Histoire et glossaire du normand de l'anglais et de la langue ...

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qu'on fail circuler à table le
joyeux; momon (Av.) . poupée
jour des noces, et qu'on tire aux dés : aussi en v. f. momon
sign, défi du jeu de dés; aussi on dit : « Rester coume un
momon, « c. à d.
stupide.
muet et immobile; d'où momo?;, personne
MONACHÉtS, du 1. monachus, du gr. [xovo; oixo;, d'où
J" lefr. Monacal, Monachisme, Moine, Moineau, lilt, brun
comme un moine bénédictin, Monastère . Monastique ,
Moinerie, Moinesse, Moinillon, Moutier, Moniale, en v. f.
moinel, cloche de monastère et petit moine, d'où le n. pr.
fréquent Moinet, »îozg'ma(7e, profession monacale, moiniot,
enfant de chœur; 2" l'a. monk, monJiery , monkish , monachal,
monachism, monastery, monastical, monasiick , mynchen,
minster , de monastère, comme le v. f. monstier, moutier;
;i°len. moin-ne. moine; moikiau, moineau, à Val., moisson;
MoirvE (Av.), la grande Marguerile, blanche comme les
moines blancs ou de Citeaux ; en Berry c'est le Gouet tacheté
(Boreau, i. 83); moniac (T.-N.), espèce de canard de
mer, dont la chair est regardée comme maigre; moi.ne (Bay.),
poisson de mer {Gl. n. ) ; moiiserie. en top. n., sign, de-
meure ou bien de moines : « Il y avait des religieux à Périers;
on appela Moinerie le lieu où ils habitaient ; » (Ms.
de M. Demons) Montier, Moutier, fréq. dans les n. pr. ,
ne l'est pas moins dans la top. n. : Rougemontier, arr. de
Ponl-Audemer, Bremontier (Braium mon.) et Bremontieren-Lions,
Monlivilliers (mon. Villaris) ; St-Cnme-de-Fréné
est appelé par les marins Le Blanc-Mouiier, de son église
blanche qu'ils voient du large, et à propos de laquelle ils
disent :
Quand lu verras le blanc rnoulier,
Prends j^arde au rochier,
C. à d. au rocher du Calvados; une forme n. de ce mot est
MoiTiEBs, comme dans les loc. Les Moitiers-d'Allonne ,
Uautmoitiers, etc. ; le dim. Monasteriohim est aussi trèsfréq.,
et il y a six conmiunesdece nom en N.. entre autres
Montreuil-l'Argile. Le souvenir des ordres mendians est
resté dans le dicton : « Troussé ou crotté coume un moine
qui va au lard; > Cotgrave cite ce dicton dans son Diet,
a.-n. :