Histoire et glossaire du normand de l'anglais et de la langue ...

LAUR.ETTE ,
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s. f. le laurier-sauce, du 1. laurus; lai-
UETTE, le daphne mezereum, et le daphne laureola est la lau-
réole; LAmiorm (Av.), laurier tin, le laurus tinus; le fr.
Lauréole est devenu l'Auréole par le détachement de l; on
trouve dans le Myst. de la Passion de Valenciennes :
Mais en souffrant mériterez
La lauréole de martire.
LAURIER A LAIT, le laurier-cérise ; LAURiER-st.-AisioiiNE , l'épilobe
en épi. Le fr. ajoute Laure, Lauréat, l'a. laurel,
laurier, laureled, lauré , laureate, laureation. Il y a des
loc. n. dites le Laurier, Laurière. V. la chanson des Lauriers,
Intr.. 309. Pour se donner la gloire d'une chose, on
donner les lauriers, pop. les gants.
dit : Se
LAVOUR, lavoir et laveur , du 1. lavare , laver , en a.
laver, lavoir, et lave, laver : Ch'est au lavour et au four
que no z'upprend les nouvelles; « Furnoetlacuredeuntes. »
(Hor. 5a;. 4); «Besins, lavoures. » (Chaucer): lavechiiNEr ,
fréq. délaver; lavecrin (Guern.) , lavage; laverie, s. f. ,
lieu où on lave la vaisselle; id. en rouchi; en pic. c'est
buanderie; lavîer, évier, appelé aussi vaisselier; laveohe ,
lavoire; elavar, s. m. , écluse de dégorgement, en v. f.
elavasse, crue d'eau , en fr. Lavasse, en v. f. eslaver, laver,
en rumonche ,
/«fme, avalanche et tourbillon de neige, d'où
le fr. Lavange, Lavanche , qui , en se combinant avec le
terme de chute (aval), donne Avalanche ; lavods, ocse, lavan-
dier, lavandière; laverie , manie de laver. Le fr. ajoute Lave ,
Lavement, en n. cristère, dans son sens spec, quelquefois
GLisTÈRE, en a. glister. Lavette, Lavabo, Lavis , Layette ou
langes d'enfans avec lesquels on les lave ; comme Relayer
vient de relevare , Layette est identique à Lavette. Une
branche de Laver est Lavende, en a. lavender, litf. plante
dont on fait de l'eau de senteur, en v. n, lavendier , plant
de lavende. Le fém. de Lavandier était, en v. n. , lavanderesse,
d'où Va. laundress ; laundry est lacontr. de lavenderie;
on disait lavandre en v. a. (Halliwell.)
LÉ, lui : « Mange-lé , » c. à d. mange-le ; lé , lei , elle
(Av.) : « Ch'est lé, » c'est elle; « Li jaiant avec lei CHélène)
jut (jacuit); (R. du M. S. M., v. 460) « L'evesque de
Baieues retorna puis à lé ; » (1227) lu (Val.), elle : « Ch'est
lii; LU, à elle : o Od Ue Robert jeu (jacuit) (R. du M.
S. M. , v.^A'7S}u, hM; ieox , eux : « Ch'est ieux , » ce
sont eux ; ce sont des formes de ille, illa; l'ancien art. li,
le , existe dans q. q. n. pr. , comme dans Libois , et peut-