
au n. mutiner, croiser les espèces, en parlant des
MANÉES , du 1. manè , dérivé du 1. archaïque manus,
clair ; d'où le v. f. main , matin ; ce dernier vient de l'adj.
matutinus; de ces rad. viennent ^o le fr. Matin . Matinal .
Matinier, Matineux, Matinée, Matines, Semaine, litt. sept
matins, en v. f. mains, man est la forme prim. : Otto pater
legatosintroductos bon man habere romanicè dixit (Mabillon,
Act. S. V. 21), 2° l'a. matin, matins, en v. a. cleyrmatin,
beau matin; 3° le n. main (dire, faire), souhaiter le
bonjour, caresser, mots des mères et nourrices aux enfans
dans l'Av.; mati.na, matinal; a mattn, ce matin; matix-nes
s. f. pi., petit livre latin des écoles, litt. l'office des matines:
Luure es matines, sign, savoir lire le latin, et on joue sur
ce sens et celui d'heures canoniques de cette manière :
J'counais muus mes heures que mes matin-nes . c. à d. je
suis exact à l'heure; matin-nes. le livre d'église, le paroissien,
comme dans ces invectives d'un mari
de sa femme, allant à l'église :
contre le luie